Avec 4000 entreprises et 37 000 emplois (du forestier à l’architecte) dans les Pays de la Loire, la filière bois s’est hissée au deuxième rang des régions françaises dans ce secteur. Bien que peu forestière, la région s’est spécialisée dans la transformation du bois à destination de la construction de maison en bois et de la bio énergie. Le secteur poursuit son développement sur un rythme de croissance de 4% par an, dont 12% pour les maisons individuelles.

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L’évènement, programmé du jeudi 30 novembre au samedi 2 décembre au Parc Expo d’Angers, offre des pistes professionnelles aux étudiants, lycéens et étudiants en quête d’idées concrètes ou de débouchés. C’est un bonne occasion d’esquisser un premier projet de carrière, avant même d’avoir ses diplômes en poche, brevet, baccalauréat ou Master. Etudiants et lycéens n’ont qu’une idée abstraite du marché du travail (et c’est bien normal). D’où l’importance d’un rendez-vous comme le Forum de l’Orientation, animé par des entreprises et des spécialistes de l’emploi en prise directe avec la réalité de l’offre et de la demande. Métiers en tension, métiers d’avenir Le Forum de l’Orientation est la fruit d’une collaboration entre le Comité d’Animation des Liens Enseignement-Professions (CALEP) et Destination Angers, organisme gestionnaire du Parc Expo, où se tiendra l’événement, et chargé de promouvoir le territoire sur le plan économique. Différents établissements éducatifs et entreprises – 220 exposants au total – seront sur place, chacun représentant son métier et/ou la filière de formation correspondante. Certains secteurs, mal connus ou mal considérés, seront mis en lumière à travers des ateliers et des démonstrations. Certains manquent de candidats comme l’hôtellerie, la restauration, l’agriculture, le bâtiment, les travaux publics, le transport et la logistique. D’autres font face à des besoins croissants, comme la Santé, les services à la personne et aux seniors , l’enseignement, l’environnement et la gestion de l’eau. Le Forum mettra particulièrement l’accent sur le pôle de l’orientation, avec la participation de plusieurs organismes tels que la Région des Pays de la Loire, les Centres d’information et d’orientation (d’Angers-Segré, Cholet, Saumur), le Service d’information-conseil aux familles, ainsi que le Réseau départemental de l’information jeunesse, dont fait partie le J, Angers connectée jeunesse. Ces acteurs seront présents pour fournir aux plus jeunes des informations et des conseils liés à leur orientation professionnelle. Voir le détail du programme du 22ème Forum de l’Orientation d’Angers.

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Comme partout en France, les boulangers d’Angers se vont se conformer, dès le 1er octobre, à un engagement formulé leur principale instance représentative : le taux de sel va diminuer dans les baguettes vendues aux consommateurs ! Le pain et le sel sont au menu d’octobre, un mois au cours duquel s’enclenchent traditionnellement plusieurs mesures, souvent d’ordre réglementaire, qui introduisent des changements parfois significatifs dans notre quotidien. A la hausse des APL, la baisse des remboursements des soins dentaires ou l’augmentation du prix du gaz s’ajoute cette année un correctif culinaire dans la confection du pain par les boulangeries d’Angers et d’ailleurs. La levure comme solution alternative Conforment à une norme adoptée par la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, les artisans concernés vont diminuer la teneur en sel de leurs produits les plus populaires, les pains courants et traditionnels (la fameuse baguette « tradition » ou « à l’ancienne »). La filière de la boulangerie a pris l’engagement d’y réduire l’ingrédient dans les proportions suivantes :  1,4 g pour 100 g, et à 1,3 g pour 100 g dans les pains spéciaux à compter du 1er octobre. Pour compenser cette « perte » – le sel est en effet reconnu pour intensifier la perception des saveurs – la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française évoque des solutions alternatives telles que l’utilisation de « levains actifs en complément de la levure ainsi que des extraits de levure ». Le sel augmente le risque d’accidents cardio-vasculaires Bien que cela puisse – en fonction des sensibilités de chacun – légèrement affadir le goût du pain, cette initiative s’inscrit dans un objectif sanitaire. La baguette prend en effet largement sa part dans notre consommation excessive de sel puisqu’elle représente à elle seule 20 % de notre apport quotidien. C’est donc dans cet aliment que des coupes sont à opérer. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une réduction de la consommation de sel à moins de 5 g par jour chez les adultes contribue à abaisser la tension artérielle et à réduire les risques de maladies cardiovasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus du myocarde. L’an dernier, la filière de la boulangerie s’était déjà engagé, à travers la signature d’un accord avec les ministères en charge de l’Alimentation et de la Santé, à plafonner à 1,5 g pour 100 g la quantité de sel dans le pain courant ou traditionnel.

