Le Préfet de Maine-et-Loire a fait un point d’étape du plan de relance national sur le territoire. En septembre dernier, Bercy avait présenté un plan de relance de 100 milliards d’euros destinés à accélérer la reprise de l’activité économique après le long tunnel de la crise sanitaire. Six mois plus tard, cette dernière n’est pas terminée, malgré l’arrivée et le déploiement de la vaccination, et beaucoup de commerces (bars restaurants, discothèques), restent administrativement fermés. Malgré tout, les premiers millions commencent à irriguer plusieurs secteurs-clés, y compris dans le Maine-et-Loire : vendredi le préfet du département Pierre Ory a dressé un premier bilan du dispositif à l’occasion de la réunion du comité en charge d’en assurer le suivi. Au 15 mars, près de cent millions d’euros auront été débloqués pour le territoire avec l’objectif de financer des projets en lien avec l’écologie (prime à la conversion des automobiles pour les particuliers notamment), mais de soutenir également la compétitivité des entreprises et de renforcer la politique sociale. Quelques exemples qui illustrent la volonté de l’Etat de gonfler les commandes du Bâtiment : 6,2 millions d’euros ont été injectés dans la rénovation de certaines structures publiques, comme la cité administrative de Maine-et-Loire ou le palais de justice d’Angers, dont la façade est actuellement en réfection. Des opérations sont également en cours dans des établissements exploités par la gendarmerie ou la police nationale. Des travaux sont également prévus au château d’Angers et à la cathédrale (6,5 millions d’euros). Le plan se traduit aussi par le versement de subventions au profit de collectivités locales : A Angers, une enveloppe d’Etat va contribuer à hauteur de 90 000 euros à la rénovation énergétique et la mise aux normes handicapés de l’ancienne patinoire du Haras. Dans la nord du département, 1,2 million d’euros vont servir à financer l’aménagement d’un pôle tertiaire dans le centre-ville de Segré. Le programme de soutien aux entreprises, va se chiffrer à hauteur de 16,9 millions d’euros en Maine-et-Loire : 28 entreprises locales vont en recevoir une part pour réaliser des investissements innovant (un chantier global évalué à 190 millions d’euros pour le 49) L’appel à projets « transformation vers l’industrie du futur » concerne 41 dossiers en Anjou. .Enfin, les outils proposés aux employeurs pour faciliter l’embauche à travers des primes et des aides à l’apprentissage a profité plus de 10 000 jeunes, souligne encore le Préfet.

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Le SCO invite une grosse écurie anglaise pour fêter son centenaire : il s’agira des gunners, qui célèbrent aussi leur centième anniversaire en Première League. L’affiche se tiendra le mercredi 31 juillet au stade Raymond Kopa. Les tarifs ont déjà été dévoilés. L’allemand et champion du monde Mezut Ozil, le gabonais Aubameyang, les deux ex- internationaux français Koscielny et Lacazette…sauf transferts de dernière minute, ces joueurs parmi les plus capés d’Europe, fouleront au milieu de l’été la pelouse du stade Raymond Kopa à l’occasion d’un match de prestige organisé contre Angers SCO, coup d’envoi des festivités programmées dans lz cadre du centenaire du club. Il y a plusieurs mois, le président Saïd Chabane et l’équipe dirigeante, Olivier Pickeu en tête, avaient laissé un entendre qu’ils préparaient un coup pour marquer l’évènement. Assurément, le choix d’Arsenal, un grand nom du championnat anglais, a de quoi ravir les supporters blancs et noirs. Il remonte à loin, très loin le temps où leurs couleurs se sont frottées, y compris pour une rencontre sans enjeu, à celles d’un adversaire doté d’un tel standing : les gunners, finalistes de la dernière Europa League (perdue contre Chelsea), sont entraînés par l’espagnol Unai Emery, l’ex-coach du PSG (2016-2018). 13 fois titré dans son pays (sans compter les coupes nationales), Arsenal jouit d’un des plus beaux palmarès Outre-Manche, auquel le français Arsène Wenger, qui détient le record de longévité historique sur le bancs d’Highbury puis de l’Emirates Stadium, a largement apporté sa pierre (trois titres en championnat en 1998, 2002 et 2004, 7 FA Cup et deux finales européennes en 2000 et 2006). Capacité réduite à Raymond-Kopa Le match contre Angers aura une saveur particulière : au-delà du symbole lié au 100 ans du SCO, l’un des joueurs les plus prometteurs de l’effectif de Stéphane Moulin, Jeff Reine Adelaïde, a été formé dans le club nord-londonien alors cornaqué par Wenger. Les contacts noués à l’occasion du transfert de l’attaquant espoir sur les bords de Maine en 2018, ne sont sans doute pas pour rien dans l’organisation de cette affiche haut de gamme, programmée le mercredi 31 juillet, à 19h30 (initialement, le match de gala devait se dérouler le 2 août), soit une semaine avant la reprise en Ligue 1. « La billetterie ouvrira en fin de semaine prochaine » informe le site internet d’Angers-SCO. Et les tarifs dévoilés resteront raisonnables : après les abonnés 2019-2020, qui auront la priorité sur les places (15 euros), une formule à 30 euros sera proposée au grand public. La vente se déroulera via deux canaux : sur internet et dans les boutiques officielles du club. Rappelons que la capacité du stade Raymond-Kopa sera réduite en raisson du démontage de la tribune Saint-Léonard.

