Cet impôt local, particulièrement redouté des propriétaires,  peut être dégrévé, plafonné voire supprimé pour certaines catégories de contribuables. Elle n’a pas été augmentée en 2023, mais elle reste l’une des plus élevée de France : cette année, la taxe foncière à Angers a frappé au portefeuille plus de 25 000 foyers, propriétaires d’une résidence principale. Cette contribution, dont le taux a fortement progressé ces dernières années pour compenser la perte de recettes fiscales liée à la suppression de la taxe d’habitation, n’est pourtant pas une complète fatalité : certains contribuables potentiels y échappent en exploitant les niches que la loi a mis en place. Qui est concerné ? Les logements neufs Les particuliers qui acquièrent un bien récemment construit à Angers ou dans son agglomération ne payent pas de taxe foncière pendant deux ans. Pour bénéficier de cet avantage, au moins trois conditions sont à respecter : Le logement doit être neuf, c’est-à-dire qu’il n’a jamais été occupé ou qu’il a été achevé récemment. Vous devez le déclarer au service des impôts fonciers dans les 90 jours suivant son achèvement ou son acquisition, si le constructeur ne l’a pas déjà fait. L’exonération est généralement limitée à une période de 2 ans à compter de la date de déclaration du logement. Les logements rénovés Une autre option pour éviter de payer la taxe foncière en 2023 concerne les propriétaires qui engagent des travaux de rénovation dans un logements anciens. Cette possibilité s’applique dans les communes de l’agglomération d’Angers qui ont mis en place une exonération fiscale spéciale pour les biens qui subissent un chantier visant à les rendre plus économes en énergie. Actuellement, environ 500 villes en France ont adopté cette mesure particulière, visant les propriétaires qui entreprennent des travaux éligibles à l’ancien crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) d’une valeur minimale de 10 000 € dans des logements construits avant 1989. Age et revenus A partir de 75 ans, les propriétaires d’un bien ancien ou neuf sont exonérés de tatxe foncière si leur  revenu fiscal de référence (RFR) pour l’année 2022 respecte les plafonds de 11 885 € pour une personne seule ou 18 233 € pour un couple marié ou pacsé. Ces montants devraient être sensiblement les mêmes en 2024. Allocation Les personnes qui perçoivent l’allocation aux adultes handicapés (AAH), l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi) ne sont pas redevables de la taxe foncière si leurs revenus ne dépassent pas les plafonds mentionnés au paragraphe précédent.

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Le magasin spécialisé dans l’ameublement ferme définitivement ses portes ce week-end. Les 17 000 m² de surface qu’il occupait ne seront pas repris d’un seul bloc. Une grosse page s’est tournée cet été au centre commercial Atoll de Beaucouzé, à l’ouest d’Angers. Deux de ses locomotives – annoncées comme telles en tout cas lors de l’inauguration de l’éco-parc en 2012 – quittent définitivement la « place » pour des raisons économiques. C’est déjà fait pour l’enseigne de bricolage Castorama, fermée depuis le mois de juillet. C’est une question d’heures pour Alinéa (ameublement, décoration intérieure) qui baisse le rideau dès ce samedi 12 septembre, laissant vide un immense emplacement de plus de 15 000 m² : le site angevin ne figure pas sur la liste des neuf magasins que l’unique repreneur de la marque, Néomarché, entité commerciale gérée…par ses actuels actionnaires majoritaires (la famille Mulliez), a annoncé vouloir maintenir, essentiellement dans le sud de la France. A l’Atoll, 73 salariés perdent donc leur emploi (ils étaient 70 également à Castorama). Qui pour remplacer Casto et Alinéa ? Au-delà de ce drame social, qui prime sur toute autre considération économique, le départ de ces deux mastodontes interroge sur le virage stratégique que la Compagnie de Phalsbourg, propriétaire de l’Atoll va devoir prendre au cours des prochains mois pour renouveler son offre Une chose est certaine : cette double fermeture signe la fin du gigantisme qui avait marqué de son empreinte le concept développé par l’éco-parc il y a dix ans. Conséquence : à l’heure où la généralisation de la vente en ligne remet en cause la rentabilité des commerces physiques, aucune chance de voir s’établir deux candidats uniques sur les espaces respectivement laissés vacants par Casto et Alinéa (près de 30 000 m² à eux deux).Chacun de ses deux emplacements sera redistribué en lots afin d’offrir des espaces plus compétitifs à d’éventuels repreneurs. Le président de la compagnie de Phalsbourg confirment d’ailleurs travailler sur un plan de redécoupage des locaux précédemment occupés par le spécialiste du bricolage qui rendra définitivement ses clés en octobre prochain. Pour l’heure, aucune piste n’a été évoquée et l’interrogation demeure sur le choix commercial que le promoteur sera amené à faire pour combler ces deux dents creuses : la thématique de l’ameublement sera-t-elle maintenue ou faudra-t-il, par défaut ou nécessité, ouvrir l’anneau de l’Atoll à d’autres secteurs ?

