Le rapport statistique annuel du Secours catholique, « État de la pauvreté en France 2023 », met en exergue des tendances préoccupantes sur la situation sociale de nombreuses personnes dans le Maine-et-Loire. Elle rejoignent les constats dressés au niveau national. Les femmes plus touchées par la pauvreté Dans le Maine-et-Loire, 60,9 % des bénéficiaires du Secours catholique sont des femmes, contre 39,1 % d’hommes : « Celles qui travaillent sont moins bien payées, plus souvent à temps partiel subi, et leurs carrières hachées se traduisent par de faibles retraites » indique le Secours Catholique. La part des femmes en situation de monoparentalité, catégorie plus exposée à la précarité, a augmenté de 10 % en dix ans. Plus d’un tiers des personnes en difficulté mont moins de 40 ans Les individus âgés de 25 à 39 ans sont les plus touchés par la pauvreté dans le département, représentant 40,5 % des bénéficiaires. Statut d’Emploi et d’Inactivité Inactivité Prédominante : 65,2 % des personnes qui poussent la porte du secours Catholique sont au chômage, privées d’emploi en raison d’inaptitudes ou parce qu’elles n’ont pas le droit de travailler. L’association accueille également des retraités, des actifs en préretraite, des femmes au foyer, en congé maternité ou des étudiants. Emploi et Chômage : 19,7 % des bénéficiaires ont un emploi, tandis que 15,1 % sont au chômage.

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L’accalmie n’aura été que temporaire. Suite à la tempête Ciaran qui a frappé récemment, une autre perturbation, la tempête Domingos, menace désormais l’ouest de la France. Elle est attendue pour déferler sur la région dans la soirée du samedi 4 novembre. En prévision de son impact, onze départements ont été catégorisés sous une vigilance orange, indiquant des conditions météorologiques potentiellement dangereuses. 🟡 Le #MaineEtLoire est placé en #vigilancejaune depuis ce matin pour risque de vents violents et pluies-inondations et ce jusqu'à demain matin ⚡️Il sera également en vigilance jaune orages à partir de 15h00 ce samedi ⚠️ Soyez vigilants et tenez-vous informés sur @meteofrance pic.twitter.com/2ySsi6nWFo — Préfet de Maine-et-Loire 🇫🇷🇪🇺 (@Prefet49) November 4, 2023 Le département du Maine-et-Loire, bien que moins exposé que d’autres, reste sous une vigilance jaune. Cependant, il n’est pas à l’abri des intempéries, avec des vents qui pourraient souffler jusqu’à 90 km/h, particulièrement dans le sud du département. Météo France anticipe également la survenue d’orages et de précipitations pluvieuses sur l’ensemble du territoire du Maine-et-Loire au cours de la soirée. Il est à noter que le sud de la France demeure le seul secteur qui devrait être totalement à l’écart de cette nouvelle offensive météorologique.

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Selon Météo France, les rafales devraient atteindre 100 km/heure dans la soirée de mercredi 1er novembre. La Toussaint s’annonce agitée et pluvieuse. La faute à une dépression qui, depuis l’Atlantique, va envoyer de grosses quantités de précipitations sur le continent, accompagnées d’une tempête dont le pic est attendu mercredi soir au-dessus de l’Anjou. Météo France annonce des rafales jusqu’à 100 km/heures dans la région : le phénomène, précédé par une ambiance pluvieuse et venteuse qui se fera sentir et entendre dès mardi soir, devrait se déclencher assez tard le 1er novembre (aux alentours de 22 ou 23 heures) et se poursuivre une bonne partie de la nuit. Entre-temps, l’Anjou aura connu une brève et relative accalmie, avec moins de pluie dans la journée de mercredi mais un vent tout de même très sensible (60 km/h annoncés). Ces 24 prochaines heures, cet épisode devrait enregistrer un cumul de pluie d’une bonne vingtaine de millimètres. Cette ambiance très humide, doublée d’une tempête baptisée « Ciaran », conduit Météo France a lancé un appel à la vigilance : sur les sols imbibés d’eau et instables, le risque de chutes d’arbres n’est pas à exclure. Octobre a été deux fois plus pluvieux que la normale (111 mm de précipitations mesurés à la station de Beaucouzé, contre 67 habituellement).