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L’an prochain, la tribune découverte Colombier du stade Jean-Bouin sera entièrement refaite et agrandie dans une nouvelle structure abritée qui comprendra 1 000 places de plus. Ce nouvel équipement coûtera 5 millions d’euros à la Ville d’Angers, propriétaire du site. Progressivement et par petites touches, le stade Jean Bouin va se refaire une beauté et adapter sa configuration aux exigences du haut niveau. Après la réfection totale de la pelouse l’été dernier, Angers SCO souhaite désormais porter son effort de modernisation en direction des spectateurs. Les premiers millions seront injectés derrière le but-est, là où s’élève depuis 23 ans les gradins Colombier aménagés dans une imposante structure en béton inaugurée lors de la précédente remontée du club au sein de l’élite (on disait encore « première division » en 1993). Cette tribune de 3 500 places, dépourvue de toiture, et par conséquent très exposée au gros temps, a mal supporté le poids des ans et apparaît aujourd’hui comme le dernier vestige d’une époque révolue, celle d’un SCO à l’ambition modeste, ballotté dans un pathétique va-et-vient entre la troisième (championnat National) et la deuxième division, devenue Domino’s Ligue 2. Livraison fin 2017 L’architecte angevin Bruno Huet, retenu pour ce projet, va s’appuyer sur l’existant pour rénover tout l’ensemble au moyen d’une nouvelle ossature métallique qui permettra de déployer une toiture et d’augmenter la capacité de la tribune d’un peu plus de 1 000 places, soit 4 500 au total sur des sièges en plastique. Cette rénovation, la plus importante depuis 1993, s’inscrit dans un programme plus ambitieux qui vise à relier dans un virage Colombier aux deux latérales Jean Bouin et Saint-Léonard. La première phase de vaste chantier, qui coûtera 5 millions d’euros à la Ville d’Angers démarrera dès l’été prochain et sera terminée, selon le calendrier prévisionnel, six mois plus tard. La nouvelle tribune devrait donc être inaugurée juste après la trêve hivernale de la prochaine saison (2017/2018). Espérons qu’il sera toujours question de Ligue 1 pour le SCO.

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La subvention allouée par la Ville d’Angers au club de football professionnel Angers SCO (Ligue 2) va grimper à 973 000 euros cette année, avec une rallonge de 150 000 euros pour la section amateur. Angers basket Club, qui monte en pro B, recevra 700 600 euros, et l’Union Féminine Angers Basket sera créditée, comme les Ducs d’Angers, d’une enveloppe de 600 000 euros.

