Classée deuxième l’an dernier, la capitale de Maine-et-Loire a détrôné Strasbourg dans le dernier sondage annuel réalisé par le magazine L’Etudiant sur la popularité des grandes villes universitaires. Angers, bien connue pour sa qualité de vie et sa dimension humaine, qui la rend si agréables aux familles et retraites, et supportable aux automobilistes comme aux cyclistes, emportent aussi l’adhésion des jeunes, et notamment des étudiants. Leurs effectifs a beaucoup augmenté depuis une décennie et dépasse aujourd’hui la barre des 40 000 inscrits, tous établissements et filières confondus. Ils y représentent rien moins que 14% de la population, plus qu’à Nantes (9%) et un peu moins qu’à Rennes. C’est dire si leur avis compte. 2 000 étudiants interrogés Un des classements annuels du magazine L’Étudiant, dévoilé en septembre, propulse Angers en tête devant Strasbourg, qui la devançait encore en 2022. Ce palmarès résulte d’une série de sondages menés dans 46 villes françaises où le public étudiant dépasse 8 000 personnes. Au total, plus de 2 000 étudiants ont participé à cette enquête conduite entre mars et août 2023. Pour établir ce hit-parade, qui complète le classement général dominé par Montpellier, Strasbourg et Rennes, les répondants ont été invités à évaluer divers critères liés à leur ville : son dynamisme, son coût de la vie et le budget nécessaire pour s’y établir et y consommer, l’ambiance générale, le confort, ainsi que sa cote auprès de la population estudiantine : une des questions qui leur était posée leur demandait notamment s’ils étaient prêts à recommander Angers à leurs homologues ou à de futurs bacheliers dans l’optique de leur projet à venir dans l’enseignement supérieur. Le classement final a été établi en se basant sur le taux de recommandation exprimé par les étudiants, soit 98,19% pour l’ancienne Cité du Roi René. Ce classement fournit des informations précieuses sur les sensibilités de ces jeunes à l’égard de leur environnement urbain, et la manière dont ils le perçoivent au quotidien. Angers figure régulièrement en tête d’autres palmarès mesurant la popularité et la qualité de vie de grandes villes étudiantes. C’était encore le cas en 2020, sur la base d’autres critères : Les qualités d’Angers selon les étudiants La première place d’Angers est acquise au détriment de Strasbourg, qui occupait cette position lors de l’édition précédente en 2022. La capitale alsacienne hérite d’un taux de recommandation de 97,79 %. La troisième place est occupée par Rennes, plébiscité par 97,71 % des sondés. Selon le magazine l’Etudiant, les jeunes angevins interrogés, qu’ils soient originaires du territoire ou issus d’un département limitrophe, ou extérieur à la Région Pays de la Loire disent apprécier la ville pour sa « taille humaine » et son « dynamisme ». Certains ont souligné les atouts d’une « petite ville offrant de nombreuses activités » et « exceptionnellement riche sur le plan culturel ». D’autres ont mis en avant la « douceur angevine » comme l’un des aspects positifs de la ville.

