L’opération en est à sa 25ème édition : elle se déroulera du 26 février au 22 mars 2024. Il est recommandé au public de réserver ses places. Tourisme économique, industrielle ou artisanal, appelez-le comme vous voulez. Depuis 25 ans, l’opération Made in Angers met en vitrine les entreprises du territoire et permet au grand public d’en découvrir les coulisses. Une beau coup de projecteur sur le savoir-faire développé au niveau local et sur les produits qui font rayonner le territoire, parfois au-delà des frontières françaises. Contrairement à ce que son intitulé pourrait laisser entendre, l’évènement ne met pas seulement Angers à l’honneur, mais l’ensemble des communes de l’agglomération. Cette année, 15 secteurs d’activités seront représentés et 187 entreprises inscrites au programmes, dont 29 nouvelles : citons pêle-mêle, pour Angers intra-muros, la chaufferie de Monplaisir, la confiserie Plantagenêt, l’Atelier Ricochet (cosmétique naturelle), Upsido (tiers-lieu dédié à la création de mosaïque à Belle-Beille), le centre de formation industrielle Fab Academy, l’école du digital Studio M, l’espace de coworking We Forge (rue Lenepveu). A l’extérieur d’Angers, le public pourra découvrir la ferme Sainte-Marthe et la pépinière Ernest Turc (Loire-Authion), le spécialiste de matériel hydraulique hyraumel, la brasserie La Bestiole (Saint-Barthélémy d’Anjou), ou encore l’Institut de formation en éducation physique et sport (Ifepsa aux Ponts-de-Cé). Pour le reste, il y a les incontournables, présents chaque année ou presque : Terra Botanica, Carré Cointreau, Association des Chiens guides d’aveugles, Giffard, les Archives départementales, les Galeries Lafayette, l’usine Scania… Comment s’inscrire ? Autre nouveauté cette année : chaque entreprise participante consacrera 15 minutes à présenter ses actions en faveur de la transition écologique. Dès ce samedi 27 janvier à 9h, les angevins peuvent réserver leur place sur le site internet de Made in Angers (à partir de 14 heures pour les inscriptions à la visite de Scania). Un total de 1 580 visites seront proposées, avec un système de tarification diversifié : 6 € pour le tarif standard, 4 € pour le tarif réduit et un tarif spécial à 3 €. En outre, Made in Angers organisera la deuxième édition de sa convention d’affaires le mardi 20 février, qui se tiendra au Centre de congrès. Cet événement est spécialement conçu pour les entreprises souhaitant mettre en avant leur expertise locale et favoriser les circuits courts. Les entreprises intéressées doivent s’inscrire avant le 9 février en contactant Aldev au 02 52 57 01 29. L’an dernier, Made in Angers avait attiré 12 000 visiteurs.

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Si les principaux signaux ne sont pas passés au rouge, de lourdes incertitudes risque de peser sur les prises d’initiative des acteurs économiques du territoire. Elue juste avant l’été dernier à la tête du Medef Anjou, Virginie Beurton-Le Mignon a adressé, jeudi, ses premiers vœux de présidente à la presse et, à travers elle, aux entreprises locales. Ce type de cérémonie s’ouvre généralement par un bilan et s’achève sur des perspectives, forcément fragiles et incertaines. Un taux de chômage contenu à Angers Le bilan d’abord est marqué par plusieurs points positifs : une hausse globale des investissements (+8) et des chiffres d’affaires (+8,4%), deux clés qui déterminent le niveau de croissance économique, reflètent le niveau de confiance des entreprises et conditionnent le dynamisme du marché de l’emploi : le taux de chômage en Maine-et-Loire, mesuré à 6,2% de la population, est d’ailleurs inférieur à la moyenne nationale (avec 7% de chômeurs, Angers rejoint peu ou prou la tendance française). Dans ce tableau plutôt favorable, il y a un bémol : le tribunal de commerce a ouvert 411 procédures collectives en 2023 en Maine-et-Loire. Une tendance qui se dégrade par rapport à 2019, dernier exercice de référence avant l’irruption de la Covid-19, dont le petit commerce peine à se relever. Selon la présidente du Medef Anjou, « on reste toutefois sur des niveaux qu’on a l’habitude d’avoir en France ». Rien de catastrophique ni d’alarmant donc, même si ces chiffres traduisent une fragilisation de certains secteurs d’activité. Les entreprises réclament un choc de simplification L’organisation patronale relaye du terrain un sentiment mitigé où la confiance se mêle à une dose de perplexité nourrie par les incertitudes géopolitiques, des difficultés de recrutement (dans la restauration surtout), « l’infobésité juridique » et un « mille-feuilles réglementaire » qui complique le quotidien des employeurs. « Des chefs d’entreprise sont essoufflés » prévient Virginie Beurton-Le Mignon. Un des leviers à activer pour avancer et se développer restent, selon la présidente du Medef Anjou, « la transition verte », enjeu stratégique et environnemental dont elle a fait son cheval de bataille : « La priorité sera donnée en 2024 aux actions qui s’inscrivent dans cette logique de développement durable, plus respectueuse de l’environnement » annonce Virginie Beurton-Le Mignon.

