Trois ans après la précédente édition, qui l’avait déjà placé en haute du classement, Angers domine le palmarès 2023 de l’Observatoire des villes vertes. On y voit le vie en vert, quel que soit l’endroit (ou presque). A Angers aucun habitant ne vit à moins de 500 mètres d’un jardin, d’un parc, d’un petit périmètre planté d’arbres. Résultat d’une politique locale historiquement tournée vers des objectifs paysagers : la Municipalité consacre 10% de son budget à ses parcs et jardins, soit un montant de 167 euros par habitant, plus du double de la moyenne nationale. Un tiers de la surface d’Angers est composé d’espaces verts (102 m² par habitant, contre 50 en moyenne au niveau national) : on y décompte quelque 162 000 arbres, dont 19 500 en alignement le long des rues, des avenues, des boulevards. C’est plus qu’à Rennes (125 000), mais moins qu’à Nantes (300 000), ville bien plus étendue que sa voisine du Maine-et-Loire (65 km², contre 42). Ces trois villes se retrouvent d’ailleurs dans le top 10 du classement établi par l’Observatoire des villes vertes : Angers décroche donc la première place, Rennes la deuxième (+5 places par rapport au palmarès 2020), et Nantes la sixième, en forte baisse par rapport à l’édition précédente (-4 places). A propos d’Angers, l’auteur du classement salue « l’entretien des espaces naturels, et les efforts déployés en faveur de la biodiversité, la gestion des eaux pluviales, les actions de sensibilisation… ». Il ajoute que la capitale du 49 « dispose d’un arsenal de solutions innovantes pour végétaliser durablement la ville, renforcer la résilience de son territoire et avec ça le bien-vivre de ses habitants ». Avec Rennes et Lyon, Angers a mis en place, selon l’Observatoire, la meilleure « politique d’incitation des citoyens à végétaliser ».

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Même s’il n’a pas augmenté entre 2022 et 2023, le taux fiscal appliqué cette année sur les propriétaires angevins figurent parmi les plus élevés à l’échelle nationale. Qui fait pire ? Qui fait mieux ? Les propriétaires de leur logement paient actuellement leur taxe foncière, un impôt qui frappe le foncier bâti. Depuis la suppression de la taxe d’habitation, due également par les locataires, certaines communes ont considérablement durci leurs taux d’impôts locaux pour compenser la perte de recettes fiscales. Le mouvement semble pourtant venir de plus loin : en dix ans (période 2011-2021), la taxe foncière a progressé de 19,7% à Angers, certes moins qu’à Saumur (+ 23,3%) et Cholet (+25,5%). L’évolution des valeurs locatives D’autres paramètres expliquent la hausse de cette contribution, essentiellement perçue désormais par les communes et les EPCI (la part autre fois dévolue aux Départements a été réaffectée en 2021 aux municipalités pour amortir la disparition du produit lié à la taxe d’habitation) : en 2023, l’Etat a fait voter dans son budget une revalorisation forfaitaire (+7,1%) des valeurs locatives, indice qui entre dans le calcul de plusieurs impôts locaux, dont la taxe foncière. Cette augmentation, mise en œuvre pour suivre l’inflation des prix à la consommation, en appelle d’autres : l’ensemble des revenus cadastraux, inchangés depuis 1970, vont être révisés d’ici à 2028 afin de les faire correspondre aux caractéristiques du parc immobilier actuel. Angers plus taxée que Nantes Entre 2022 et 2023, la coefficient de taxe foncière, fixé par la collectivité locale, n’a pas bougé à Angers, mais le montant de l’impôt a pu progresser en raison de la revalorisation des valeurs locatives. Il n’empêche qu’avec un taux de 54,2%, la capitale de Maine-et-Loire est l’une des plus chères de France, parmi les villes de plus de 40 000 habitants. Sur le plan fiscal,  elle reste loin de Grenoble (65%), d’Albi (59%) ou d’Angoulême (61,7%) mais proche de Caen (51%), Dijon (50,3%), Nîmes (53,2%), Alès (52,9% ou Brive-la-Gaillarde (54,9%). Dans le département, Cholet est à peine plus abordable (49%). En région Pays de la Loire, Nantes et Laval font un peu mieux (respectivement 46% et 45%).