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Le discount alimentaire de l’avenue Patton pourrait déménager dans la zone commerciale du Lac de Maine. Un nouveau supermarché va-t-il s’implanter dans le quartier ouest d’Angers ? Un temps évoqué, puis retoqué par la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC), le transfert du magasin Lidl de l’avenue Patton sera réétudié par l’instance de régulation lors d’une nouvelle réunion programmée le 8 février prochain. Le projet porte sur l’installation de l’enseigne allemande au 26-30 rue du Grand Launay, un emplacement situé au cœur de la zone d’aménagement concerté (ZAC) Grand Maine, face au centre commercial aménagé autour de l’hypermarché Carrefour. L’idée est de construire le nouveau magasin Lidl sur des terrains où plusieurs commerces ont déjà été démantelés. Le Lidl de La roseraie va doubler sa surface Le programme avait échoué en 2021 : une proposition similaire concernant l’implantation d’un supermarché Lidl dans cette même zone de Grand Maine avait en effet été soumise à la CDAC qui l’avait alors rejeté. La commission avait jugé que le nouveau Lidl s’établirait dans une zone déjà urbanisée, occupée auparavant par des magasins d’équipement domestique, et que le projet n’offrait pas une intégration architecturale et paysagère de qualité. Elle avait souligné le manque d’harmonie entre le design proposé pour le bâtiment et l’architecture régionale, et avait noté un aménagement paysager très restreint. La Chambre de commerce et d’industrie du Maine-et-Loire s’était elle aussi montrée sceptique face à ce projet. De plus, la section Force Ouvrière du Carrefour Grand Maine avait exprimé son opposition en initiant une pétition contre l’ouverture du Lidl. Les inquiétudes portaient notamment sur la possible suppression d’emplois au Carrefour suite à l’arrivée du nouveau supermarché. De l’autre côté d’Angers, à La Roseraie, l’actuel magasin Lidl va être réaménagé dans un nouveau bâtiment : sa surface commerciale va doubler à 1 400 m². Livraison prévue début 2025.

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Ce n’est pas Intermarché mais Auchan qui devrait reprendre l’hypermarché d’Angers-est. Une grosse page va se tourner, peut-être avant l’été, dans la galerie commerciale Espace Anjou, à la sortie d’Angers, côté est : l’hypermarché, occupé depuis 1995 par l’enseigne Casino, va changer de main et passer sous pavillon Auchan. En grosses difficultés financières, le groupe stéphanois négocie depuis mois avec deux des plus gros acteurs de la grande distribution pour reprendre une grande partie de ses magasins et soulager sa dette estimé à plus de 6 milliards : Intermarché et Auchan sont les deux candidats qui vont se partager l’empire bâti depuis plus de 50 ans par Jean-Charles Naouri et ses prédécesseurs. 288 hyper et supermarchés sont concernés, dont 98 vont tomber dans le giron d’Auchan, comme celui d’Espace Anjou. L’enseigne au rouge-gorge, gérée par l’association familiale Mulliez, possède déjà un hypermarché à Avrillé, et des petites surfaces à la Roseraie (Orgemont), rues Boisnet et Paul-Bert, en centre-ville. Des transferts prévus dès le printemps 190 autres magasins Casino seront repris par Intermarché qui va en rétrocéder une petite trentaine à Carrefour, là où l’Autorité de la Concurrence jugera qu’un risque de concentration existe (la question pourrait se poser pour le Casino Hyperfrais de la Roseraie). Ces opérations sont programmés  à partir du 30 avril et se dérouleront en trois vagues, jusqu’à la rentrée de septembre 2024. A cette date, les enseignes Casino auront définitivement disparu des façades des magasins inscrits dans ce grand plan de restructuration. Le flou subsiste sur la pérennité des emplois financés par Casino : plus de 4000 salariés sont concernés par ces cessions d’actifs.