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Venez-vous de créer votre startup ou votre petite entreprise ? Avez-vous besoin de matériel professionnel pour démarrer vos activités ? Le leasing, également appelé location avec option d’achat, peut être une excellente solution ! Découvrez donc les avantages de ce mode de financement et comment il peut dynamiser le développement de votre jeune entreprise. Un financement accessible Le principal avantage du leasing de matériel professionnel est de permettre l’acquisition de matériel professionnel de qualité sans mobiliser une somme importante dès le départ. Contrairement à l’achat au comptant, le leasing ne nécessite pas un apport initial conséquent. Seule une avance de 5 à 30 % de la valeur du bien est requise lors de la signature du contrat. Le reste est réglé par des mensualités échelonnées sur 1 à 5 ans généralement. Ces loyers sont considérés comme des charges d’exploitation, donc déductibles du résultat imposable, allégeant davantage la charge financière du leasing. De plus, il est parfois possible de moduler les mensualités en fonction de la saisonnalité de l’activité. La possibilité d’acquérir un équipement de pointe Le leasing donne accès à du matériel neuf et récent, dont le coût d’achat au comptant serait trop élevé pour une jeune société. Vous pouvez ainsi bénéficier des dernières innovations technologiques et gagner en compétitivité. Votre production est optimisée, et vos charges fixes restent raisonnables puisque vous n’achetez pas le matériel. En choisissant une durée de location adaptée à la durée d’amortissement fiscal et comptable des biens, vous pouvez renouveler fréquemment vos équipements. Votre outil de production est toujours à la pointe de la technologie. La simplicité des démarches administratives Le processus de demande de leasing est relativement simple et plus rapide qu’un prêt classique. Le dossier comporte moins de justificatifs financiers et est généralement traité en une ou trois semaines. Une réponse rapide permet de concrétiser ses projets d’investissement au bon moment et de ne pas manquer des opportunités. Qui plus est, le suivi administratif se limite au paiement de la mensualité. Le loueur se charge de la gestion technique, de l’entretien et des réparations éventuelles du matériel pendant la période de location. Vous n’avez ainsi pas à vous soucier de la maintenance ou de la revente du bien s’il devenait obsolète. La possibilité d’adapter ses besoins à son activité Le leasing offre une grande modularité pour s’ajuster à l’évolution de vos besoins en équipement au fil du développement de votre activité. La durée du contrat et la valeur de rachat en fin de période sont négociables selon votre stratégie. Il est possible de restituer le matériel si vous n’en avez plus besoin. Certains contrats intègrent même une période de prolongation optionnelle. Vous pouvez aussi faire l’acquisition définitive du bien s’il reste indispensable en activant l’option d’achat. Cela pour une somme modique déjà fixée à la signature du leasing. Un soutien en expertise technique et financière Les sociétés de leasing vous accompagnent bien au-delà du simple financement. Leurs équipes commerciales vous aident à définir vos besoins, à sélectionner le matériel le mieux adapté, et à monter le plan de financement correspondant. Elles peuvent aussi vous conseiller sur l’optimisation fiscale, les dispositifs d’aide aux entrepreneurs