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Angers a succédé à Grenoble en 2022 et 2023 pour l’organisation de cette compétition, étape du Grand Prix ISU (Union Internationale de Patinage). Rendez-vous les 3, 4 et 5 novembre. Pour la seconde année consécutive, l’IceParc d’Angers accueille la Grand prix de France de patinage artistique, une des six étapes inscrites sur le circuit d’une compétition internationale créée l’ISU (International Skating Union). Ce grand rendez-vous sportif, qui regroupe quatre disciplines (épreuves individuelles masculine et féminine, patinage en couple et dans sur glace, se tiendra du vendredi 5 au dimanche 7 novembre. La compétition proprement dite est programmée lors des deux premier jours, le troisième laissant la place à un gala de clôture sans enjeu sportif. Ces internationaux français arrivent en troisième position dans le calendrier du Grand Prix ISU, après Skate America à Allen (20-22 octobre) et Skate Canada à Vancouver (27-29 octobre). Viendront ensuite la Coupe de Chine à Chongqing (10-12 novembre), le Grand-Prix d’Espoo en Finlande les 17,18 et 19 novembre (épreuve qui remplace la « Coupe de Russie » depuis  le début de la guerre en Ukraine) et le Trophée NHK au Japon, à Osaka (24-26 novembre). Pour la grande finale de la compétition, les patineurs retourneront en Chine du 8 au 10 décembre, à Pékin. D’ici là, de grandes têtes d’affiche sont attendues sur la glace angevine : vainqueur l’an dernier à l’IceParc, le français Adam Sia Him Fa, également champion d’Europe 2023, fera cette année encore figure de favori chez les messieurs. Médaillés d’argent l’an dernier, le couple français Camille Mendoza et Pavel Kovalev, viseront cette fois le haut du podium. A surveiller de près également : le jeune prodige américain Ilia Malinin, spécialiste du quadruple saut et premier patineur à avoir réussi un quadruple axel en compétition. La coréenne Haein Lee, numéro 2 mondial en 2022 et médaillée d’argent aux championnats du monde, devrait cristalliser l’attention des spectateurs, comme la Géorgienne Anastasiia Gubanova, championne d’Europe en titre. Le Grand Prix ISU 2022, dont la finale s’était déroulée à Turin, avait été remporté par trois japonais Shoma Uno (Hommes), Mai Mihara (Femmes)  et le duo Riku Miura/Ryuichi Kihara. Le binôme canadien Piper Gilles et Paul Poirier s’étaient imposés en danse sur glace. Pour réserver en ligne.

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Près d’un millier d’élus, chercheurs et experts de plusieurs grandes villes ont rendez-vous jeudi 21 et vendredi 22 septembre dans la capitale de Maine-et-Loire pour évoquer les orientations des politiques publiques à mettre en œuvre dans les territoires. Née en 2015 de la fusion de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) et de l’Association des communautés urbaines de France (ACUF), l’organisation France Urbaine se réunit chaque année pour ouvrir de nouveaux chantiers et aborder les grandes questions relatives à la coopération et la place stratégique des métropoles aux échelles locales et nationales. L’articulation des politiques territoriales avec le cadre réglementaire défini par l’Etat, parfois source de discorde ou de malentendus (sur les sujets fiscaux par exemple) est également au cœur des discussions. Voici pourquoi, les Journée France Urbaine réunissent tant d’élus, maires de grandes villes, présidents de métropoles, membres du gouvernement, ou responsables d’administrations publiques. Visite des quartiers Monplaisir et Belle-Beille Après Reims en 2022, c’est Angers qui a été choisi cette année pour accueillir tout ce beau monde. Deux jours de réunion, ponctuées d’ateliers, de discours et de visites de terrains, sont prévu ces jeudi et vendredi. La personnalité qui préside depuis 2020 l’association France Urbaine est d’ailleurs bien connue dans la Région Pays de la Loire : il s’agit de la maire de Nantes Johanna Rolland (elle avait succédé à Jean-Luc Moudenc, son homologue toulousain). 7 visites en extérieur sont programmée dès le premier jour : cuisine centrale « Papillote et Compagnie », centre de pilotage du Territoire Intelligent, Cité des Associations, guichets numériques de l’Hôtel de Ville, quartiers de Belle-Beille et de Monplaisir, Patinoire Angers Iceparc.L’après-midi du même jour, 10 ateliers thématiques d’une heure trente chacun sont au menu : intervenants et participants peuvent discuter et échanger sur des sujets spécifiques. Une centaine de villes représentées La séance plénière du jeudi, en présence du Gouvernement, sera sur des questions d’actualité : Europe, finances, accessibilité pour les personnes handicapées, vie étudiante et transition écologique.Le deuxième jour propose, en plus d’autres ateliers thématiques, deux visites touristiques à 14h15 pour découvrir Angers : château et parc Terra Botanica. L’organisation France Urbaine compte une centaine de membres : les plus grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse ou Strasbourg y sont représentés. Souvent directement par leur maire.