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Le tout dernier rapport publié le mardi 23 janvier par Arthur Loyd place Angers au sommet du classement des métropoles intermédiaires (population de 300 000 à 500 000 habitants) pour son attractivité. Cette analyse annuelle, menée par le réseau expert en immobilier d’entreprise, passe au crible 75 indicateurs dans 50 villes pour identifier les plus séduisantes pour les entreprises et leurs employés. Les paramètres scrutés incluent entre autres le dynamisme de la population, la création d’emplois, l’engagement envers la transition écologique, la gestion des risques climatiques, le coût de l’habitat, l’accès aux soins de santé, et la pression fiscale. Néanmoins – et c »est plus surprenant – Angers recule dans la catégorie « qualité de vie » : malgré son cadre agréable et le sentiment de bien-être partagé par beaucoup d’habitants, satisfaits par la verdure et les services proposés, le chef-lieu du 49 se classe seulement quatrième, principalement à cause de la hausse des prix de l’immobilier, très sensible depuis une dizaine d’années. Le baromètre 2023 souligne également le succès de Toulouse, qui domine la catégorie des « très grandes métropoles » (plus d’un million d’habitants), devançant Lyon, tandis que Rennes se hisse en tête des « grandes métropoles » (500 000 à un million d’habitants). Angers a gagné 10 000 habitants en 10 ans Pour la deuxième année consécutive, Angers brille dans le groupe des métropoles « intermédiaires », remportant la première place dans la catégorie « connectivité, capital humain et transitions », et la seconde dans « vitalité économique ». L’étude d’Arthur Loyd attribue le succès d’Angers à plusieurs facteurs : un dynamisme démographique remarquable (+10 000 habitants en dix ans), une capacité d’innovation notable, et une offre de mobilité douce adaptée au contexte local. La ville bénéficie également d’une solide résilience économique, soutenue par une croissance du PIB régional et un taux de chômage inférieur à ses rivales, ainsi que par le renforcement des emplois dans les Activités Métropolitaines Supérieures. Le marché immobilier tertiaire d’Angers est également mis en lumière, avec une croissance notable des transactions de bureaux, en particulier pour les nouvelles constructions, illustrée par des projets tels que Le Cours Saint-Laud ou le Quai Saint-Serge, symboles des ambitions d’Angers dans l’accueil d’entreprises. Angers se démarque aussi par son excellent indice de sécurité, son offre éducative supérieure variée, et sa relative préservation contre la pollution atmosphérique et les risques climatiques, notamment les précipitations extrêmes et les canicules.

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Malgré des salles pleines et une fréquentation record, la salle de spectacle angevine accuse une perte financière assez lourde. 2024 ne sera pas un exercice ordinaire pour le Chabada, scène mythique du paysage musical angevin. Cette salle de concert, dédiée aux musiques actuelles, va fêter ses 30 ans d’existence. La programmation dont les contours se dévoilent peu à peu jusqu’au printemps prochain laisse augurer, une fois encore, un bon cru pour l’Adrama, l’association qui gère ce haut lieu culturel aménagé – mais qui s’en souvient encore à part des clients de la première heure ? – dans les anciens abattoirs de la Ville d’Angers, boulevard du Doyenné (quartier Monplaisir). Luidji et Iam déjà complets Après Pierre de Maere (18 janvier), Elmer Food Beat (20 janvier), le groupe lavallois Archimède (9 février) Luidji (22 mars) ou encore les rappeurs d’Iam (13 avril) figurent en bonne place dans le menu 2024. Une offre que les chevilles ouvrières du Chabada souhaitent inscrire dans la continuité de 2023, couronné de succès : une fréquentation record a été enregistrée et rien moins que six concerts ont affiché complets au cours du dernier trimestre. 2024 s’annonce sous les mêmes auspices avec plusieurs spectacles à guichets fermés, dont celui de Luidji, Iam et Zaho de Sagazan. A quatre ans de son déménagement dans une enceinte neuve érigée à Saint-Serge, tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le Chabada, n’était une situation financière qui continue de préoccuper. 80 000 euros de déficit L’équilibre de son budget annuel – d’1,6 million d’euros environ – est menacé par un déficit structurel de 80 000 euros (+ 5 000 euros par rapport à 2022), une perte que l’Adrama ne parvient pas à enrayer. Elle l’impute à l’épidémie de Covid qui avait entraîné la fermeture des lieux culturels et, plus récemment, à l’inflation des coûts de l’énergie, un poids qui leste les charges de fonctionnement de la salle de spectacle au moment où les recettes de billetterie et les subventions sont restées stables. « En 30 ans de gestion, c’est la première fois que nous affrontons des difficultés financières d’une telle ampleur, confirme Mélanie Alaitru, directrice du Chabada. Un situation que traverse de nombreuses petites salles de concert de même calibre (moins de 1000 places). Pour rétablir la situation, l’Adrama a dû prendre des décisions difficiles : les tarifs de location des locaux aux musiciens ont été augmentés de +30%. L’été dernier, l’Adrama reconnaissait déjà être contrainte de « revoir à la baisse ses propositions aux artistes et de partir en quête de nouveaux partenaires » pour faire évoluer le modèle du Chabada.