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Le temps fort de campagne de sensibilisation au cancer du sein se déroulera le dimanche 8 octobre au Lac de Maine. Créé aux Etats-Unis au milieu des années 1980 « Octobre Rose » a mis un certain temps à traverser l’Atlantique et à s’imposer comme un temps fort des calendriers en Europe. En France, l’évènement a fait son apparition -encore très timide – en 1994 et donné lieu à une première campagne organisée par le groupe Estée Lauder et le magazine féminin Marie-Claire. A Angers, comme dans l’ensemble des villes de province en France, l’opération, destinée à sensibiliser au cancer du sein, et recueillir des fonds pour soutenir les malades et faire avancer la recherche médicale, s’est installée à partir de 2010, date de la création de Comité Féminin 49, affilié à une fédération nationale qui regroupe des associations engagées dans le dépistage des cancers du sein, de l’utérus, du côlon et du rectum. Du sport et des manifestations pendant un mois Octobre Rose qui, comme son nom l’indique, s’étend sur une période d’un mois et se manifeste visuellement par l’utilisation de la couleur rose (le ruban, par exemple) a pris une dimension populaire grâce à ses actions sportives, surtout ses courses à pied, concentrées sur une journée nationale. A Angers, les épreuves de la campagne 2023 se dérouleront le dimanche 8 octobre, sur le site du Lac de Maine. Seules conditions pour participer : le versement d’une contribution de 12 euros (adulte), 8 euros (pour les moins de 25 ans), une somme qui vous permet de retirer un tee-shirt rose siglé et un bracelet à porter le Jour J. Le programme sportif à Angers Les participants ont le choix entre une course ou une marche de 5 km (une boucle) ou 10 km (deux boucles) autour du Lac de Maine. 10h-11h: course 111h-12h: course 213h-15h: marche 1 15h-17h: marche 2 (Famille)10H30 : paddle 1 – 14H30 : paddle 2 Le retrait des tee-shirt se déroule jusqu’au samedi 23 septembre aux Galeries Lafayette (de 10 à 19 heures), ou le samedi 30 septembre, lundi 2 et samedi 7 octobre au magasin Leroy Merlin (route d’Angers, à Saint Barthélémy d’Anjou, de 9h30 à 19h30). Le cancer du sein est l’un des types de cancer les plus courants chez les femmes à travers le monde (plus de 2 millions de cas), et le dépistage précoce joue un rôle essentiel dans la détection et le traitement efficaces de la maladie. Octobre Rose vise donc à rappeler l’importance de la prévention, du dépistage et du soutien aux personnes touchées par le cancer du sein. Pendant le mois d’octobre, les monuments, les bâtiments publics et les sites emblématiques se parent ou s’illuminent de rose pour soutenir la campagne et la collecte. C’est un rappel visuel puissant de l’importance de cette cause et de la nécessité de rester vigilants dans la lutte contre le cancer du sein.

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La capitale du Maine-et-Loire confirme son statut de « ville où il fait bon vivre « : elle se positionne sur le podium d’un classement établi par le Journal du Dimanche. Avec ses 150 000 habitants, Angers est un peu plus qu’une ville moyenne, et un peu moins qu’une grande métropole. Un juste milieu qui explique sans doute l’attractivité qui la caractérise depuis quelques années et alimente son « boom » immobilier, résultat d’un solde migratoire très favorable. Régulièrement, la capitale de l’Anjou, réputée pour sa dimension à taille humaine, la densité de ses espaces verts sur l’ensemble de son territoire urbain, et la douceur de ses mœurs et de son climat (une notion largement relayée par les médias) se distingue dans les classements des villes françaises « où il fait bon vivre » réalisés par le magazine l’Express. Un statut confirmé par un autre palmarès, établi cette fois par le journal du Dimanche : Angers y apparaît en troisième position (qu’elle ravit à La Rochelle), derrière Bayonne et Annecy, deux communes sans doute plus touristiques, et aussi moins tentaculaires qu’elle (respectivement 51 000 et 130 000 habitants). Dans cette liste très large, le JDD a répertorié l’ensemble des municipalités de plus de 2 000 habitants et évalué leur qualité de vie à partir d’un best of de critères socio-économiques, mais aussi environnementaux fréquemment cités par les français pour juger de leur confort au quotidien. L’hebdomadaire dit s’être fondé sur quelque 183 données issues d’enquêtes officielles, dont 152 portent directement la situation des communes étudiées, les 21 autres sur celle de leur département. L’attractivité d’un territoire se mesure notamment à sa capacité à créer des emplois et à innover en se positionnant sur des secteurs émergeants (high tech par exemple). Une ville bien pourvue en commerces et services publics, mais aussi en loisirs culturels ou sportifs, fait immanquablement la différence par rapport à des bassins dévitalisés. Le niveau de sécurité est aussi décisif, tout comme la diversité et la densité de l’offre éducative, le niveau des établissements de santé, des politiques de solidarité, des équipements de transport. En combinant tout cela, le chef-lieu du Maine-et-Loire se hisserait au troisième rang des villes françaises les plus agréables à vivre, voire à habiter, bien que le logement y soit de moins en moins accessible, même pour la classe moyenne. Raison pour laquelle la zone périurbaine d’Angers est si prisée. En première couronne, les plus grosses communes de l’agglomération figurent d’ailleurs dans le classement du JDD : Avrillé (229e), Trélazé (271e), Les Ponts-de-Cé (398e) et Saint-Barthélemy-d’Anjou (410e).