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Dans le cadre d’une transaction immobilière, qu’il s’agisse de la vente ou de la location d’un bien, il est nécessaire de réaliser un certain nombre de diagnostics immobiliers. Ces documents permettent de renseigner les futurs acquéreurs ou locataires sur l’état général du bien et son impact sur la santé et l’environnement. Cependant, ces diagnostics ont une durée de validité limitée dans le temps. Il est donc essentiel de connaître la durée de validité des différents diagnostics pour assurer leur conformité lors d’une transaction. Avec l’expertise de Monsieur Diag à Angers, nous vous avons réalisé un article pour connaître la durée de validité des principaux diagnostics qui existent.  Le diagnostic de performance énergétique (DPE) Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire pour toute vente ou location depuis 2006. Il informe sur la consommation d’énergie du logement et son impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Ce diagnostic a une durée de validité de 10 ans. Le constat de risque d’exposition au plomb (CREP) Le constat de risque d’exposition au plomb (CREP) concerne les biens immobiliers construits avant le 1er janvier 1949 et permet d’identifier la présence de plomb dans les peintures. La durée de validité du CREP varie selon la situation : Pour une vente, le CREP est valable 1 an si des revêtements contenant du plomb sont détectés à des concentrations supérieures au seuil autorisé. Pour une location, le CREP est valable 6 ans si des revêtements contenant du plomb sont détectés à des concentrations supérieures au seuil autorisé. Si aucun revêtement contenant du plomb n’est détecté, la durée de validité du CREP est illimitée. Le diagnostic amiante Le diagnostic amiante concerne les biens dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997. Il permet d’identifier la présence éventuelle d’amiante dans les matériaux de construction. La durée de validité du diagnostic amiante varie également selon la situation : Pour une vente, le diagnostic amiante est valable 3 ans si la présence d’amiante est détectée. Pour une location, le diagnostic amiante est valable tant que les parties ne changent pas et qu’aucun travaux n’a été réalisé dans le logement. Si aucun matériau contenant de l’amiante n’est détecté, la durée de validité du diagnostic amiante est illimitée. Le diagnostic termites Le diagnostic termites concerne les zones géographiques infestées par ces insectes xylophages et doit être réalisé pour toute vente immobilière. Ce diagnostic vise à détecter la présence éventuelle de termites dans le bâtiment. La durée de validité du diagnostic termites est de 6 mois. L’état des risques et pollutions (ERP) L’état des risques et pollutions (ERP) remplace depuis 2018 l’ancien état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT). Il informe sur les risques auxquels le bien immobilier est exposé : inondations, mouvements de terrain, pollution des sols, etc. La durée de validité de l’ERP est de 6 mois. L’état de l’installation intérieure d’électricité et de gaz L’état de l’installation intérieure d’électricité et de gaz concerne les installations électriques et de gaz datant de plus de 15 ans. Ces diagnostics permettent de vérifier la conformité des

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Créer une microentreprise est une option intéressante pour les personnes qui cherchent à lancer leur propre entreprise. Mais avant de vous lancer, il y a plusieurs choses que vous devez savoir. Dans cet article, nous allons examiner tout ce dont vous avez besoin pour créer une microentreprise en France, y compris les obligations légales, les comptes bancaires, et plus encore. Que vous soyez un particulier, un autoentrepreneur, un entrepreneur, ou un porteur de projet, cet article devrait vous donner toutes les informations dont vous avez besoin. Le compte bancaire : première étape pour créer une microentreprise L’un des éléments les plus importants dont vous aurez besoin pour votre microentreprise en