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Après un week-end et un début de semaine plutôt secs, un système dépressionnaire va se mettre en place sur la moitié nord, apportant des précipitations en Maine-et-Loire dans un ambiance froide. Des flocons ne sont pas à exclure ici ou là. Pluie, neige ou les deux mêlées ? Toutes les hypothèses sont ouvertes, à ce stade, sur la nature de l’épisode météorologique qui attend le Maine-et-Loire et Angers lors des deux ou trois prochains jours. Ce qui est sûr : le bassin de  Loire va globalement se trouver à la conjonction de deux masses d’air très humides, l’une positionnée dans un flux de sud plutôt doux, l’autre arrivant du Nord, beaucoup plus froides. En été, ce type de confrontation donne des orages. En hiver, il entraîne de fortes pluies. Les premières gouttes devraient tomber ce mardi soir et s’intensifier dans la nuit, sous des températures voisines de 0 °C : des flocons pourraient se former et tapisser le sol d’un manteau blanc assez peu épais, surtout dans les campagnes. Là où il se produira, le phénomène sera éphémère : un spectaculaire redoux est attendu demain dans le département avec un mercure qui passera la barre des 10 C dès le matin. Un redoux mercredi puis un retour du froid jeudi Cette remontée du thermomètre est liée à l’influence du flux océanique qui va néanmoins perdre du terrain dans la nuit de mercredi à jeudi au profit d’un air beaucoup plus rude : « Le froid d’origine polaire va repousser l’air doux vers le centre du pays. Cette situation sera propice au maintien de chutes de neige des cotes de Manche à la Loire qui faibliront l’après-midi », indique Météo France. Reste à savoir où se situera la limite pluie-neige. Pour l’heure, c’est plutôt de l’eau, en bonne quantité (15mm mercredi) qui s’annonce à Angers. Jeudi, le ressenti redeviendra hivernal, avec des valeurs inférieures à 5 °C. Selon les prévisionnistes, le risque de neige et verglas sur les Pays de la Loire sera de 30%, mercredi et jeudi.

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Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris débutent officiellement le 26 juillet prochain (la clôture des deux compétions est programmée de 8 septembre). Mais les festivités commenceront dès la printemps, un peu partout en France, avec le passage de la flamme dans 65 villes étapes, dont Angers. Le coup d’envoi symbolique des JO 2024, organisés à Paris, Lille, Nantes, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, Châteauroux et Tahiti, sera officiellement donné le 16 avril prochain à Olympie, site historique des Jeux, en Grèce. Le traditionnel flambeau, élément du cérémonial associé à ce grand raout sportif mondial, sera allumé, comme le veut la coutume, par de fausses prêtresses de la déesse Héra avant d’effectuer un périple de neuf jours sur son territoire d’origine, puis de rallier Marseille à bord du bateau Bélem, le plus vieux trois-mâts français (1896). Quel parcours en centre-ville d’Angers ? Depuis la cité phocéenne (8 mai), la flamme olympique entamera un autre trajet de plusieurs semaines à travers la France métropolitaine et d’outre-mer. Elle est attendue à Angers le 28 mai, un mardi. Comme le Tour de France, elle sera précédée d’une caravane publicitaire qui s’élancera sur 6 km depuis le complexe sportif du Lac de Maine, à partir de 18 heures environ, jusque sur les grandes artères périphériques de l’hyper-centre. Dans le détail, la flamme descendra le boulevard du Bon-Pasteur, remontera le pont de la Basse-Chaîne et effectuera une boucle via les boulevards du Roi-René, Foch et Ayrault, d’où elle rejoindra la place La-Rochefoucauld. Des animations sont prévues plus tard dans la soirée (19h30). Plusieurs communes traversées en Maine-et-Loire Rappelons que la Comité d’organisation des JO 2024, a décidé de constituer, pour chaque département, des équipes de 24 relayeurs qui porteront la torche de communes en communes. En Maine-et-Loire, la capitaine de cette formation sera Patrick Chila, médaillé de bronze de tennis de table au Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Dans le département, Angers ne sera pas la seule municipalité à voir passer la flamme Olympique. Elle fera également étape à La Romagne, à Baugé-en-Anjou, au château de Montsoreau, dans les vignes de Chaudefonds-sur-Layon,  à Saint-Florent-le-Vieil, au Parc départemental de l’Isle Briand du Lion d’Angers. Elle arrivera à Paris le 26 juillet pour la cérémonie d’ouverture de la compétition.

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