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Le magazine L’Etudiant pointe un manque de doctorants et des tarifs de transports trop peu avantageux pour des jeunes. En dix ans, le nombre de bacheliers inscrits dans un cursus d’enseignement supérieur à Angers a progressé de + 22%. Preuve que la ville a su diversifier et adapter son offre à l’évolution des besoins et des attentes socio-professionnelles, dans un cadre urbain qui jouit depuis longtemps d’une excellente réputation, partagée entre dynamisme et qualité de vie : un total de 599 formations est comptabilisé sur le territoire et l’auteur de l’enquête y recense jusqu’à 42 700 étudiants, soit 18% de la population locale..Néanmoins, Angers perd une place au profit d’Aix-Marseille et sort symboliquement du Top 10 des meilleures villes universitaires, comme en 2018. Un classement dominé par Toulouse, Lyon et Rennes (Nantes conserve sa cinquième place). Qualité de la « vie étudiante » Ces résultats, qui traduisent une évaluation par « critères », avec leur part d’arbitraire, se fondent sur un certain nombre d’indicateurs relatifs à la richesse quantitative et qualitative des formations supérieures, et à l’environnement économique et social du territoire où elles sont dispensées (emploi, transport, logement, climat), autant de facteurs à même de conditionner la qualité de vie de ce public majoritairement jeune qui ne perçoit pas ou peu de revenus professionnels.Angers monte sur le podium national (2ème) dans la catégorie « formation » (qualité, diversité) et figure parmi les villes françaises les plus performantes (6 ème) dans son offre de services proposés aux étudiants (accueil, initiatives locales, culture etc…). En revanche, il recueille des résultats plus mitigés dans deux secteurs clés, les débouchés (emploi) et l’attractivité. Dans ce dernier registre, deux « défaillances » retiennent particulièrement l’attention des enquêteurs : la faible part d’étudiants en 3e cycle et de doctorants et un nombre encore trop peu important d’étudiants internationaux dans les universités (hors réseau Erasmus). Le magazine épingle aussi « des tarifs d’abonnement aux transports publics » peu compétitifs : « Les étudiants doivent débourser 240 euros par an pour profiter des bus et tramways » signale l’enquête. En revanche, Angers sauve la mise dans le secteur non moins crucial du logement, et notamment sur le marché de la location de studios qui affichent des loyers plus modérés qu’à Nantes ou RennesPour rappel, l’Etudiant a passé au crible un total de 44 unités urbaines au sein desquelles il distingue les métropoles (plus de 40000 étudiants), les grandes villes (de 20000 à 40000) et les villes moyennes (de 8000 à 20 000). Ce large périmètre relativise la perte de points d’Angers dans cette édition 2020. La capitale reste tout de même bien positionnée au classement général (11ème).