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L’Insee vient de dresser un bilan de la natalité sur l’ensemble de l’année 2022 et le premier semestre 2023. Le phénomène est sensible en Europe, mais plus modéré dans l’Hexagone. C’est pourtant un fait : les français font moins de bébés. Les derniers chiffres collectés par l’Insee portant sur  la totalité de l’année 2022, et les six premiers mois de 2023, confirment que le repli frappe toutes les régions, même si des disparités, voire des exceptions, existent entre les territoires. A l’échelle nationale, le ralentissement de la natalité s’élève sur la période à -3% chez femmes âgées de 25 à 29 ans par rapport à 2010, et à -4% dans la tranche d’âge suivante (30 à 34 ans). La crise sanitaire a freiné la natalité Ces mauvais chiffres font suite à un redressement observé en 2021, embellie consécutive à la sortie progressive de la crise sanitaire qui, dans sa phase la plus dure (2020), avait éteint les envie de parentalité de nombreux ménages : Plus spécifiquement, 726 000 naissances ont été comptabilisées en France, soit une diminution de -2,2% sur un an. Rapporté à 2010, année où les chiffres de la natalité avaient atteint leur dernier pic, la baisse est plus significative (-13%). Elle culmine à -20,8% depuis 1971, année où la natalité était à son plus haut niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ces statistiques démontrent que la France fait face à une baisse très nette de la natalité, phénomène dont les implications démographiques et économiques sont bien connues : la population active va irrémédiablement baisser par rapport au nombre de retraités, et le secteur des services aux seniors faire face à des demandes accrues. Moins d’enfants en Maine-et-Loire, plus en Mayenne Localement, les régions qui accusent les plus fortes baisses depuis début 2022 sont, dans l’ordre, le Grand Est (-3,2%), la Bretagne (-3,1%), Auvergne-Rhône-Alpes (-2,9%), Ile-de-France (-2,4%) et Bourgogne-Franche-Comté (-2,4%). Les Pays de la Loire se situent dans ce wagon de tête (-2,6%). Un dynamique négative qui confirme des tendances annuelles dégagées par l’Insee en janvier dernier : l’Institut y comptabilisait une très forte baisse de la natalité en Maine-et-Loire (-3,9%) et en Loire-Atlantique (-4%). Dans la région, seule la Mayenne faisait exception, avec une croissance de +2,3%. Les mêmes chiffres établissent à 1,82 le nombre d’enfant par femme en Pays de la Loire, moyenne qui grimpait encore à 2,13 il y a une dizaine d’années. Dans ce registre, la Mayenne tire également son épingle du jeu (2,06 enfant par femme sont recensés dans le département).