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Après de forte baisses en 2020 et 2021, le nombre de faillites augmentent brutalement depuis l’an dernier dans le département. Un phénomène attendu dans la mesure où il coïncide avec l’extinction des aides publiques et autres reports de paiements mis en place durant la crise sanitaire. 277 dépôts de bilan ont été enregistrés entre janvier et juillet 2023 par le tribunal de commerce d’Angers. C’est déjà presque autant que l’ensemble de faillites comptabilisées sur l’ensemble de l’année 2022 (304). Un chiffre qui, au rythme actuel, sera sans doute dépassé à la fin de l’exercice. Rien d’alarmant pour autant. 80% de liquidations judiciaires La courbe ne révèle pas  l’émergence d’une crise aussi grave et violente que celle de la période 2009-2010, la plus destructrice d’emplois depuis 1945. Les spécialistes s’accordent à dire qu’elle traduit davantage un retour à la normale, un correctif après la parenthèse exceptionnelle de la pandémie de Covid-19. Les 277 dossiers de cessation de paiement réceptionnés par les juges consulaires au premier semestre 2023 ont très majoritairement donné lieu à des liquidations judiciaires (80% des cas), soit des arrêts d’activité définitifs, pour 49 redressements, procédure qui vise à mettre en place une série de mesures destinées à apurer les dettes et permettre à l’entreprise de redémarrer des bases assainies, parfois au prix de lourdes suppressions de postes. 10 « sauvegardes » ont été prononcées : il s’agit de recours que peuvent saisir les établissements afin de réorganiser leur modèle et honorer leurs créances à seule fin d’éviter le dépôt de bilan : les structures placées en sauvegarde par un tribunal de commerce rencontrent donc des difficultés économiques sans se trouver pour autant en cessation de paiement. Un millier de salariés concernés L’ensemble des entreprises suivies par le tribunal de commerce de janvier à juillet représente un effectif de mille salariés environ. C’est beaucoup, 30% de plus que sur la même période en 2019, dernier exercice de référence avant l’émergence de la Covid. : l’importance du chiffre s’explique notamment  par la banqueroute de grosses structures, comme le promoteur immobilier Carréneuf (85 salariés), liquidé en mars 2023. D’autres procédures, dites de « prévention », s’enclenchent également en faveur des entreprises qui, souhaitent, elles aussi, éviter le dépôt de bilan. Elle conduisent notamment les juges consulaires à nommer un mandataire ou un conciliateur pour accompagner le dirigeant dans son objectif de redressement. 112 demandes ont été examinées au cours du premier semestre 2023, presque deux fois plus par rapport à 2019 (57). Les motifs qui ont fragilisé les entreprises depuis 2022 sont nombreux : la fin des aides publiques qui leur avaient permis de soutenir leur trésorerie lors du ralentissement économique de la période Covid, le remboursement des Prêts garantis par l’Etat (PGE) mis en place aux aussi pendant la crise sanitaire pour permettre aux PME/TPE de disposer d’argent frais. A cette longue période d’incertitudes a succédé une conjoncture d’inflation, la crainte d’une pénurie d’énergie en lien notamment avec la guerre en Ukraine, accompagnée d’une hausse spectaculaire des prix, et les prémices d’un krach immobilier.