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Pour l’instant la municipalité s’y refuse, brandissant un risque de flambée fiscale. Depuis décembre 2023, l’ensemble des habitants de l’agglomération de Montpellier ne payent plus pour prendre les bus et les trams. Cette mesure, qui figurait au programme de l’actuel maire (PS) de la ville-centre, a beaucoup fait parler, bien au-delà des frontières françaises. A ce jour en effet, la capitale languedocienne est la seule métropole en Europe à appliquer la gratuité pour rendre son service de transport hyper-attractif et en faire une alternative incontournable à l’automobile (en France, une petite dizaine de villes, beaucoup plus petites, ont déjà tenté l’expérience). A Angers comme ailleurs, une telle décision se prendrait à l’échelle de l’agglo, le réseau étant géré par délégation de service public par la RATP qui couvre 29 communes relevant du territoire communautaire. Or, l’impulsion est impérativement donnée par le maire d’Angers, président de l’institution autour d’un groupe de 43 délégués dominé par sa majorité municipale (une dizaine d’autres sièges sont attribués aux autres maires de l’agglo ou leurs représentants). En 2020, le programme du candidat Béchu n’avait évoqué, ni de près ni de loin, un projet de gratuité des transports collectifs : au contraire, l’édile, élu une première fois en 2014, avait promis d’augmenter le nombre de places de stationnement par la réalisation de nouveaux parkings en enclos (notamment place de l’Académie, en face du château), mais aussi d’étendre les zones payantes. Combien rapporte la billetterie ? Interpellé sur la question l’été dernier, lors de l’inauguration des nouvelles lignes de tramway, Christophe Béchu, devenu entre-temps ministre de la Transition Ecologique, avait gentiment décliné la proposition, arguant que le gratuité des bus et des trams nécessiterait, en contrepartie, « une hausse de 40% de la fiscalité » pour compenser le manque-à-gagner et maintenir l’équilibre des finances publiques. Rappelons que les recettes de billetterie représente un gain d’environ 15 millions d’euros pour la métropole. Pour couvrir une telle perte, les élus n’auraient, selon Béchu, d’autres moyens que d’appuyer sur leurs principaux boutons fiscaux, autrement dit les impôts directs que sont la taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires dont les taux sont fixés chaque année par les municipalités. Le montant des cotisations sur la valeur ajoutée des entreprises (VAE), et celui de la TVA, payée par tous les consommateurs, relèvent, eux, de l’Etat. Quelles solutions autres que la hausse des impôts directs ? Dans les villes qui ont mis en œuvre la gratuité de leurs transports, assiste-t-on à la même flambée fiscale annoncée par l’ex-maire d’Angers ? Beaucoup ont cherché à éviter cet écueil en trouvant d’autres sources de financement : une hausse des tarifs de stationnement, la création de péages urbains, la mise en place d’une taxe sur les nuitées d’hébergement, et une mise à contribution des entreprises à travers la cotisation transport généralement fixée par les communes. Sujet politique autant qu’économique, la gratuité sera sans doute remise sur la table lors des prochaines élections municipales de 2026 : en 2020, la liste Angers écologique et Citoyenne avait proposé cette mesure pour les

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Malgré des salles pleines et une fréquentation record, la salle de spectacle angevine accuse une perte financière assez lourde. 2024 ne sera pas un exercice ordinaire pour le Chabada, scène mythique du paysage musical angevin. Cette salle de concert, dédiée aux musiques actuelles, va fêter ses 30 ans d’existence. La programmation dont les contours se dévoilent peu à peu jusqu’au printemps prochain laisse augurer, une fois encore, un bon cru pour l’Adrama, l’association qui gère ce haut lieu culturel aménagé – mais qui s’en souvient encore à part des clients de la première heure ? – dans les anciens abattoirs de la Ville d’Angers, boulevard du Doyenné (quartier Monplaisir). Luidji et Iam déjà complets Après Pierre de Maere (18 janvier), Elmer Food Beat (20 janvier), le groupe lavallois Archimède (9 février) Luidji (22 mars) ou encore les rappeurs d’Iam (13 avril) figurent en bonne place dans le menu 2024. Une offre que les chevilles ouvrières du Chabada souhaitent inscrire dans la continuité de 2023, couronné de succès : une fréquentation record a été enregistrée et rien moins que six concerts ont affiché complets au cours du dernier trimestre. 2024 s’annonce sous les mêmes auspices avec plusieurs spectacles à guichets fermés, dont celui de Luidji, Iam et Zaho de Sagazan. A quatre ans de son déménagement dans une enceinte neuve érigée à Saint-Serge, tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le Chabada, n’était une situation financière qui continue de préoccuper. 80 000 euros de déficit L’équilibre de son budget annuel – d’1,6 million d’euros environ – est menacé par un déficit structurel de 80 000 euros (+ 5 000 euros par rapport à 2022), une perte que l’Adrama ne parvient pas à enrayer. Elle l’impute à l’épidémie de Covid qui avait entraîné la fermeture des lieux culturels et, plus récemment, à l’inflation des coûts de l’énergie, un poids qui leste les charges de fonctionnement de la salle de spectacle au moment où les recettes de billetterie et les subventions sont restées stables. « En 30 ans de gestion, c’est la première fois que nous affrontons des difficultés financières d’une telle ampleur, confirme Mélanie Alaitru, directrice du Chabada. Un situation que traverse de nombreuses petites salles de concert de même calibre (moins de 1000 places). Pour rétablir la situation, l’Adrama a dû prendre des décisions difficiles : les tarifs de location des locaux aux musiciens ont été augmentés de +30%. L’été dernier, l’Adrama reconnaissait déjà être contrainte de « revoir à la baisse ses propositions aux artistes et de partir en quête de nouveaux partenaires » pour faire évoluer le modèle du Chabada.