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Le chef de l’Etat a confirmé le déploiement de 238 nouvelles unités sur le territoire national : Angers et son département vont en récupérer trois. Seize ans après la mise en œuvre de la RGPP (Révision générale des politiques publiques), qui s’était soldée notamment par des coupes dans les effectifs de la police et de gendarmerie, l’Etat revoie sa copie et remet des militaires sur le terrain.  En déplacement à Tonneins (Lot-et-Garonne) avec le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, et le directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, le Président de la République Emmanuel Macron a confirmé la création de 238 nouvelles brigades de gendarmerie en zone rurale ou péri-urbaine, dans tous les départements, en métropole comme dans les DOM. Cette annonce fait suite à une promesse formulée début 2022, dans laquelle le Chef de l’Etat avait affirmé sa volonté de renforcer la présence des forces de l’ordre dans tous les territoires afin d’intensifier la lutte contre la criminalité et les faits de délinquance, à l’origine d’une insécurité croissante à l’intérieur comme en dehors des ville. Plus de 2 000 gendarmes supplémentaires dans toute la France Ces 238 nouvelles brigades viendront compléter les 3 049 brigades existantes : elle représentent un surcroît d’effectif de 2 144 gendarmes. De plus, chaque année, plus de 300 militaires seront formés pour rejoindre ces nouvelles unités. Les unités déployées se diviseront en deux catégories : 145 unités mobiles, équipées de véhicules armés et composées de six gendarmes, et 93 brigades fixes, qui seront logées dans des bâtiments nouvellement construits ou réhabilités, avec un effectif de dix gendarmes. L’objectif de cette initiative est double : d’une part, renforcer la sécurité « en bas de chez vous », répondant ainsi à une attente importante des citoyens en assurant une présence plus marquée des forces de l’ordre dans les zones rurales et péri-urbaines. D’autre part, elle contribuera à renforcer le maillage territorial, assurant ainsi une couverture géographique plus étendue par les forces de gendarmerie. Trois unités supplémentaires en Maine-et-Loire Selon la préfecture de Maine-et-Loire, ces nouvelles brigades, qu’elles soient fixes ou mobiles, offriront aux habitants divers services publics, notamment l’accueil du public, l’assistance aux victimes, la possibilité de déposer des plaintes, et contribueront à renforcer la présence des forces de l’ordre sur le territoire. Dans notre département, ces trois nouvelles brigades seront mobiles et viendront renforcer les 37 brigades de gendarmerie déjà installées dans le Maine-et-Loire. Elles seront implantées à Beaupréau-en-Mauges, Sainte-Gemmes-sur-Loire et Val-d’Erdre-Auxence.

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Après de forte baisses en 2020 et 2021, le nombre de faillites augmentent brutalement depuis l’an dernier dans le département. Un phénomène attendu dans la mesure où il coïncide avec l’extinction des aides publiques et autres reports de paiements mis en place durant la crise sanitaire. 277 dépôts de bilan ont été enregistrés entre janvier et juillet 2023 par le tribunal de commerce d’Angers. C’est déjà presque autant que l’ensemble de faillites comptabilisées sur l’ensemble de l’année 2022 (304). Un chiffre qui, au rythme actuel, sera sans doute dépassé à la fin de l’exercice. Rien d’alarmant pour autant. 80% de liquidations judiciaires La courbe ne révèle pas  l’émergence d’une crise aussi grave et violente que celle de la période 2009-2010, la plus destructrice d’emplois depuis 1945. Les spécialistes s’accordent à dire qu’elle traduit davantage un retour à la normale, un correctif après la parenthèse exceptionnelle de la pandémie de Covid-19. Les 277 dossiers de cessation de paiement réceptionnés par les juges consulaires au premier semestre 2023 ont très majoritairement donné lieu à des liquidations judiciaires (80% des cas), soit des arrêts d’activité définitifs, pour 49 redressements, procédure qui vise à mettre en place une série de mesures destinées à apurer les dettes et permettre à l’entreprise de redémarrer des bases assainies, parfois au prix de lourdes suppressions de postes. 10 « sauvegardes » ont été prononcées : il s’agit de recours que peuvent saisir les établissements afin de réorganiser leur modèle et honorer leurs créances à seule fin d’éviter le dépôt de bilan : les structures placées en sauvegarde par un tribunal de commerce rencontrent donc des difficultés économiques sans se trouver pour autant en cessation de paiement. Un millier de salariés concernés L’ensemble des entreprises suivies par le tribunal de commerce de janvier à juillet représente un effectif de mille salariés environ. C’est beaucoup, 30% de plus que sur la même période en 2019, dernier exercice de référence avant l’émergence de la Covid. : l’importance du chiffre s’explique notamment  par la banqueroute de grosses structures, comme le promoteur immobilier Carréneuf (85 salariés), liquidé en mars 2023. D’autres procédures, dites de « prévention », s’enclenchent également en faveur des entreprises qui, souhaitent, elles aussi, éviter le dépôt de bilan. Elle conduisent notamment les juges consulaires à nommer un mandataire ou un conciliateur pour accompagner le dirigeant dans son objectif de redressement. 112 demandes ont été examinées au cours du premier semestre 2023, presque deux fois plus par rapport à 2019 (57). Les motifs qui ont fragilisé les entreprises depuis 2022 sont nombreux : la fin des aides publiques qui leur avaient permis de soutenir leur trésorerie lors du ralentissement économique de la période Covid, le remboursement des Prêts garantis par l’Etat (PGE) mis en place aux aussi pendant la crise sanitaire pour permettre aux PME/TPE de disposer d’argent frais. A cette longue période d’incertitudes a succédé une conjoncture d’inflation, la crainte d’une pénurie d’énergie en lien notamment avec la guerre en Ukraine, accompagnée d’une hausse spectaculaire des prix, et les prémices d’un krach immobilier.