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Dans le cadre de son plan de relance post-Covid, l’Etat allège la charge fiscale des employeurs dès cette année. En Anjou, la note s’élève à 100 millions d’euros. En pleine crise, c’est un petit choc peut être salutaire, à tout le moins une bouffée d’oxygène qui s’offre aux acteurs économiques : en septembre dernier, le plan de relance « Bâtir la France de 2030 » présenté par Bercy comportait un volet fiscal qui annonçait une baisse d’impôt de 20 milliards d’euros répartis sur les exercices 2021 puis 2022. La mesure entre donc en œuvre dès cette année : à l’échelle nationale, elle représente un effort budgétaire de 10 milliards, une somme qui sera donc réengagée dans les mêmes proportions l’an prochain.En Maine-et-Loire, 8 225 entreprises sont concernées avec, à clé, un gain estimé à 102,7 millions d’euros. L’allégement porte sur les impôts locaux qui pèsent sur la production (masse salariale, investissement, capital) et dégradent la compétitivité de nombreux secteurs d’activité, et notamment des établissements industriels qui supportent à eux seuls 20% de la contribution. Un facteur qui grève l’attractivité des territoires et encouragent les délocalisations, affirme le ministère de l’Economie. Un phénomène que l’Etat souhaite justement renverser en encourageant le maintien ou le retour de filières stratégiques. Des impôts réduits de moitié Trois impôts vont donc baisser en 2021 : La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) baisse de moitié. Une réduction qui correspond à la suppression de la part affectée aux Régions.La cotisation foncière des entreprises (CFE) et la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) diminuent aussi de 50%. Enfin, le niveau de plafonnement de la cotisation économique territoriale (CET) passe de 3 à 2% de la valeur ajoutée : pour rappel, les entreprises redevables de cet impôt avaient jusqu’ici la possibilité de solliciter un prélèvement maximal de 3%, y compris lorsque le calcul initial de la CET était supérieur à ce taux. Désormais cette opération est réalisable dès la barre des 2%. La réduction de ces impôts dits de production profite «à 74 % aux TPE, PME et entreprises de taille intermédiaire», avait souligné le premier ministre Jean Castex, le 3 septembre dernier. Le Ministère de l’Economie précise que « les petites entreprises non redevables de la CVAE – parce que leur chiffre d’affaires est inférieur à 500 000 € – « bénéficieront sous condition de la baisse du taux de plafonnement de la Cotisation économique territoriale ». Rappelons que la CET avait remplacé la taxe professionnelle en 2010 : la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et la Cotisation foncière des entreprises (CFE), assise sur les biens immobiliers de l’entreprise, sont les deux composants du dispositif. Son produit est réparti entre les collectivités territoriales : les communes et les EPCI pour la totalité de la CFE et une partie de la CVAE. Ce dernier impôt aussi affecté aux Régions et aux Départements à hauteurs respectives de 50% et 23,5%.

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Si le bilan 2019 est plutôt positif sur le territoire, des questions se posent sur la manière dont le marché va évoluer après un exercice marqué par la crise sanitaire et l’émergence de réflexions sur les modes d’utilisation des bureaux. Superficies, prix, volumes, équilibre entre offre et demande…Ces paramètres clés, qui permettent une prise de pouls global du marché local des bureaux et entrepôts sont synthétisés dans l’Observatoire de l’Immobilier d’Entreprise (OIE). L’enquête, présentée le 25 juin dernier par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire et le Club Immobilier Anjou, s’appuie sur une série de données recueillies auprès d’une quinzaine professionnels du secteur, cinq bailleurs sociaux, huit EPCI (instances administratives qui regroupent plusieurs communes), Solutions & Co (agence régionale de développement économique des Pays de la Loire), SOMINVAL (société d’économie mixte pour l’exploitation du marché d’intérêt national) et la Chambre Interdépartementale des notaires. Le télétravail, nouvelle donne en 2020 ? L’OIE dresse un bilan de l’année 2019 : et il est plutôt bon. Impossible toutefois d’en tirer des conclusions très significatives dans la mesure où de nouveaux enjeux stratégiques sont apparus avec la crise liée au Covid-19, à la fois dans les capacités financières des candidats à l’installation, mais aussi dans le mode d’exploitation des infrastructures. Les auteurs en ont pris conscience du potentiel impact de cet épisode sanitaire sur le volume de la demande future : « pendant le confinement, un tiers des salariés étaient en télétravail » signale l’étude sur la base d’un pointage réalisé en mai 2020 Est-ce une tendance de fond qui, dans un avenir plus ou moins, va conduire à un réajustement « des besoins en volume de surface » ? Une incertitude à laquelle s’ajoutent d’autres évolutions d’ordre structurelles relatives à l’organisation des espaces de travail (plus de coworking ?), la digitalisation des outils, eux aussi renforcés par la récente application des règles de distanciation physique, et la transition écologique des bâtiments qui pourrait conduire à mettre en place davantage de souplesse et « d’agilité dans la reconversion des immeubles professionnels ». En 2019, 125 transactions ont été réalisées sur le territoire d’Angers Loire Métropole (marché tertiaire, donc des bureaux), soit 9 de plus qu’en 2018. Le volume global des surfaces acquises est toutefois en repli sur un an, 27 338 m² contre 41 562 l’année précédente (mais ce bilan est meilleur qu’en 2017, avec 22 267 m² vendus à l’époque). Sans surprise, la grande majorité des opérations (93) porte sur des superficies inférieures à 200 m². 5 concernent un volume de 1 000 m² et plus. D’après l’OIE, les entreprises font de plus en plus le choix de l’acquisition, plus particulièrement sur des biens de petite taille (moins de 200 m² dans trois quarts des cas).