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La capitale du Maine-et-Loire, dirigée depuis 2014 par Christophe Béchu se donne douze ans pour atteindre son objectif. Angers, ville du futur…avant les autres ? C’est l’ambition affichée par Christophe Béchu, candidat à sa propre succession lors des prochaines élections municipales. Le maire a annoncé un volumineux programme qui vise à faire du territoire urbain qu’il administre une « smart city », un concept un peu « fourre-tout » qui croise des considérations technologiques et des enjeux environnementaux. 100 millions d’euros d’économies ? Derrière le slogan, il y a des actions concrètes destinées à composer une vitrine de rayonnement national, voire davantage, « de ce que peut un territoire intelligent à la française » avait affirmé Christophe Béchu après que les instances de l’agglomération d’Angers (qu’il dirige également) a sélectionné un consortium conduit par Engie pour mener à bien ce vaste chantier. Ce passage à la ville connectée se matérialisera notamment par l’installation de puces électroniques et de capteurs visant à moduler le fonctionnement des équipements urbains en fonction des besoins réels des citadins. Plus de 40 000 lampadaires vont être équipées de détecteurs de présence et d’ampoules LED qui se déclencheront sitôt qu’une voiture passe ou qu’un piéton se manifeste. Si la chaussée est déserte en revanche, la luminosité sera réduite ou éteinte. L’objectif d’une telle mesure est économique et environnementale : la facture d’électricité de la Ville pourrait être réduite de plus de 60%. « A terme, c’est aussi la signalisation et la circulation routière qui s’en trouveront améliorées » explique le maire d’Angers au magazine L’Express. Un dispositif analogue sera installé sur les conteneurs à ordures, les canalisations, et les jardins publics où fleuriront, ici ou là, des capteurs d’humidité afin de réduire la consommation d’eau. Cette importante panoplie numérique sera déployée progressivement sur une période de douze ans. A l’image de Dijon qui vient d’engager un chantier comparable, Angers souhaite devenir une référence nationale et un exemple pionnier dans le registre très disputé de la Smart City ou de « ville intelligente » . Elle compte faire ainsi 100 millions d’euros d’économies en 25 ans.

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La capitale de Maine-et-Loire fait son retour dans le top du 10 du palmarès établi par le magazine L’Etudiant. A intervalles réguliers, Angers disparaît puis réapparait dans la liste des dix « meilleures » villes étudiantes publié chaque année par le premier magazine consacré à ce public. Cette édition 2019 est favorable à la Cité des bords de Maine qui rebondit dans la plus haute partie du palmarès et, du haut sa dixième place, vient titiller des métropoles comme Bordeaux (9ème) ou Strasbourg (7ème), et même Paris (8ème). Sur quels critères Angers fait-elle la différence par rapport à des mastodontes comme Marseille, Lille ou Nice, moins bien positionnés au classement général? Le niveau de satisfaction exprimé par les principaux concernés, les étudiants, est à ce titre évocateur : le chef-lieu de Maine-et-Loire bénéficie d’un taux de recommandation de 97%, comme Nantes ou Lyon, un chiffre presque deux fois plus important que la capitale (51%) ou Nice (67%) impacté par un marché locatif très tendu qui grève le budget de ces jeunes candidats à un premier logement (1 point sur 10 pour la première, 3/10 pour la seconde). Dans cette catégorie cruciale, qui conditionne le sentiment de bien- être de ce public encore inactif (sur le plan professionnel) et très dépendants de l’aide familiale et des petits jobs alimentaires, Angers est beaucoup mieux noté (8/10) : « le secteur est peu onéreux » confirme l’enquête. Et de préciser que « l’offre de studios bien fournie permet de contenir les loyers dans des limites raisonnables » (370 euros en moyenne). C’est moins bon en revanche dans le parc social universitaire : avec une capacité estimée à 12 lits pour 100 étudiants dans le périmètre de l’agglomération, les résidences CROUS représentent une alternative insuffisante. Près de 60% de réussite en Licence Dans l’évaluation réalisée par le magazine L’Etudiant, Angers se distingue sur plusieurs points répartis dans cinq critères principaux : pour ce qui relève de l’attractivité, la ville est saluée pour l’évolution positive du nombre d’inscriptions dans ses différents campus depuis dix ans (41 000 aujourd’hui), et pour sa proportion d’étudiants étrangers issus du programme Erasmus (7/10). Dans la catégorie « formation », Angers est crédité de deux 10/10 pour la densité de son offre et son taux de réussite en licence (bac +3, 57,40%). Concernant la « vie étudiante », neuf points lui sont attribués en récompenses des initiatives locales développées en vue d’améliorer l’accueil des jeunes, leur accès à la culture (cartes ou chéquiers culture) et à l’ensemble des services qui leur sont spécifiquement dédiés, via des applications mobiles et des sites internet. D’un point de vue plus globale encore, la capitale angevine est présenté comme un tremplin crédible pour les étudiants qui s’y forment : le taux de chômage, bien que supérieur à ceux de Rennes ou Nantes, est raisonnable et laisse entrevoir la possibilité de construire, sur place, une carrière et un avenir professionnels.