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Angers et son département n’échappent pas au fort ralentissement de l’activité qui frappe le secteur du logement depuis plusieurs mois. Une tendance lourde qui devrait se poursuivre. Un cycle presque infernal. Des conditions d’accès au crédit qui se resserrent. Une demande qui baisse. Des offres disponibles encore trop chers, mais des vendeurs qui, de guerre lasse, se résolvent à réduire leurs prix. Voilà, à grands traits, le tableau du marché immobilier depuis presque un an. Cette conjoncture, qui fait suite à une décennie euphorique, marquée par un boom du crédit et une inflation record qui a culminé jusqu’à la veille de la pandémie de la Covid, se fait sentir à Angers comme ailleurs. Un marché au ralenti Un bilan vient d’être dressé par la Chambre interdépartementales des notaires de Maine-et-Loire, Mayenne et Sarthe. Premier chiffre à retenir, le plus frappant, la baisse du nombre de transaction entre juillet 2022 et juin 2023 : elle est de l’ordre 20%. Un niveau qui traduit un ralentissement réel, même si, dans l’absolu, le nombre de ventes restent encore élevés (il n’ y pas lieu de parler de « krach »). Marlène Thébault, notaire à Mauges-sur-Loire et présidente de la chambre interdépartementale des notaires du Grand Anjou, explique cette baisse par le durcissement des conditions d’accès au crédit immobilier, matérialisé par une hausse continue des taux d’intérêt depuis deux ans.Deux catégories de population ont subi les effets de ces mesures restrictives : les couples de moins de 30 ans, primo-accédants, dont les revenus mensuels oscillent entre 3 000 et 3 500 €, ainsi que les seniors de plus de 50 ans.Toutefois, ceux qui parviennent à convaincre leur banque de financer leur projet immobilier réalisent toujours une bonne affaire : investir dans la pierre en recourant à l’emprunt reste une opération rentable, les taux immobiliers étant inférieurs au rythme de l’inflation actuelle qui oriente à la hausse la courbe générale des prix. Grosse inflation immobilière en Maine-et-Loire depuis cinq ans Les chiffres livrés par les notaires révèlent le niveau d’emballement du marché du logement au cours de ces dernières années. Des prix qui, pour l’heure, reste élevé malgré le tassement de la demande. Dans le département, le prix médian par mètre carré a connu une augmentation significative de 70,7 % sur une période de cinq ans, et une croissance de 59,3 % sur une décennie pour les appartements anciens. En ce qui concerne les maisons, les hausses sont également notables, atteignant respectivement 37,9 % sur cinq ans et 31,6 % sur dix ans.