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Cette aide, déployée dans le cadre du plan vélo local, est valable sur l’ensemble du territoire couvert par Angers Loire Métropole (29 communes, dont Angers). La communauté urbaine encourage les particuliers à s’offrir des vélos neufs. Cette mesure passe par une carotte financière :  une subvention versée après l’achat du deux-roues. Cet investissement public entre dans le cadre du plan vélo mis en place par la collectivité locale et vise à accroître très sensiblement les transports doux dans les communes de l’agglomération, au détriment de la voiture. Tous les particuliers qui résident dans l’une des 29 communes d’Angers Loire Métropole y ont potentiellement droit. L’aide est conditionnée à la remise d’un dossier, assortie de la facture d’achat à fournir dans les deux mois suivant le courrier validant l’attribution de l’enveloppe. Dans le détail, les subventions prennent en charge  25% du prix d’achat d’un vélo à assistance électrique, plafonné à 200 € par foyer, et 400 € pour un vélo cargo électrique ; un forfait de 50 € est accordé pour un vélo classique ou pliant, et 100 € pour un vélo cargo. Depuis 2019, 11 439 ménages ont bénéficié de ce coup de pouce financier, pour un montant total de 2,11 M€. Attention, les places sont « limitées » : Angers Loire Métropole dispose actuellement d’une enveloppe de 43 991 euros, soit 244 dossiers correspondant à 199  vélos dotés d’une assistance électrique, et 45 vélos classiques. Pour le versement de la subvention, il faut fournir un dossier complet, comprenant : La facture du vélo, marquée « facture acquittée », avec le cachet et la signature du vendeur. Pour les vélos électriques, une copie du certificat d’homologation. Un justificatif de domicile (taxe d’habitation, quittance de loyer, ou facture EDF de moins de 3 mois) avec les mêmes nom et adresse que sur la facture du vélo. Une attestation sur l’honneur s’engageant à ne pas revendre le vélo subventionné, et à prouver sa possession si demandée par les services communautaires. Un relevé d’identité bancaire (RIB) avec nom, prénom et adresse du domicile. Télécharger le dossier de demande de subvention

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Une étude menée la plateforme HelloSafe livre des informations concrètes sur la réalité du marché immobilier local et les revenus nécessaires qu’un ménage doit percevoir pour financer un bien de 80m² . D’après l’enquête, un revenu annuel de 66 696 € est nécessaire en Maine-et-Loire pour l’achat d’un appartement de 80 m². Ce montant positionne le département au-dessus de la moyenne nationale française (56 978 €) : il ressort à la 31ème place du classement établi par HelloSafe. A Angers, ce critère se durcit encore : pour devenir propriétaire d’un appartement de la même superficie, un salaire brut annuel de 71 711 € est nécessaire, soit 3 957 € net par mois. C’est bien supérieur supérieure au revenu moyen net après impôts enregistré sur l’ensemble du territoire urbain (1 819 euros). Même les cadres, catégorie socioprofessionnelle la plus aisée (2 944  euros), n’atteint pas le seuil nécessaire et rencontrent également des difficultés pour accéder à la propriété d’un appartement de 80 m² à Angers. Elles sont encore plus criantes pour les ouvriers : leur revenu mensuel moyen est de 1 426 €, rend utopique l’achat d’un tel bien immobilier. Précisons que ces chiffres ne prennent pas en compte les apports financiers supplémentaires comme l’épargne personnelle, les ventes immobilières antérieures ou les héritages, qui peuvent jouer un rôle significatif dans l’acquisition d’un bien immobilier. Cependant, même en tenant compte de ces sources de financement supplémentaires, l’accession à la propriété reste un défi majeur pour de nombreuses personnes, en particulier dans les régions où les prix de l’immobilier sont élevés par rapport aux revenus moyens. Ces données mettent en lumière les défis socio-économiques à relever pour ceux qui souhaitent acheter un logement en France, et soulignent les disparités entre les régions. Elles mettent aussi en évidence également l’inégalité des chances des différentes catégories d’actifs dans l’accession à la propriété. D’où l’intérêt de certains dispositifs comme le Prêt à taux zéro accordé sous conditions de ressources.

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