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Classée deuxième l’an dernier, la capitale de Maine-et-Loire a détrôné Strasbourg dans le dernier sondage annuel réalisé par le magazine L’Etudiant sur la popularité des grandes villes universitaires. Angers, bien connue pour sa qualité de vie et sa dimension humaine, qui la rend si agréables aux familles et retraites, et supportable aux automobilistes comme aux cyclistes, emportent aussi l’adhésion des jeunes, et notamment des étudiants. Leurs effectifs a beaucoup augmenté depuis une décennie et dépasse aujourd’hui la barre des 40 000 inscrits, tous établissements et filières confondus. Ils y représentent rien moins que 14% de la population, plus qu’à Nantes (9%) et un peu moins qu’à Rennes. C’est dire si leur avis compte. 2 000 étudiants interrogés Un des classements annuels du magazine L’Étudiant, dévoilé en septembre, propulse Angers en tête devant Strasbourg, qui la devançait encore en 2022. Ce palmarès résulte d’une série de sondages menés dans 46 villes françaises où le public étudiant dépasse 8 000 personnes. Au total, plus de 2 000 étudiants ont participé à cette enquête conduite entre mars et août 2023. Pour établir ce hit-parade, qui complète le classement général dominé par Montpellier, Strasbourg et Rennes, les répondants ont été invités à évaluer divers critères liés à leur ville : son dynamisme, son coût de la vie et le budget nécessaire pour s’y établir et y consommer, l’ambiance générale, le confort, ainsi que sa cote auprès de la population estudiantine : une des questions qui leur était posée leur demandait notamment s’ils étaient prêts à recommander Angers à leurs homologues ou à de futurs bacheliers dans l’optique de leur projet à venir dans l’enseignement supérieur. Le classement final a été établi en se basant sur le taux de recommandation exprimé par les étudiants, soit 98,19% pour l’ancienne Cité du Roi René. Ce classement fournit des informations précieuses sur les sensibilités de ces jeunes à l’égard de leur environnement urbain, et la manière dont ils le perçoivent au quotidien. Angers figure régulièrement en tête d’autres palmarès mesurant la popularité et la qualité de vie de grandes villes étudiantes. C’était encore le cas en 2020, sur la base d’autres critères : Les qualités d’Angers selon les étudiants La première place d’Angers est acquise au détriment de Strasbourg, qui occupait cette position lors de l’édition précédente en 2022. La capitale alsacienne hérite d’un taux de recommandation de 97,79 %. La troisième place est occupée par Rennes, plébiscité par 97,71 % des sondés. Selon le magazine l’Etudiant, les jeunes angevins interrogés, qu’ils soient originaires du territoire ou issus d’un département limitrophe, ou extérieur à la Région Pays de la Loire disent apprécier la ville pour sa « taille humaine » et son « dynamisme ». Certains ont souligné les atouts d’une « petite ville offrant de nombreuses activités » et « exceptionnellement riche sur le plan culturel ». D’autres ont mis en avant la « douceur angevine » comme l’un des aspects positifs de la ville.