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Depuis plusieurs années, l’enseigne a l’habitude de casser occasionnellement les prix de son carburant. Quand auront lieu les prochaines opérations à Angers et dans l’ensemble du Maine-et-Loire ? Emboîtant le pas à Total Energies, qui détient un tiers du marché des stations-service en France où le maintien d’un plafonnement à 2 €/l vient d’être confirmé, Intermarché a annoncé sa décision d’écouler son carburant à prix coûtant lors d’opérations ponctuelles programmées un week-end par mois jusqu’à la fin de l’année (un vendredi et un samedi). Essence à prix coûtant : les dates à retenir en Anjou Les dates prévues pour cette offre spéciale sont les suivantes : les 29 et 30 septembre, les 27 et 28 octobre 2023, les 24 et 25 novembre, ainsi que les 15 et 16 décembre. Pendant ces périodes, les stations-service du troisième distributeur français ne réaliseront aucune marge nette sur la fourniture de carburant, permettant ainsi aux automobilistes de bénéficier de tarifs avantageux pour l’essence et le diesel. Cette initiative vise aussi à attirer davantage de clients dans les stations-service Intermarché, et à compenser le manque-à-gagner par un surcroît de volume vendu. L’enseigne de distribution dispose de plusieurs pompes à Angers, dans les quartiers de La Roseraie (boulevard Jacques Millot), et Mollières (rue Michel Seurat), non loin du Lac de Maine. On en trouve également à l’intérieur du territoire de l’agglomération, aux Ponts-de-Cé. En dehors de cette unité urbaine, Intermarché est implanté à Saumur, Beaufort-en-Anjou, Chalonnes-sur-Loire, Ingrandes, Mauges-sur-Loire, Val d’Erdre-Auxence, Noyant, Doué-en-Anjou. Cette stratégie se veut une réponse aux concrètes au gouvernement qui multiplie depuis plusieurs mois les appels du pieds en direction des grandes surfaces afin qu’elles baissent leurs prix, prioritairement sur le produits sensibles et essentiels, telle que l’essence et l’alimentaire. Du carburant vendu à perte à partir de décembre ? « Intermarché s’engage à défendre le pouvoir d’achat des consommateurs en proposant des dispositifs qui répondent à tous les besoins du quotidien. Rendre accessible le carburant est essentiel, les opérations de carburant à prix coûtant contribuent à aider les Français à résister à l’inflation » explique Christophe Chineau, Président d’Intermarché. Début octobre, le gouvernement va présenter un projet de loi sur les négociations commerciales entre les supermarchés et leurs fournisseurs de l’agro-industrie, qui proposera notamment d’autoriser les grandes enseignes à vendre leur carburant à perte. Si cette mesure non contraignante est adoptée par le Parlement, elle pourrait entrer en vigueur à partir de décembre. Reste à savoir si les distributeurs consentiront à l’appliquer.

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500 millions d’euros vont être injecté en 2024 dans la rénovation énergétique des établissements scolaires en 2024. En Maine-et-Loire, le chantier a déjà commencé dans plusieurs écoles et collèges, à Bellevigne-en-Layon, Val d’Erdre-Auxence ou Saumur. Le 5 septembre dernier, lors d’une visite dans un collège d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques), le président Emmanuel Macron a annoncé le déblocage de 500 millions d’euros issus du fonds vert afin de soutenir la rénovation énergétique des écoles. Réduire les dépenses d’énergie en milieu scolaire Cette mesure vise à adapter plus de 40 000 établissements scolaires aux défis posés par le réchauffement climatique au cours des dix prochaines années. Cette initiative met en évidence l’engagement de la France en faveur de la lutte contre le changement climatique et de la promotion de la durabilité dans le secteur éducatif. Elle impliquera probablement des travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, à réduire leur empreinte carbone et à créer des environnements scolaires plus respectueux de l’environnement. 2 milliards d’euros mis à disposition de la Banque des Territoires Ces rénovations pourraient inclure l’installation de panneaux solaires, l’amélioration de l’isolation thermique, la modernisation des systèmes de chauffage et de refroidissement, ainsi que d’autres mesures visant à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Cette annonce illustre l’engagement de la France envers les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et démontre comment les gouvernements peuvent prendre des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique en investissant dans des infrastructures durables. La rénovation énergétique des écoles est cruciale non seulement pour réduire l’impact environnemental des bâtiments publics, mais aussi pour sensibiliser les élèves à l’importance de la durabilité et de la protection de l’environnement. On recense en  Maine-et-Loire quelque 43 559 collégiens, dont la moitié est inscrite dans les établissements publics. Le département alloue un budget de 43 millions d’euros pour financer ces structures du secondaire. Cependant, la collectivité fait face à des défis tels que l’inflation et la nécessité de réduire la consommation énergétique des collèges. Pour y faire face, les élus ont mis en place un plan de maîtrise des énergies, comprenant trois axes principaux : la réduction de la consommation énergétique, la diminution des émissions de gaz à effet de serre, et l’optimisation des dépenses. Pour l’année 2023, un budget de 3,5 millions d’euros a été alloué à la mise en œuvre de ce plan. L’aide du Fond Vert pour la rénovation thermique des bâtiments public est complété par celle de  La Banque des Territoires dans la cadre du programme EduRénov (2 milliards d’euros) afin d’encourager la rénovation énergétique des écoles, collèges et lycées. Objectif de l’opération : réduire de 40% au moins les dépenses d’énergie grâce à la réhabilitation de 10 000 établissements d’ici 2027.

