Angers, joyau du Val de Loire, est souvent associé à ses châteaux, ses vignobles et son patrimoine historique. Mais au-delà de ses merveilles architecturales, la ville se distingue aussi par son effervescence culinaire. Au cœur de cette scène gourmande, les brasseries tiennent une place de choix. Véritables institutions, elles reflètent le dynamisme et la convivialité de la culture angevine. Aller plus loin : guide des restaurants à Angers Le concept de brasserie en France et à Angers En France, la brasserie est plus qu’un simple lieu de restauration : c’est une institution. Elle se distingue par son ambiance décontractée, son service continu et sa carte variée. Dans une brasserie typique, les clients peuvent s’attendre à trouver une variété de plats allant des incontournables comme le steak-frites, le croque-monsieur ou la choucroute, à des spécialités régionales. Souvent accompagnés d’une belle sélection de bières et de vins, les menus sont conçus pour satisfaire tous les palais. C’est également un lieu de rencontres et d’échanges, où les habitants se retrouvent pour discuter autour d’un verre ou d’un repas, dans une atmosphère chaleureuse et authentique. Les incontournables brasseries d’Angers Angers regorge de brasseries, chacune avec sa propre identité, mais toutes partageant le même amour pour la bonne cuisine et la convivialité. Ces établissements incarnent l’esprit de la brasserie française, combinant traditions ancestrales et influences contemporaines. Ils sont le reflet de l’hospitalité angevine et offrent une expérience culinaire inégalée, à la fois authentique et innovante. Pour ceux qui cherchent à déguster le meilleur de la cuisine locale dans une ambiance chaleureuse, ces brasseries sont une destination de choix. Pour une immersion totale dans la culture culinaire d’Angers, ne manquez pas de visiter l’une de ces brasseries et de vous laisser séduire par leurs délices et leur atmosphère unique. Brasserie Adresse Téléphone Horaires Brasserie Angevine 12 Avenue Jean Joxé MIN d’Angély, 49100 Angers 781874376 Du mercredi au dimanche de 14h à 22h La Piautre 5 Rue de l’Aubrière, 49124 Saint-Hilaire-Saint-Florent 241523000 Du mardi au dimanche de 10h à 19h La Bestiole 20 Rue de la Cité, 49110 Saint-Barthélemy-d’Anjou 686068633 Du mercredi au dimanche de 14h à 22h Penrose 12 Rue des Lices, 49100 Angers 241480112 Du mercredi au dimanche de 14h à 22h Chope et Compagnie 7 Boulevard de la Romanerie, 49100 Angers 241176391 Du mardi au dimanche de 11h à 21h Craft Beer Shop 8 Rue Saint-Laud, 49100 Angers 241237951 Du mardi au samedi de 14h30 à 18h45

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Près d’un millier d’élus, chercheurs et experts de plusieurs grandes villes ont rendez-vous jeudi 21 et vendredi 22 septembre dans la capitale de Maine-et-Loire pour évoquer les orientations des politiques publiques à mettre en œuvre dans les territoires. Née en 2015 de la fusion de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) et de l’Association des communautés urbaines de France (ACUF), l’organisation France Urbaine se réunit chaque année pour ouvrir de nouveaux chantiers et aborder les grandes questions relatives à la coopération et la place stratégique des métropoles aux échelles locales et nationales. L’articulation des politiques territoriales avec le cadre réglementaire défini par l’Etat, parfois source de discorde ou de malentendus (sur les sujets fiscaux par exemple) est également au cœur des discussions. Voici pourquoi, les Journée France Urbaine réunissent tant d’élus, maires de grandes villes, présidents de métropoles, membres du gouvernement, ou responsables d’administrations publiques. Visite des quartiers Monplaisir et Belle-Beille Après Reims en 2022, c’est Angers qui a été choisi cette année pour accueillir tout ce beau monde. Deux jours de réunion, ponctuées d’ateliers, de discours et de visites de terrains, sont prévu ces jeudi et vendredi. La personnalité qui préside depuis 2020 l’association France Urbaine est d’ailleurs bien connue dans la Région Pays de la Loire : il s’agit de la maire de Nantes Johanna Rolland (elle avait succédé à Jean-Luc Moudenc, son homologue toulousain). 7 visites en extérieur sont programmée dès le premier jour : cuisine centrale « Papillote et Compagnie », centre de pilotage du Territoire Intelligent, Cité des Associations, guichets numériques de l’Hôtel de Ville, quartiers de Belle-Beille et de Monplaisir, Patinoire Angers Iceparc.L’après-midi du même jour, 10 ateliers thématiques d’une heure trente chacun sont au menu : intervenants et participants peuvent discuter et échanger sur des sujets spécifiques. Une centaine de villes représentées La séance plénière du jeudi, en présence du Gouvernement, sera sur des questions d’actualité : Europe, finances, accessibilité pour les personnes handicapées, vie étudiante et transition écologique.Le deuxième jour propose, en plus d’autres ateliers thématiques, deux visites touristiques à 14h15 pour découvrir Angers : château et parc Terra Botanica. L’organisation France Urbaine compte une centaine de membres : les plus grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse ou Strasbourg y sont représentés. Souvent directement par leur maire.