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Selon l’Express, à l’origine de nouvelle palmarès des villes françaises où il fait bon vivre, la capitale du Maine-et-Loire concentre une série d’atouts qui en font un territoire urbain équilibré entre dynamisme et paisibilité. A défaut de prendre le dessus sur les performances économiques de ces deux grosses voisines, Nantes et Rennes, Angers se distingue, une nouvelle fois, comme la meilleure des villes « à taille humaine », suffisamment grandes et ouvertes pour ne pas être ennuyeuses, et convenablement dotées en équipements et services publics pour être rassurantes. Dans le dernier et désormais très fameux palmarès de L’Express, qui classe une centaine d’agglomérations en fonction de leur capacité à offrir un capital de « bien vivre et de bien être » à ses habitants, Angers ressort en tête de la catégorie plus représentative de cette évaluation, celle qui met en exergue ce sentiment collectif d’appartenir à un territoire équilibré où rien ne manque, moins les excès en tous genres inhérents aux très grandes villes. Un climat doux L’examen des différents critères relatifs à cette thématique place la cité des bords de Maine au premier rang, devant de agglomérations qui, à une exception près (Toulouse, classé 8ème) lui sont comparables en taille et en nombre d’habitants (entre 150 000 et 300 000). Dans l’ordre, le Top 10 comprend Dijon (Côte-d’Or), Pau (Pyrénées-Atlantiques), Limoges (Haute-Vienne), Brest (Finistère), Tours (Indre-et-Loire), Poitiers (Vienne), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et Rennes (Ille-et-Vilaine). Pour les auteurs de L’Express, qui ont travaillé sur des données officielles fournies par l’Insee, le CGET (ex-Datar) et son Observatoire des territoires, mais aussi les ministères de l’Intérieur, de la Santé et de l’Education nationale, ces villes ont toutes en commun d’être parvenues à une sorte de point d’harmonie que le magazine définit par cette remarque de synthèse: « Si leurs atouts ne sautent pas aux yeux, elle présentent en réalité peu de défauts ». C’est le cas d’Angers dont l’offre en infrastructures rivalise avec celle des grandes métropoles : CHU, universités, salles de spectacles, équipements sportifs avec en prime…un gage de visibilité nationale assurée par son équipe de football en Ligue 1 ! Son climat (au sens propre du terme), jugé paisible, joue en sa faveur, comme la richesse de son tissu associatif, créateur de liens, et ses bons résultats en matière de lutte contre la délinquance. L’un des huit critères principaux passés ua crible par l’hebdomadaire dans cette thématique  baptisée « Je vis » englobe une série d’indicateur : « un environnement sain, avec une qualité de l’air et un bilan carbone satisfaisants, peu de sites industriels dangereux, un bon réseau cyclable, un territoire préservé de la bétonisation ».    