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Fin mai, plus du tiers déplorait une perte de chiffres d’affaires supérieure à 70% en moyenne, révèle une enquête réalisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire. Pour les acteurs économiques, le confinement a été aussi violent que le virus l’a été pour l’ensemble de la population. Au mois de mars dernier, l’arrêt brutal de l’activité imposé par l’urgence des mesures sanitaires consécutives à l’irruption de la pandémie, a laissé des traces dans les trésoreries et entamé la confiance de chefs d’entreprise qui, par nature, ont besoin de visibilité pour investir et alimenter la croissance (et donc l’emploi). Ce coup de fatigue et le sentiment d’inquiétude qui en découle transparaît dans les derniers chiffres recueillis par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire dans un baromètre réalisé avec des organisations patronales du territoire (Medef Anjou et Choletais, CPME 49, l’Union des Industries et métiers de la Métallurgie) et deux branches professionnelles du secteur du Bâtiment (FFB49 et Fédération Régionale des Travaux Publics). La restauration sévèrement touchée Cette enquête a été menée entre le 20 et le 27 mai, soit quinze jours après le début du déconfinement et une semaine avant la réouverture des restaurants sous strictes conditions sanitaires, intervenue le 2 juin ( à Angers en tout cas). 1 073 entreprises (représentant 13 200 salariés) ont répondu au sondage, dont 34% exercent une activité de service, 27% sont des commerces, 15% une industrie, 15% appartiennent au secteur de l’hébergement et de la restauration et 9% dans la construction. Qu’en ressort-il ? Fin mai, encore 19% des entreprises interrogées disaient être « encore totalement à l’arrêt », un taux en forte diminution par rapport au mois d’avril (47%) et qui, depuis début, a encore dû s’améliorer à la faveur de la phase 2 du déconfinement. Les conséquences de la crise se mesurent d’abord – et avant tout – dans le niveau de chiffre d’affaires : près de la moitié des acteurs interrogés (45%, après 62% en avril) déploraient, il y a trois semaines encore, une perte supérieure à 50%. Près de quatre sur dix évoquaient un ralentissement de -70% de leurs commandes. Au final, ces recettes en moins se répercutent sur la trésorerie qui se trouve fragilisée (pour 64% des entreprises de service). 49% des acteurs de l’industrie évoquent du chômage partiel et 38% un report des investissements. La situation est particulièrement délicate pour le secteur CHR (café hôtel restaurant) confronté à une fermeture administrative plus longue que l’ensemble des autres commerces : fin mai, soit une semaine avant leur reprise progressive, ils étaient 26% à parler de risques d’endettement et 16% entrevoyaient même la perspective d’un arrêt définitif.