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Face à la hausse constante des étudiants à Angers et dans son agglomération (+ 2 500 cette année), la municipalité, et certaines écoles privées, annoncent la livraison de nouveaux programmes immobiliers. En juin dernier, le site spécialisé dans les logements étudiants LocService avait pointé l’extrême tension qui règne sur le marché locatif des bords de Maine. Un déséquilibre auquel les jeunes inscrits à l’Université, ou dans une école supérieure à Angers, sont durement exposés. Les chiffres révélés par l’enquête traduisent les difficultés à absorber des besoins en hausse constante (+ 2 500 nouveaux étudiants à la rentrée de 2022, soit un effectif global qui atteint désormais un pic à 46 000) : d’après LocService, chaque offre de logement génère 4,49 demandes en moyenne, un chiffre nettement plus haut… qu’à Paris (0,9) ou Nantes (1,96). Les raisons d’un encombrement chronique Un bilan surprenant* que les décideurs locaux ne nient pas, mais tentent d’analyser pour mieux y répondre : l’implantation de nouveaux établissements d’enseignement supérieur dans la ville et son agglomération, la création de nouvelles filières par des écoles déjà présentes sur le territoire, les forts taux de réussite au baccalauréat, les retards de livraison de certains programmes immobiliers durant la crise sanitaire, sont autant de facteurs combinés qui expliquent l’engorgement actuel. Pour détendre le marché, la Municipalité angevine affirme avoir établi depuis plusieurs années des partenariats avec le CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires) et des promoteurs privés pour accroître l’offre immobilière et accélérer la mise à disposition de solutions locatives pour les étudiants. Les résultats ont commencé à se faire sentir en septembre dernier avec l’ouverture de 396 logements près du campus Saint-Serge et dans le quartier des Capucins (Hauts de Saint-Aubin). D’autres habitats, spécialement dédiés aux étudiants, vont émerger dans les prochaines années. L’Ircom va ouvrir 35 logements aux Ponts-de-Cé En 2023, Saint-Serge sera pourvu de 510 logements supplémentaires au sein de deux résidences privées bâties par les groupes de construction Eiffage et Bouygues, programme qui avait dû être différé en raison de la baisse d’activité du secteur du Bâtiment liée aux périodes Covid, et à la pénurie de matériaux en 2021. D’autres projets viendront encore étoffer l’offre immobilière jusqu’en 2026 : à cette échéance, 1 495 logements sortiront de terre dans plusieurs quartiers d’Angers, dont 600 relèveront du CROUS à Belle-Beille (Angers Ouest). Sur le territoire de l’agglomération, des écoles privées comme l’Ircom (Ecole Supérieure des Humanités et du Management) ont déjà amorcé leurs propres programmes pour répondre aux demandes de leur public : près de son campus des Ponts-de-Cé (23 rue Edouard-Guinel), aux portes d’Angers, une nouvelle résidence de quatorze logements, dont huit en colocation, ouvrira dans un an. Soit un total de 35 places mises à disposition des étudiants de l’établissement. Ce projet, fruit d’un partenariat conclu avec le bailleur Podeliha, sera livré pour la rentrée de septembre 2023. *Il est toutefois à relativiser dans la mesure où l’étude de LocService ne comptabilise pas les places en résidences universitaires.

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Dans le cadre de son plan de relance post-Covid, l’Etat allège la charge fiscale des employeurs dès cette année. En Anjou, la note s’élève à 100 millions d’euros. En pleine crise, c’est un petit choc peut être salutaire, à tout le moins une bouffée d’oxygène qui s’offre aux acteurs économiques : en septembre dernier, le plan de relance « Bâtir la France de 2030 » présenté par Bercy comportait un volet fiscal qui annonçait une baisse d’impôt de 20 milliards d’euros répartis sur les exercices 2021 puis 2022. La mesure entre donc en œuvre dès cette année : à l’échelle nationale, elle représente un effort budgétaire de 10 milliards, une somme qui sera donc réengagée dans les mêmes proportions l’an prochain.En Maine-et-Loire, 8 225 entreprises sont concernées avec, à clé, un gain estimé à 102,7 millions d’euros. L’allégement porte sur les impôts locaux qui pèsent sur la production (masse salariale, investissement, capital) et dégradent la compétitivité de nombreux secteurs d’activité, et notamment des établissements industriels qui supportent à eux seuls 20% de la contribution. Un facteur qui grève l’attractivité des territoires et encouragent les