Il va faire très froid lors de ces deux prochains jours en Maine-et-Loire : une perturbation pourrait amener quelques flocons dans l’après-midi de mardi. Epargné jusqu’ici, l’Anjou devrait connaître son premier épisode neigeux de la saison : A Angers, le froid va rudement se faire sentir mardi (-1 C°) pour la minimale) et surtout le lendemain (jusqu’à – 6 C° dans la nuit de mercredi à jeudi). Dans cette ambiance très hivernale, il est possible que les flocons s’invitent, au moins par intermittences. La faute (ou « grâce » selon les goûts) à une perturbation qui va progressivement recouvrir les régions du grand quart nord ouest. Difficile, à ce stade, de s’avancer sur l’épaisseur du manteau attendu (si tant est que l’on puisse parler de « manteau »), parce que la direction des vents, aux flux très changeants, est susceptible de changer la donne. Des risques de verglas mercredi matin Le scénario qui se profile semble toutefois être le suivant : Le Maine-et-Loire, situé entre deux masses d’air, sera plus exposé dans sa partie nord que dans sa partie sud. Le phénomène devrait être plus intense en limite bretonne, dans le segréen notamment où, à partir de 15 heures mardi, jusqu’à 9 centimètres de neige sont annoncés dans le secteur du Lion d’Angers. Plus bas, sur les bords de Maine, les quantités seraient moindres (5 cm au maximum de la perturbation). L’inconnue réside aussi dans la forme que prendront les précipitations : aux premiers flocons pourraient succéder assez rapidement des pluies verglaçantes jusque dans la soirée. A Angers, celles-ci pourraient même être dominantes au point d’annihiler tout phénomène neigeux. Mercredi, le temps restera humide en matinée et très hivernal avec des températures très basses (1 C°). Quelques petites chutes de neige seront encore possibles, même si les hypothèses météorologiques semblent plutôt privilégier des passages pluvieux. Le soleil devrait percer les nuages et s’installer dans l’après-midi. Bien évidemment, les risques de verglas s’annoncent importants au cours de ces deux prochains jours, notamment dans la nuit de mardi à mercredi sur certains axes de circulation. Les automobilistes devront donc redoubler de prudence sur les routes. D’autres épisodes neigeux pourraient potentiellement se produire dans le département au cours de cette semaine qui restera très froide : notamment dimanche matin. Mais il est beaucoup trop tôt pour établir une telle prévision avec certitude.

[...]

La deuxième édition de cette épreuve sportive (course à pied) se veut une rencontre pour les salariés des entreprises de l’agglomération angevine, en dehors d’un contexte professionnel. Ce challenge inter-entreprise se déroule en équipe de 3 personnes avec 3 épreuves en relais : course à pied sur 5 km, épreuve cycliste sur 7 km puis une nouvelle course à pied de 5 km.

[...]

L’opération en est à sa 25ème édition : elle se déroulera du 26 février au 22 mars 2024. Il est recommandé au public de réserver ses places. Tourisme économique, industrielle ou artisanal, appelez-le comme vous voulez. Depuis 25 ans, l’opération Made in Angers met en vitrine les entreprises du territoire et permet au grand public d’en découvrir les coulisses. Une beau coup de projecteur sur le savoir-faire développé au niveau local et sur les produits qui font rayonner le territoire, parfois au-delà des frontières françaises. Contrairement à ce que son intitulé pourrait laisser entendre, l’évènement ne met pas seulement Angers à l’honneur, mais l’ensemble des communes de l’agglomération. Cette année, 15 secteurs d’activités seront représentés et 187 entreprises inscrites au programmes, dont 29 nouvelles : citons pêle-mêle, pour Angers intra-muros, la chaufferie de Monplaisir, la confiserie Plantagenêt, l’Atelier Ricochet (cosmétique naturelle), Upsido (tiers-lieu dédié à la création de mosaïque à Belle-Beille), le centre de formation industrielle Fab Academy, l’école du digital Studio M, l’espace de coworking We Forge (rue Lenepveu). A l’extérieur d’Angers, le public pourra découvrir la ferme Sainte-Marthe et la pépinière Ernest Turc (Loire-Authion), le spécialiste de matériel hydraulique hyraumel, la brasserie La Bestiole (Saint-Barthélémy d’Anjou), ou encore l’Institut de formation en éducation physique et sport (Ifepsa aux Ponts-de-Cé). Pour le reste, il y a les incontournables, présents chaque année ou presque : Terra Botanica, Carré Cointreau, Association des Chiens guides d’aveugles, Giffard, les Archives départementales, les Galeries Lafayette, l’usine Scania… Comment s’inscrire ? Autre nouveauté cette année : chaque entreprise participante consacrera 15 minutes à présenter ses actions en faveur de la transition écologique. Dès ce samedi 27 janvier à 9h, les angevins peuvent réserver leur place sur le site internet de Made in Angers (à partir de 14 heures pour les inscriptions à la visite de Scania). Un total de 1 580 visites seront proposées, avec un système de tarification diversifié : 6 € pour le tarif standard, 4 € pour le tarif réduit et un tarif spécial à 3 €. En outre, Made in Angers organisera la deuxième édition de sa convention d’affaires le mardi 20 février, qui se tiendra au Centre de congrès. Cet événement est spécialement conçu pour les entreprises souhaitant mettre en avant leur expertise locale et favoriser les circuits courts. Les entreprises intéressées doivent s’inscrire avant le 9 février en contactant Aldev au 02 52 57 01 29. L’an dernier, Made in Angers avait attiré 12 000 visiteurs.