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Booking.com a établi ce classement sur la base des avis déposés sur sa plateforme de réservation d’hébergement. La « perle de l’Anjou » s’est particulièrement distinguée dans sa Région. A l’approche, encore timide, des vacances d’été, et devant la perspective, beaucoup plus imminente, des congés de printemps, en avril et mai, les touristes français seraient bien inspirés de commander une chambre d’hôtes ou un gîte à Saumur : la sous-préfecture de Maine-et-Loire a en effet obtenu un excellent résultat lors de la dernière édition (la 10ème) du Traveler Review Awards, un palmarès qui récompense la qualité d’accueil des acteurs de l’hébergement à travers le monde. Le gros potentiel touristique de Saumur Ce classement, établi par le site de réservation Booking.com, propulse la « ville blanche », surnom qu’elle doit à son tuffeau qui marque de son empreinte, et de sa couleur, son paysage urbain, à la 11ème place du classement français. Saumur échoue, certes, au pied du Top 10, mais elle arrive en tête de toutes les villes touristiques de la Région Pays de la Loire. Dans le détail, elle devance Cholet (Maine-et-Loire), Laval (Mayenne), Les Herbiers (Vendée) et Angers, capitale du Maine-et-Loire. A noter : aucune commune de Loire Atlantique ou du département de la Sarthe ressortent dans ce palmarès réalisé à partir des avis déposés par les utilisateurs de la plateforme de réservation. C’est un bon point pour Saumur et sa région qui cherchent depuis plusieurs années à revaloriser auprès du grand public son potentiel touristique : située sur le circuit des Château de la Loire, bordée elle-même par le fleuve royal et ses rives sauvages, la ville inscrit son histoire dans un terroir atypique, représenté par ses sites troglodytiques, son vignoble, ses spécialités gastronomiques (fouaces, champignons farcis ou « galipettes »), ses parcs thématiques et naturels (zoo de Doué-la-Fontaine, jardins botaniques) et son riche patrimoine historique (l’abbaye de Fontevraud inscrite à l’Unesco, le château de Montreuil-Bellay, l’école nationale d’équitation et son corps de cavaliers mondialement connu, le « Cadre Noir »). Autant d’atouts qui fondent durablement l’attractivité de Saumur auprès des vacanciers qui, aux destinations balnéaires, préfèrent la culture, le calme et l’authenticité d’une certaine forme ruralité. Les critères d’un « bon accueil » selon les vacanciers Au niveau national, c’est l’Alsace, et plus particulièrement le Haut-Rhin, qui est à l’honneur du Traveler Review Awards : le département du Grand Est place Riquewihr et Ribeauvillé sur les deux premières places du podium des villes les plus accueillantes. Suit, en troisième position, Saint-Emilion (Gironde) puis Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Moustiers-Sainte-Marie (Alpes de Haute Provence), Albi (Tarn), Verdun (Meuse), Wimereux (Pas de Calais), et deux autres communes du Haut-Rhin, Colmar et Equisheim. La tonalité des messages déposés sur Booking.com évoque l’importance « des interactions amicales et les gestes accueillants des hôtes lors d’un séjour ». Ils mettent aussi l’accent sur le respect « de l’hygiène et des règles sanitaires en ces temps incertains marqués par la pandémie de Covid-19 ». En France, les appartements de vacances restent les plus récompensés par

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