délocalisations, affirme le ministère de l’Economie. Un phénomène que l’Etat souhaite justement renverser en encourageant le maintien ou le retour de filières stratégiques. Des impôts réduits de moitié Trois impôts vont donc baisser en 2021 : La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) baisse de moitié. Une réduction qui correspond à la suppression de la part affectée aux Régions.La cotisation foncière des entreprises (CFE) et la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) diminuent aussi de 50%. Enfin, le niveau de plafonnement de la cotisation économique territoriale (CET) passe de 3 à 2% de la valeur ajoutée : pour rappel, les entreprises redevables de cet impôt avaient jusqu’ici la possibilité de solliciter un prélèvement maximal de 3%, y compris lorsque le calcul initial de la CET était supérieur à ce taux. Désormais cette opération est réalisable dès la barre des 2%. La réduction de ces impôts dits de production profite «à 74 % aux TPE, PME et entreprises de taille intermédiaire», avait souligné le premier ministre Jean Castex, le 3 septembre dernier. Le Ministère de l’Economie précise que « les petites entreprises non redevables de la CVAE – parce que leur chiffre d’affaires est inférieur à 500 000 € – « bénéficieront sous condition de la baisse du taux de plafonnement de la Cotisation économique territoriale ». Rappelons que la CET avait remplacé la taxe professionnelle en 2010 : la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et la Cotisation foncière des entreprises (CFE), assise sur les biens immobiliers de l’entreprise, sont les deux composants du dispositif. Son produit est réparti entre les collectivités territoriales : les communes et les EPCI pour la totalité de la CFE et une partie de la CVAE. Ce dernier impôt aussi affecté aux Régions et aux Départements à hauteurs respectives de 50% et 23,5%.

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Présent à Angers depuis 2009, Le groupe spécialisé dans les services d’assistance ouvre deux nouveaux sites dans les quartiers d’affaires de la gare et du Carré d’Orgemont. Malgré la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales, des éclaircies commencent à poindre à Angers sur le front de l’emploi. Dans le secteur tertiaire, Europ Assistance, propriété du groupe d’assurance Generali, renforce sa présence à Angers où il occupe déjà une adresse dans des bureaux de l’immeuble @robase3, dans le quartier Saint-Serge, une implantation qui remonte à dix ans. L’enseigne va investir dans deux nouveaux sites près de la gare Saint-Laud avec, à la clé, la création de 200 emplois : la moitié sera affectée dans un nouvel immeuble qui abrite le siège de la Soclova, et les cent autres dans un bâtiment du pôle Carré d’Orgemont, sorti de terre en 2018, près de la clinique de l’Anjou (sortie-sud d’Angers). D’après la direction des ressources humaines et de la communication de la filière française d’Europ Assistance, Angers représente un marché favorable pour impulser une nouvelle étape dans le développement de la marque : « la qualité de ses infrastructures de transport et sa proximité avec Paris constituent des atouts aptes à accompagner notre croissance», explique l’entreprise. L’autre bonne nouvelle, c’est que le processus de recrutement des personnels va démarrer rapidement, alors même que les deux nouveaux sites n’ouvriront respectivement qu’en avril et septembre 2021 : dès fin janvier, les annonces seront publiées et les premiers entretiens se dérouleront dans la foulée. Elles porteront essentiellement sur des postes de « chargés d’assistance » et sur la recherche de cadres, de managers embauchés en contrats à durée indéterminée. Dans un communiqué de presse, l’agence de développement économique d’Angers Loire Métropole (ALM) annonce son intention de mettre ses outils au service du groupe pour l’accompagner dans sa quête de candidats.Pour rappel, cette enseigne gérée par l’assureur Generali est célèbre pour les services d’assistance qu’elle propose aux voyageurs qui partent à l’étranger. Mais elle intervient également dans de nombreux secteurs et s’adresse aux particuliers comme aux professionnels (santé, vie familiale, automobile, conciergerie). En pleine crise, ces projets de recrutement font figure de ballon d’oxygène pour le territoire angevin, impacté comme beaucoup d’autres par le ralentissement de l’activité économique lié à la pandémie de la Covid-19. Ils s’ajoutent aux 250 embauches promises par l’acteur industriel Scania qui souhaitent accélérer sa production de camions électriques.