[...]

Le tout dernier rapport publié le mardi 23 janvier par Arthur Loyd place Angers au sommet du classement des métropoles intermédiaires (population de 300 000 à 500 000 habitants) pour son attractivité. Cette analyse annuelle, menée par le réseau expert en immobilier d’entreprise, passe au crible 75 indicateurs dans 50 villes pour identifier les plus séduisantes pour les entreprises et leurs employés. Les paramètres scrutés incluent entre autres le dynamisme de la population, la création d’emplois, l’engagement envers la transition écologique, la gestion des risques climatiques, le coût de l’habitat, l’accès aux soins de santé, et la pression fiscale. Néanmoins – et c »est plus surprenant – Angers recule dans la catégorie « qualité de vie » : malgré son cadre agréable et le sentiment de bien-être partagé par beaucoup d’habitants, satisfaits par la verdure et les services proposés, le chef-lieu du 49 se classe seulement quatrième, principalement à cause de la hausse des prix de l’immobilier, très sensible depuis une dizaine d’années. Le baromètre 2023 souligne également le succès de Toulouse, qui domine la catégorie des « très grandes métropoles » (plus d’un million d’habitants), devançant Lyon, tandis que Rennes se hisse en tête des « grandes métropoles » (500 000 à un million d’habitants). Angers a gagné 10 000 habitants en 10 ans Pour la deuxième année consécutive, Angers brille dans le groupe des métropoles « intermédiaires », remportant la première place dans la catégorie « connectivité, capital humain et transitions », et la seconde dans « vitalité économique ». L’étude d’Arthur Loyd attribue le succès d’Angers à plusieurs facteurs : un dynamisme démographique remarquable (+10 000 habitants en dix ans), une capacité d’innovation notable, et une offre de mobilité douce adaptée au contexte local. La ville bénéficie également d’une solide résilience économique, soutenue par une croissance du PIB régional et un taux de chômage inférieur à ses rivales, ainsi que par le renforcement des emplois dans les Activités Métropolitaines Supérieures. Le marché immobilier tertiaire d’Angers est également mis en lumière, avec une croissance notable des transactions de bureaux, en particulier pour les nouvelles constructions, illustrée par des projets tels que Le Cours Saint-Laud ou le Quai Saint-Serge, symboles des ambitions d’Angers dans l’accueil d’entreprises. Angers se démarque aussi par son excellent indice de sécurité, son offre éducative supérieure variée, et sa relative préservation contre la pollution atmosphérique et les risques climatiques, notamment les précipitations extrêmes et les canicules.

[...]