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Leader l’an dernier du classement établi par l’Express, la capitale de l’Anjou est désormais dépassée par Rennes et Limoges. Ce résultat décevant est-il imputable, sinon en totalité du moins en partie, à la majorité municipale actuelle ? Cote en léger repli pour Angers, habitué depuis plusieurs années à truster les meilleures places du fameux palmarès dressé par le magazine L’Express qui mesure régulièrement le degré de bien-être à la fois personnel et professionnel des citadins français. Leader en 2017 de la première catégorie, la ville dirigée depuis quatre ans par Christophe Béchu décélère en troisième position, devancée désormais par Limoges (+1) et surtout Rennes qui bondit littéralement, passant du 7ème rang à la plus haute marche du podium. Si ce résultat ne traduit en rien une dégringolade, le symbole qu’il crée dans le microcosme municipal a été rapidement saisi au bond par l’opposition de gauche qui voit dans le déclassement opéré par l’hebdomadaire les signes d’une « perte d’attractivité liée à l’absence d’une véritable stratégie de développement ». Ces arguments purement politiques , assénés à deux ans des prochaines élections, sont-ils recevables ? Des résultats en décalage dans le temps Le palmarès de L’Express se fonde sur plusieurs critères relatifs au cadre de vie, à l’éducation, aux prix de l’immobilier, à l’accès aux soins et à la sécurité. Sont notamment pris en compte, pêle-mêle, la proximité des lieux de villégiature, à la mer ou à la montagne, les bonnes ou mauvaises dispositions du climat (avec le nombre d’heures d’ensoleillement), le dynamisme de l’offre culturelle, le taux de réussite au baccalauréat, l’effectif étudiant, le taux de délinquance, le niveau des loyers et la valeur global d’un logement ancien à la vente. Or la plupart des paramètres ne sont pas mesurés à l’instant T : outre les aléas météorologiques qui, jusqu’à preuve du contraire, échappent à la volonté des élus, les chiffres de la sécurité remontent à 2015, un an seulement après la prise de fonction du maire actuel. Certains relevés sont même antérieurs à son mandat, comme la part de la population recensée dans les transports en commun (2013), les résultats du bac (2013-2015) ou le taux de pauvreté (2013). La comptabilisation des étudiants couvre, quant à elle, la période 2014-2015. En définitive, les données les plus récentes portent sur l’immobilier (2017) et la qualité de l’air (2016-2017). Parmi les indicateurs qui déterminent l’attractivité économique du territoire, catégorie dans laquelle Angers perd une place (19ème), il y a le taux de chômage, tel qu’il s’établissait…au 31 décembre 2016, le nombre total d’emplois (2015) et son évolution entre 2005 et 2015, la part des cadres dans la population active (2013), le taux d’insertion des jeunes (2013) et le revenu médian par habitant (2013).

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La ville aux 22 000 étudiants revient dans le Top 10 des cités universitaires les plus attractives. Angers vient de gagner une place au classement dressé par le magazine l’Etudiant : chaque année, le palmarès mesure la performance des grandes villes dans leur capacité d’accueil et de services à disposition des nouveaux bacheliers qui entament un parcours dans l’enseignement supérieur. Avec 98 points, la capitale angevine décroche la dixième place au détriment de Poitiers qui en perd deux. Devant, c’est Lyon qui domine le podium avec Grenoble et Toulouse. Suivent Montpellier (4ème), Rennes (5ème), Bordeaux (6ème), Nantes (7ème), Paris (8ème) et Strasbourg (9ème). Angers, qui a gagné 7 022 étudiants en dix ans, se distingue par un bon taux de réussite en licence, la densité de son catalogue d’initiation et d’apprentissage et la qualité de vie offert à ces jeunes en formation. L’Etudiant cite notamment des initiatives municipales, comme les chéquiers de réductions et d’accès gratuits, équipement sportifs et services divers offerts aux nouveaux venus. Le magazine évoque aussi « les tarifs préférentiels » négociés dans les restaurants, les salles de jeux et certaines enseignes commerciales, soit un gain total estimé à « 250 euros en gratuité et réductions ». Au crédit d’Angers encore : l’aide au financement du permis de conduire aux étudiants âgés de 18 à 25 ans, l’évènement « campus days » organisé à chaque rentrée en guise de bienvenue et l’efficacité de la Maison de la jeunesse locale.

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