France est un compte bancaire. Pour démarrer votre entreprise, vous aurez besoin d’un compte bancaire distinct de votre compte personnel. Cela peut aider à garder vos finances organisées. Vous pouvez également opter pour une banque en ligne comme https://particuliers.sg.fr/ouvrir-compte-bancaire-en-ligne pour plus de commodité et de rapidité. En effet, cela peut s’avérer pratique pour les autoentrepreneurs qui ont peu de temps à consacrer aux tâches administratives et qui ainsi, peuvent gérer leur compte dédié depuis n’importe où et n’importe quel support (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.) tant qu’ils ont un accès internet. N’oubliez pas non plus de consulter les tarifs et les services proposés par la banque avant de vous décider. Les obligations légales Les obligations légales sont une partie importante de la création d’une microentreprise en France. Avant même de commencer à travailler, vous devez vous assurer que vous respectez les exigences légales suivantes : immatriculer votre entreprise auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) ;obtenir un numéro SIRET (Système d’identification du Répertoire des Entreprises et des Établissements) ;déclarer votre entreprise auprès des autorités fiscales et sociales ;valider votre convention collective. Les assurances Les assurances sont également un élément important à considérer lors de la création d’une entreprise comme d’une autoentreprise. Assurez-vous d’avoir la bonne couverture pour votre entreprise et pour votre protection personnelle. Les assurances que vous devez prendre en compte comprennent la responsabilité civile professionnelle, l’assurance multirisque professionnelle, et l’assurance décennale pour les professions de la construction. Les impôts L’impôt est une question importante pour toute entreprise, et les microentreprises ne font pas exception. Vous aurez également besoin de vous assurer que vous respectez les obligations fiscales de votre entreprise, notamment en ce qui concerne les seuils de TVA ! Si vous exercez en tant qu’artisan, professionnel libéral ou prestataire de services en auto-entreprise peuvent bénéficier de la franchise en base de TVA jusqu’à ce que leurs recettes atteignent 36 800 euros. Au-delà de ce montant et jusqu’à 39 100 euros, le seuil majoré s’applique parallèlement à une période de tolérance comprise entre ces deux sommes. Si vous achetez et vendez des biens ou fournissez des services d’hébergement sous le régime de l’auto-entreprise, 91 800 euros est la limite dérogatoire pour la franchise de base de TVA avec un plafond élargi à 101 000 euros qui englobe également un délai d’indemnisation correspondant. Conseils pour lancer votre microentreprise En

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Malgré le rachat de l’enseigne, l’immense majorité de magasins de France Loisirs, dont celui d’Angers, vont devoir cesser leur activité. C’est une page, très longue, qui se tourne dans la douleur. France Loisirs, célèbre librairie qui a construit son modèle économique sur la vente de livres par correspondance et sur abonnement, va très rapidement disparaître du paysage angevin où il était présent depuis 1986. Plus de 100 magasins sacrifiés en France En vingt ans, la boutique à l’enseigne fameuse, a marqué de son empreinte de nombreux quartiers : d’abord implanté rue Saint-Nicolas (La Doutre), le magasin avait ensuite déménagé place La-Fayette, avant de migrer en plein centre-ville place Mondain-Chanlouineau au premier étage des anciennes halles. En 2003, le « club de livre » a finalement choisi de s’implanter près du Ralliement, en lieu et place de l’ancien cinéma Le Palace (Rue Louis de Romain). Au niveau national, c’est un chapitre de plus de cinquante ans qui se referme pour France Loisirs. Le groupe, qui a accumulé plus de 14 millions d’euros de dette, a frisé la liquidation judiciaire, avant que le plan de reprise présenté par le fonds de placement Financière Trésor du Patrimoine ne soit validé par tribunal de commerce de Paris. Hélas, les conditions posées