Après un week-end et un début de semaine plutôt secs, un système dépressionnaire va se mettre en place sur la moitié nord, apportant des précipitations en Maine-et-Loire dans un ambiance froide. Des flocons ne sont pas à exclure ici ou là. Pluie, neige ou les deux mêlées ? Toutes les hypothèses sont ouvertes, à ce stade, sur la nature de l’épisode météorologique qui attend le Maine-et-Loire et Angers lors des deux ou trois prochains jours. Ce qui est sûr : le bassin de  Loire va globalement se trouver à la conjonction de deux masses d’air très humides, l’une positionnée dans un flux de sud plutôt doux, l’autre arrivant du Nord, beaucoup plus froides. En été, ce type de confrontation donne des orages. En hiver, il entraîne de fortes pluies. Les premières gouttes devraient tomber ce mardi soir et s’intensifier dans la nuit, sous des températures voisines de 0 °C : des flocons pourraient se former et tapisser le sol d’un manteau blanc assez peu épais, surtout dans les campagnes. Là où il se produira, le phénomène sera éphémère : un spectaculaire redoux est attendu demain dans le département avec un mercure qui passera la barre des 10 C dès le matin. Un redoux mercredi puis un retour du froid jeudi Cette remontée du thermomètre est liée à l’influence du flux océanique qui va néanmoins perdre du terrain dans la nuit de mercredi à jeudi au profit d’un air beaucoup plus rude : « Le froid d’origine polaire va repousser l’air doux vers le centre du pays. Cette situation sera propice au maintien de chutes de neige des cotes de Manche à la Loire qui faibliront l’après-midi », indique Météo France. Reste à savoir où se situera la limite pluie-neige. Pour l’heure, c’est plutôt de l’eau, en bonne quantité (15mm mercredi) qui s’annonce à Angers. Jeudi, le ressenti redeviendra hivernal, avec des valeurs inférieures à 5 °C. Selon les prévisionnistes, le risque de neige et verglas sur les Pays de la Loire sera de 30%, mercredi et jeudi.

[...]

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris débutent officiellement le 26 juillet prochain (la clôture des deux compétions est programmée de 8 septembre). Mais les festivités commenceront dès la printemps, un peu partout en France, avec le passage de la flamme dans 65 villes étapes, dont Angers. Le coup d’envoi symbolique des JO 2024, organisés à Paris, Lille, Nantes, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, Châteauroux et Tahiti, sera officiellement donné le 16 avril prochain à Olympie, site historique des Jeux, en Grèce. Le traditionnel flambeau, élément du cérémonial associé à ce grand raout sportif mondial, sera allumé, comme le veut la coutume, par de fausses prêtresses de la déesse Héra avant d’effectuer un périple de neuf jours sur son territoire d’origine, puis de rallier Marseille à bord du bateau Bélem, le plus vieux trois-mâts français (1896). Quel parcours en centre-ville d’Angers ? Depuis la cité phocéenne (8 mai), la flamme olympique entamera un autre trajet de plusieurs semaines à travers la France métropolitaine et d’outre-mer. Elle est attendue à Angers le 28 mai, un mardi. Comme le Tour de France, elle sera précédée d’une caravane publicitaire qui s’élancera sur 6 km depuis le complexe sportif du Lac de Maine, à partir de 18 heures environ, jusque sur les grandes artères périphériques de l’hyper-centre. Dans le détail, la flamme descendra le boulevard du Bon-Pasteur, remontera le pont de la Basse-Chaîne et effectuera une boucle via les boulevards du Roi-René, Foch et Ayrault, d’où elle rejoindra la place La-Rochefoucauld. Des animations sont prévues plus tard dans la soirée (19h30). Plusieurs communes traversées en Maine-et-Loire Rappelons que la Comité d’organisation des JO 2024, a décidé de constituer, pour chaque département, des équipes de 24 relayeurs qui porteront la torche de communes en communes. En Maine-et-Loire, la capitaine de cette formation sera Patrick Chila, médaillé de bronze de tennis de table au Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Dans le département, Angers ne sera pas la seule municipalité à voir passer la flamme Olympique. Elle fera également étape à La Romagne, à Baugé-en-Anjou, au château de Montsoreau, dans les vignes de Chaudefonds-sur-Layon,  à Saint-Florent-le-Vieil, au Parc départemental de l’Isle Briand du Lion d’Angers. Elle arrivera à Paris le 26 juillet pour la cérémonie d’ouverture de la compétition.

[...]