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Le confinement, oui, mais l’arrêt total de l’activité, non. Dans un communiqué, la Préfet de Maine-et-Loire encourage les professionnels à ne pas s’arrêter, quitte à privilégier le télétravail, partout où c’est possible. La pandémie du covid-19, qui touche actuellement entre 15 000 et 20 000 personnes en France (au moins 200 en Pays de la Loire), a nécessité la mise en place de mesures sanitaires dont l’ampleur inédite a bousculé le quotidien des familles et des salariés. L’impact réel sur l’économie est d’autant plus difficile à mesurer que la durée de cette « crise » est indéterminée : depuis une semaine, la plupart des commerces (hors alimentation et distribution de la paresse) ont été contraints de fermer. Beaucoup d’entreprises ont dû s’adapter pour proposer du télétravail à leurs personnels afin qu’ils puissent respecter les règles de confinement décrétées par l’Etat. Une plateforme spéciale à la CCI Dans un communiqué, le préfet de Maine-et-Loire René Bidal encourage les secteurs qui sont encore en capacité de poursuivre leur activité « à le faire, même en mode dégradé » et dans le mesure du possible. Le Représentant de l’Etat pose que, pour les entreprises où la nature des métiers et les moyens techniques le permettent, « le télétravail doit être la règle ». Partout ailleurs, il enjoint les professionnels à appliquer et respecter strictement « les mesures de distanciation et d’hygiène afin de garantir la santé des effectifs ». Il ajoute qu’il « faut essayer maintenir la production, la logistique et les services, partout où c’est nécessaire , afin de permettre le réapprovisionnement et le déroulement normal des activités jugées directement ou indirectement essentielles ». Rappelons que les commerces de distribution alimentaire sont, pour l’instant, autorisés à rester ouverts à condition de mettre en place des consignes destinées à empêcher les contacts directs, propices à la contamination (les marchés de plein air vont, eux, être interdits, comme l’a annoncé le premier ministre Edouard Philippe lundi soir). La Préfecture livre une série de coordonnées utiles aux entreprises qui cherchent à solliciter les aides sociales et fiscales mises en œuvre pour passer le cap de cette crise: Bercy, qui a proposé des reports de cotisations patronales et des prises en charge à 100% de chômage technique, est joignable par mail sur www.economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises. En Maine-et-Loire, les demandes sont à effectuer auprès de la direction départementale des finances publiques (DDFIP): Angers-Est : 02 41 74 53 85 sie.angers-est@dgfip.finances.gouv.fr / Angers-Ouest : 02 41 74 53 86 sie.angers- ouest@dgfip.finances.gouv.fr Localement, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Pays de la Loire a mis en place une plateforme « allo PME, 02 40 44 60 01 », et la chambre des Métiers et de l’artisanat est disponible au 02 41 22 61 04. Autres contacts utiles : L’URSSAF (pour le report de charges sociales) au 3957 et La Banque de France (pour la médiation bancaire et surendettement) par mail tpe49@banque-france.fr

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Le traditionnel Forum pour l’Emploi, co-organisé par Angers Loire développement et Pôle Emploi avec le soutien du Département de Maine-et-Loire, se tiendra le vendredi 27  mars prochain au Parc des Expositions. Un Forum pour l’emploi avec une liste insuffisante d’offres  à pourvoir serait un coup d’épée dans l’eau : les organisateurs de cette onzième édition prennent donc les devants et lancent, trois mois avant la tenue de l’évènement, un appel aux entreprises qui présentent des projets de recrutement et… peinent, pour certaines d’entre-elles,  à trouver les bons candidats ! C’est tout l’enjeu de ce forum fondé sur la mise en relation d’une offre et d’une demande qui, en l’absence d’un point de ralliement, ne se croiseraient eut être jamais. Plus de 5 000 candidats ? Ce prochain rendez-vous « grand public » à finalité professionnelle, qui cherche à drainer bien au-delà de l’agglomération d’Angers, sera organisé le vendredi 27 mars prochain au parc des Expositions (Hall Ardesia), de 9h30 à 16h30. Ses chevilles ouvrières, représentées par l’Agence Angers Loire Développement (Aldev), Pôle Emploi et la collectivité départementale du Maine-et-Loire, compte préparer une liste de 200 entreprises, toutes à la recherche de la ou des perles rares. L’an dernier, le forum avait accueilli quelque 4 600 visiteurs, un objectif que les promoteurs de l’évènement espèrent au moins égaler, sinon surpasser. Les employeurs désireux de participer à l’évènement ont jusqu’au 11 mars 2020 pour s’inscrire via cette adresse mail (forumemploiangers.49104@pole-emploi.fr) ou par téléphone au 06 29 77 69 61. Lors de l’édition précédente, le Forum avait mis l’accent sur deux secteurs en tension, le BTP d’un côté, et la relation client à distance de l’autre. Mais bien d’autres métiers sont en quête main d’œuvre dans le département, comme le laissait d’ailleurs supposer l’étude publiée au printemps dernier par Pôle Emploi sur les intentions d’embauches des entreprises locales :  l’administration avait estimé à +24% la hausse des projets de recrutement en Maine-et-Loire en 2019 (on saura bientôt si la réalité des faits a rejoint celle de statistiques). Plus de 250 000 opportunités professionnelles avaient ainsi été identifiées sur le seul bassin angevin, dont plus du tiers, il est vrai, sous la forme de contrats précaires à durées saisonnières). A elles deux, la viticulture et l’arboriculture concentraient 2 465 offres potentielles. 963 embauches étaient annoncées dans le secteur de l’animation socio-culturelle, 748 pour effectuer des missions d’entretien dans des locaux d’entreprise ou de collectivités. La restauration enfin, régulièrement à la recherche de « bras » représentaient à elle seule 650 projets de recrutements.