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Après une parenthèse de trois ans à Nantes, le salon du végétal devait revenir en Anjou en 2020 mais la crise sanitaire en a décidé autrement. Les organisateurs ont dû reprogrammer la prochaine édition, deux fois annulée, à la fin de l’année… 2022. Le retour officiel du salon du Végétal en terres angevines était initialement prévu en septembre 2020. Pour cette rentrée, des dates avait même été fixées (du mardi 8 au jeudi 10). Hélas, six mois plus tôt, la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de la Covid-19 avait conduit les organisateurs de l’évènement à revoir leurs plans. L’événement physique annulé, ils avaient opté pour une version digitale les 14 et 15 septembre dernier…en attendant une éclaircie. En cette fin d’été, des perspectives moins sombres semblaient en effet se dessiner pour 2021 : c’est d’ailleurs en février prochain (les 10 et 11) que le rendez-vous traditionnel devait se tenir, dans des conditions sanitaires que tout le monde imaginait très strictes. Malheureusement, c’est encore raté : le confinement puis le couvre-feu décrétés par l’Etat face à la recrudescence du virus ont eu raison de cette édition. Sans surprise, le BHR (bureau Horticoles Régional) et Destination Angers, co-organisateurs de ce salon, ont dû se résoudre à l’annuler et à la reporter à 2022, sans doute au dernier trimestre. Dans l’intervalle, les acteurs de la filière seront conviés à une grande soirée le jeudi 9 septembre 2021 au Centre de Congrès d’Angers. A défaut d’offrir de gros débouchés commerciaux, cette rencontre permettra de maintenir le lien entre les décideurs du territoire, l’ensemble de la filière et les entreprises. Elle fournira aussi l’occasion d’échanger sur les enjeux à venir du secteur et de présenter, à grands traits, le programme du salon en 2022.Après une délocalisation de trois ans à Nantes, où le BHR espérait faire monter l’évènement en puissance, le salon du végétal était très attendu à Angers, là où il est né il y a presque 40 ans. Son retour au bercail avait été acté en septembre 2019 par la signature d’un contrat de trois ans entre les différentes parties prenantes, responsables du BHR d’un côté, Ville d’Angers, Angers Loire Métropole et Conseil régional de l’autre. Des retrouvaille que le président du BHR Thierry Browaeys, président avait salué comme une « évidence ». Et d’annoncer son intention de « recentrer l’évènement sur le végétal » proprement dit, au moyen d’un programme articulé autour de grandes thématiques : semences, santé, bien-être, éco-responsabilité

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Le club a dépensé 7,5 millions d’euros pour s’offrir les services de Paul Bernardoni, un gardien de but de 23 ans. Un record. Au sein d’Angers SCO, la filière nîmoise commence à s’étoffer : après Rachid Alioui, Sada Thioub et Antonin Bobichon, tous engagés en 2019, Paul Bernardoni vient compléter la liste des anciens « crocos », auteurs de saisons remarquables avant et après la remontée du club gardois en Ligue 1 il y a deux ans. Le transfert en Maine-et-Loire du très coté portier du NO, annoncé depuis déjà plusieurs semaines, bouscule la hiérarchie qui prévalait jusqu’alors sur ce poste stratégique de la défense angevine. Ludovic Butelle, 37 ans, incontestable titulaire depuis son retour en 2018 (avec Zacharie Boucher puis Danijel Petkovic pour suppléants), mais pénalisés par certaines prestations décevantes au cours du dernier exercice, devra passer la main à Paul Bernardoni, un autre gaillard d’1,90 mètre, l’un des gardiens les plus scrutés de la Ligue 1. Pour le faire venir, Angers a dû mettre beaucoup d’argent sur la table : 7,5 millions d’euros, une somme inédite pour le club qui pulvérise son précédent record lié au recrutement de l’attaquant Enzo Crivelli en 2017 (4 millions). Au-delà des considération sportives, ce renfort représente un excellent placement pour le SCO : engagé pour quatre saisons, le désormais ex-bordelais, prêté à Clermont Foot (Ligue 2) entre 2017-2018 puis au Nîmes