Un temps cité pour remplacer la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne, Christophe Béchu, premier adjoint de l’actuel maire d’Angers Jean-Marc Verchère, devra finalement se contenter du ministère de la Transition Ecologique, poste qu’il occupe depuis juillet 2022. A moins que le nouveau premier ministre Gabriel Attal ne décide, sous les auspices du président de Macron, de l’évincer de l’exécutif. En politique, tout change très vite. Après des débuts jugés « timides » à la tête du ministère de la Transition Ecologique, l’ex-maire d’Angers Christophe Béchu a progressivement trouvé son rythme. Face aux caméras d’abord, qu’il semblait pourtant vouloir éviter dans un premier temps, puis dans l’hémicycle où sa voix s’est faite un peu plus forte dans le feu très âpre des débats qui ont agité l’Assemblée Nationale en 2023.   Un « moment Béchu » s’est même fait jour au cours des derniers mois, au point d’en faire un candidat plausible à la succession de la première ministre Elisabeth Borne. Il n’en sera rien : c’est le ministre de l’Education Nationale Gabriel Attal (34 ans) qui a finalement emporté l’adhésion de l’Elysée et rejoint Matignon mardi dernier. La veille, Béchu avait rallié Angers pour assister aux vœux de son successeur – par intérim  -à l’Hôtel de Ville, Jean-Marc Verchère. Une cérémonie au cours de laquelle l’ancien maire, devenu premier adjoint, avait choisi de se taire, pour respecter son devoir de réserve, aussi pour ne pas bousculer le protocole local. Moment où le premier acte du remaniement finissait de se jouer à Paris, et la voie vers Matignon se dégager définitivement devant Gabriel Attal. Béchu avec Attal sur le terrain des inondations La nomination du jeune ministre de l’Education Nationale a été confirmée mardi, à l’heure du déjeuner. Une décision que Christophe Béchu s’est empressé de saluer devant les caméras :  « C’est un message d’audace, un message de détermination et un message d’action qui correspondent au discours que le Président de la République a pu tenir sur la nécessité du réarmement » a dit l’actuel ministre de la Transition Ecologique, avant d’enchaîner par une seconde visite auprès des sinistrés du Pas-de-Calais, frappé la semaine dernière par une nouvelle série d’inondations. Sortie qui s’est faite avec le nouveau chef de gouvernement. Retour à Angers dès la semaine prochaine ? Pour Béchu, se pose désormais la question de son maintien au sein de l’exécutif ou d’un retour au bercail, alors que le second acte du remaniement est à l’étude pour deux ou trois jours, peut-être plus. Lundi soir à Angers, en marge des vœux formulés par Jean-Marc Verchère, l’ancien maire a exprimé son souhait de poursuivre sa mission au sein du gouvernement, conscient que son destin à Paris repose sur la seule volonté présidentielle, sur laquelle il n’a « pas de prise ». Le ministre de 49 ans a toutefois affiché sa « sérénité totale et réelle » ajoutant stoïquement que « si les choses doivent se poursuivre, elles se poursuivront. Et si elles doivent s’arrêter, elles s’arrêteront ».

[...]

A partir de samedi, le temps va progressivement s’ensoleiller au-dessus du Maine-et-Loire. La contrepartie c’est que les températures vont plonger, au moins pendant cinq jours. A l’exception que quelques brèves parenthèses de fraîcheur entre la mi-novembre et la première décade de décembre, l’automne fut plutôt doux en Anjou. Et le début de l’hiver est à l’avenant, avec des températures supérieures de 5 à 10 degrés aux normales saisonnières. Cette ambiance océanique, marquée par des pluies excédentaires depuis le 1er août, va être progressivement balayée par un système anticyclonique qui va ramener de l’air scandinave, beaucoup plus froid et sec. Du froid à partir de ce week-end à Angers Dès samedi, le ciel va donc s’éclaircir et le soleil copieusement briller tout au long de la semaine prochaine. Revers de la médaille, il va aussi geler le matin et, l’après-midi, le thermomètre dépassera rarement les 5 °C. Soit dix bonnes unités en moins par rapport à ce que les angevins, et tous les territoires français, ressentent depuis un mois. Ces conditions glaciales vont s’installer dès samedi. Mais c’est surtout dimanche que les températures matinales vont plonger : entre -2 et 5 degrés. Elles auront du mal à grimper en journée, malgré une bonne luminosité (entre 2 et 4 degrés). Localement, à Angers, Météo France annonce un lundi très froid (moins de 3 degrés depuis le matin jusqu’au soir). Le soleil de mardi devrait se lever sous des températures négatives (-2 °C). Les gelées seront évidemment plus marquées dans les campagnes. Un léger redoux devrait se manifester à partir de vendredi prochain mais, à ce stade, les données manquent pour fixer une échéance à cette première offensive hivernale. « Au-delà de sept jours à venir, l’indice de confiance est limité pour le moment à 2/5, s’accordent plusieurs météorologues. Bien sûr, dans cette ambiance froide et sèche, aucun épisode de neige n’est prévu en plaine.

[...]