par le futur nouveau propriétaire ne prévoient qu’un maintien a minima de l’activité : seules 14 boutiques sur les 122 jusqu’ici gérées par la marque vont fermer. Celles d’Angers et de Saumur (Maine-et-Loire) ne seront pas sauvées. France Loisirs avait déjà traversé la rude épreuve d’un redressement judiciaire en 2017 qui s’était traduit par un plan de continuation l’année suivante. Les abonnés en chute libre Une grosse perte d’abonnés (le nombre d’inscrits avait chuté à 800 000 en 2021), combinée à la crise des gilets jaune, celle de la pandémie de Covid-19 et, de manière plus structurelle, la concurrence frontale exercée par l’offre e-commerce, ont été autant de facteurs défavorables qui ont fini par avoir raison du modèle traditionnel et historique de France Loisirs. En reprenant la marque, Financière Trésor du Patrimoine ne garde que quarante- quatre salariés en CDI sur les 484 que compte l’entreprise. La société France loisirs d’Angers employait 5 personnes (4 salariés et 1 alternant). Le magasin baissera très rapidement le rideau à Angers, peut-être avant les Fêtes ou juste après. Un choc pour une telle enseigne qui faisait figure d’institution. Angers est loin d’être le seul site concerné : beaucoup de villes comme Périgueux (40 ans de présence) Niort, Alès ou Auxerre, vont perdre leur « France Loisirs ». Dans la plupart de ces territoires urbains, l’activité ne sera pas assurée au-delà du 21 décembre prochain. Margot Faillie.

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Le Préfet de Maine-et-Loire a fait un point d’étape du plan de relance national sur le territoire. En septembre dernier, Bercy avait présenté un plan de relance de 100 milliards d’euros destinés à accélérer la reprise de l’activité économique après le long tunnel de la crise sanitaire. Six mois plus tard, cette dernière n’est pas terminée, malgré l’arrivée et le déploiement de la vaccination, et beaucoup de commerces (bars restaurants, discothèques), restent administrativement fermés. Malgré tout, les premiers millions commencent à irriguer plusieurs secteurs-clés, y compris dans le Maine-et-Loire : vendredi le préfet du département Pierre Ory a dressé un premier bilan du dispositif à l’occasion de la réunion du comité en charge d’en assurer le suivi. Au 15 mars, près de cent millions d’euros auront été débloqués pour le territoire avec l’objectif de financer des projets en lien avec l’écologie (prime à la conversion des automobiles pour les particuliers notamment), mais de soutenir également la compétitivité des entreprises et de renforcer la politique sociale. Quelques exemples qui illustrent la volonté de l’Etat de gonfler les commandes du Bâtiment : 6,2 millions d’euros ont été injectés dans la rénovation de certaines structures publiques, comme la cité administrative de Maine-et-Loire ou le palais de justice d’Angers, dont la façade est actuellement en réfection. Des opérations sont également en cours dans des établissements exploités par la gendarmerie ou la police nationale. Des travaux sont également prévus au château d’Angers et à la cathédrale (6,5 millions d’euros). Le plan se traduit aussi par le versement de subventions au profit de collectivités locales : A Angers, une enveloppe d’Etat va contribuer à hauteur de 90 000 euros à la rénovation énergétique et la mise aux normes handicapés de l’ancienne patinoire du Haras. Dans la nord du département, 1,2 million d’euros vont servir à financer l’aménagement d’un pôle tertiaire dans le centre-ville de Segré. Le programme de soutien aux entreprises, va se chiffrer à hauteur de 16,9 millions d’euros en Maine-et-Loire : 28 entreprises locales vont en recevoir une part pour réaliser des investissements innovant (un chantier global évalué à 190 millions d’euros pour le 49) L’appel à projets « transformation vers l’industrie du futur » concerne 41 dossiers en Anjou. .Enfin, les outils proposés aux employeurs pour faciliter l’embauche à travers des primes et des aides à l’apprentissage a profité plus de 10 000 jeunes, souligne encore le Préfet.