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De nos jours, les clients mauvais payeurs constituent une véritable angoisse pour la plupart des entreprises. Avant de qualifier votre client de mauvais payeur, il est avant tout essentiel de savoir qu’il existe deux catégories de débiteurs douteux. Il y a notamment le bon mauvais payeur, qui vous paie certes, mais lentement. Ensuite, il y a le mauvais payeur qui ne paie pas à temps voire pas du tout. Heureusement qu’il existe certaines mesures que vous pouvez entreprendre dans ces situations. Les mesures préventives Il est souvent déjà trop tard, lorsque vous vous rendez compte que votre client ne vous paiera pas. Vous risquez de ne plus jamais pouvoir revoir la somme en question. Dans ce cas, il est essentiel de prendre certaines mesures préventives : N’hésitez pas à demander un acompte de 30 ou 45 % par rapport à la totalité du montant. Si le client refuse, vous saurez ainsi qu’il ne vous paiera pas et pourrez rompre le contrat ou l’accord, tant qu’il est encore temps ; Si vous ne connaissez pas encore le client en question, il est plus judicieux de vous renseigner un minimum à son sujet, avant d’entamer la mission notamment si vous êtes en freelance. Il est préférable pour vous de prendre le temps de bien cerner le profil de votre prospect potentiel, au lieu de réaliser une prestation à l’aveugle. Ainsi, vous éviterez d’effectuer une tâche qui ne sera pas payée ; Vous pouvez vous renseigner au préalable sur les sites tels que les-mauvais-payeurs.com pour dénoncer les clients douteux, histoire d’avoir les armes pour vous protéger. Les bonnes initiatives à prendre Afin d’éviter de courir après votre client mauvais payeur, vous pouvez commencer par préparer des factures bien détaillées. Vous pouvez par exemple signaler qu’une pénalité pourra être réclamée si le client vous paie tardivement et c’est d’ailleurs autorisé par la loi. Précisez également dans vos conditions générales de vente qu’en cas d’impayé, tous les frais de recouvrement seront à la charge du client. Sinon, vous pouvez suggérer à ce dernier de diviser le versement en plusieurs acomptes, au le cas où cela pourrait lui faciliter le paiement. Pour préserver votre relation commerciale, vous devez rester indulgent dans un premier temps. Pour ce faire, relancez donc votre client poliment par téléphone et si nécessaire, par écrit. Dans une deuxième étape, il s’agit d’une relance par lettre recommandé avec accusé de réception. Dans ce courrier, indiquez un nouveau délai de paiement, tout en respectant les règlementations en vigueur. Cependant, ces démarches requièrent du temps et de l’énergie, donc il vaut mieux d’avoir recours aux services d’une agence de recouvrement. Faites appel à un intermédiaire Si après des mesures préventives et des démarches préliminaires, votre client refuse toujours de vous payer, vous pouvez à présent faire appel à un intermédiaire. Celui-ci est notamment un huissier de justice qui joue le rôle de messager entre vous et votre débiteur, afin d’entamer un recouvrement à l’amiable. A noter que cette démarche peut débuter avec une mise en

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