Olympique, fraîchement promu au sein de l’élite, est très jeune (23 ans) et affiche un parcours professionnel déjà conséquent, avec 84 matchs de Ligue 1 à son actif et 18 sélections en Equipe de France Espoirs. Bernardoni est aussi titré au niveau international : en 2016, il est devenu champion d’Europe avec les U19 dont il constituait le dernier verrou, sur le terrain. Avec cette recrue de choix, Angers SCO franchit un palier : jamais le club n’avait misé une telle somme sur un joueur. Jusqu’ici, la stratégie de l’équipe dirigeante reposait sur une certaine retenue financière liée à l’étroitesse de ses marges budgétaires (une des plus petites de Ligue 1) et à une philosophie qui a fait sa réputation au plus haut niveau : dépenser malin sur des profils à gros potentiel et s’octroyer une belle plus-value en deux ou trois ans. Cette tactique s’est révélée payante sur des noms désormais connus comme Jeff Reine Adelaïde, acheté à Arsenal 1,6 million d’euros en 2019 et revendu deux ans plus tard 25 millions à l’Olympique lyonnais, et Karl Toko-Ekambi, engagé pour 1 million d’euros en 2016 (en provenance de Sochaux) et transféré 20 fois plus cher à Villareal en 2018.

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Le chiffre est impressionnant mais il est inférieur à la plupart des taux observés dans la Région Pays de la Loire. Après le déconfinement, le chômage de masse ? Cette sombre perspective semble se dessiner partout en France à l’aune des dernières tendances livrées par Pôle Emploi. Des courbes à relativiser toutefois puisque les chiffres présentés portent sur le mois d’avril, période où l’activité était à l’arrêt ou fortement ralentie dans une grande partie des secteurs d’activité, notamment le commerce, l’immobilier et l’industrie. De même : les résultats ne traduisent pas, du moins pour l’instant, une vague de licenciements, mais révèlent plutôt un gel des embauches et des non-renouvellements de contrats courts. Deux phénomènes dont pâtissent en premier lieu les demandeurs d’emploi qui se trouvaient, avant la crise, en situation de travail précaire (intérim, CDD, temps partiel) et répertoriés, à ce titre, dans les catégories B et C de l’administration avec quelques heures d’activité mensuelles à leur actif. Il n’empêche qu’à l’échelle de la région Pays de la Loire, la dégradation est significative, plus importante encore que la moyenne relevée au niveau national (+ 6 points) : 57 550 personnes supplémentaires (+ 32%) sont venues grossir les rangs des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, la plus sensible puisqu’elle recense ceux qui n’ont déclaré aucun salaire sur un mois. Les départements les plus touchés sont la Vendée (+ 40%) et la Loire-Atlantique (+ 34%). Les bilans sont un peu moins lourds en Mayenne (+ 30%), en Maine-et-Loire (+ 28%) et dans la Sarthe (+ 26%) mais tout aussi préoccupants toutefois car ces taux sont, eux aussi, supérieurs à la moyenne française. Dix « référents filières » nommés Le niveau d’emploi coïncide avec la baisse de l’activité économique observée au plus fort du confinement général : à fin avril, les pertes avait été estimées par l’Insee à – 33 % en Pays de la Loire. Depuis le 11 mai toutefois, date à laquelle les restrictions de déplacements ont été assouplies et la réouverture des commerces autorisée (hors restauration), la chute à ralenti pour s’établir à – 21% (- 23% pour la Loire-Atlantique et la Mayenne, -19,5 % pour le Maine-et-Loire). D’après l’Institut national des Statistiques, les secteurs le plus atteints sont, de loin, les services marchands (-12% en Région Pays de la Loire). Suivent l’industrie (-4,5%) et la construction (-3%). Afin d’anticiper l’impact de la crise dans les principaux secteurs du territoire, la Préfecture de Région met en place un « plan filières » qui va donner lieu à la nomination de dix référents chargés de prendre le pouls des entreprises et prévoir des solutions de formation et de reconversion pour les salariés les plus menacés par des pertes d’emploi économiques.

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