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Face à l’ogre parisien, Angers-SCO avait choisi de cadenasser, réduisant à rien ou presque ses chances de surprendre un adversaire trop fort techniquement pour rester dans la nasse. Difficile de mettre un adjectif sur l’émotion qui a secoué les supporters angevins, samedi soir, lorsqu’à la 92ème minute l’arbitre Benoît Bastien a sèchement clôturé la 100ème finale de Coupe de France. A 30 secondes près, le SCO envoyait le Paris-Saint-Germain en prolongation, un scénario déjà salué comme un exploit par les observateurs qui, trois jours durant ont répété jusqu’à l’overdose que, dans le monde impitoyable du football, peu compatible avec la légende biblique, David avait peu de chance de résister à Goliath. L’histoire a fini par leur donner raison à la faveur d’un tragique coup du sort qui restera longtemps dans la gorge d’Issa Cissokho, le vaillant défenseur angevin auteur d’un but CSC en forme de coup de poignard. Il restait alors 20 secondes à ses coéquipiers pour déverrouiller le destin. Injouable. Qu’a t-il manqué au SCO pour réaliser le rêve de ses supporters et donner le vertige aux 20 000 angevins qui s’étaient déplacés au Stade de France ? Sans doute plus d’ingrédients que le faible score de la rencontre ne le laisse supposer (0-1). En Ligue 1, dernièrement, la troupe de Stéphane Moulin avait payé au prix fort ses audaces offensives devant un PSG au réalisme cruel (0-2). Pour la finale de Coupe, Angers a donc choisi de revenir à ses fondamentaux en renfilant le bleu de chauffe défensif, seule manière d’imposer un casse-tête tactique au vice-champion de France. La formule aurait pu réussir, à condition que le SCO parvienne à surprendre son adversaire en fin de match pour contenir dans les temps les dernières vagues parisiennes. Mais le fil de l’intrigue s’est rompu aussi net qu’un film d’Alfred Hitchcok : le choc d’une douche froide suivie de la vague impression de sentir son estomac chuter dans le vide.

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C’est une première pour trois voire quatre générations de supporteurs angevins : le SCO, vainqueur de Guingamp mardi soir au stade Raymond-Kopa grâce à Mangani et Toko-Ekambi (2-0), disputera le 27 mai la finale de la Coupe de France à Paris. Il aura fallu attendre soixante longues saisons pour qu’Angers SCO se hisse à nouveau en tête d’affiche de la compétition la plus populaire du football français, la seule en capacité d’offrir aux « petits » un morceau de cette lumière dont les éternels favoris se drapent sans partage. Justement, c’est un « gros », un très « gros » que les angevins iront affronter le 27 mai prochain sous les projecteurs du Stade de France, à Saint-Denis. Le sort que leur a réservé la « Vieille Dame », qui fête ces cent ans cette année, va les conduire tout droit à un affrontement de rêve, face à ce que le championnat de Ligue 1 a de mieux à proposer : Paris ou Monaco qui se départageront mercredi soir dans l’autre demi-finale. Pouvait-il en être autrement ? Le PSG, tenant du trophée, éliminé sans gloire en mars dernier de la Ligue des Champions, joue son va-tout sur cette compétition nationale de prestige. Les Monégasques, bien placés pour arracher le titre de champion de France à leurs rivaux parisiens, souhaitent tenir leur rang et s’adjuger la sixième Coupe de France de l’histoire du club. La seule et unique finale du SCO remonte à 1957, il y a soixante ans tout juste : les angevins avaient été largement dominés par le Toulouse FC (3-6). Angers-SCO – En Avant de Guigamp : 2-0 Buts : Thomas Mangani (38′), Karl Toko Ekambi (92′)

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