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Si vous êtes propriétaire d’un logement à Angers, vous devez nécessairement souscrire à une assurance habitation. Cela vous permet de bénéficier de garanties qui vous protègent et qui protègent votre bien immobilier en cas de problème ou de sinistre. Une assurance habitation vous offre également de nombreux autres avantages. Vous voulez en savoir davantage ? nous vous invitons à lire cet article. Souscrire à une assurance habitation Angers permet de bénéficier d’une protection Quand bien même votre maison est située dans une zone sécurisée ou loin de la ville, elle ne sera pas entièrement à l’abri des dangers tels que : Les incendies ; Les inondations ; Les tempêtes ; Les cambriolages, etc. Seul, vous ne pourrez pas faire face aux dégâts occasionnés par l’une de ces situations. C’est pourquoi vous avez besoin d’une assurance habitation qui vous permet d’être directement indemnisé. Cette indemnité peut être soit complète ou partielle. Dans tous les cas, elle vous permettra d’effectuer des réparations en cas de dégâts. Vous pouvez en savoir davantage avec les offres de MAAF Angers pour l’assurance de votre construction. Bénéficiez d’une garantie responsabilité civile Lorsque vous souscrivez à une assurance habitation à Angers, vous avez droit à diverses garanties. L’une d’entre elles est la garantie responsabilité civile. Elle vous protège de deux manières. Souscrire à une assurance habitation à Angers permet de bénéficier de la responsabilité civile de l’assuré La responsabilité civile de l’assuré vous permet d’indemniser vos voisins lorsque vous leur faites subir un sinistre. Autrement dit, lorsqu’ils subissent un dommage pour lequel vous êtes responsable, vous pourrez les indemniser facilement grâce à la garantie offerte par votre contrat d’assurance. Ces dommages peuvent être de divers ordres. Il peut s’agir de dégâts d’eau, d’incendie, etc. La responsabilité civile vie privée Cette variante de la responsabilité civile vous est spécialement destinée. Elle vous protège et protège les membres de votre foyer lorsque vous êtes victime d’un sinistre. C’est une garantie qui s’applique uniquement lorsque vous ou un membre de votre famille subissez des dommages corporels. Elle peut également s’appliquer en cas de dommages matériels ou consécutifs. Une assurance habitation vous protège en cas de sinistre À Angers, vous n’êtes pas forcement à l’abri des catastrophes naturelles. Pour protéger votre maison des dégâts qu’elles pourraient occasionner, il est judicieux de souscrire à une assurance habitation. Grâce à ce contrat, vous pourrez effectuer des réparations et rénover si possible votre logement après un sinistre. Selon votre couverture, votre contrat d’assurance peut vous permettre de disposer des fonds nécessaires pour reconstruire votre logement. Il vous aide aussi à trouver une habitation temporaire dans laquelle vous pourrez loger en attendant la fin des travaux. Pour être sûr de bénéficier de cette garantie, vous devez régulièrement vérifier si votre couverture est à jour. Avertissez également votre compagnie d’assurance lorsque vous entreprenez d’effectuer des rénovations ou de construire une annexe. Cela vous permet de bénéficier d’une indemnité qui couvrira entièrement le sinistre. Somme toute, l’assurance habitation est d’une importance capitale pour tout propriétaire de maison. A Angers, vous pouvez vous rapprocher de

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Dans un restaurant, la qualité de la viande est primordiale. Le choix du type de grillade est donc crucial. Le brasero barbecue permet de cuire rapidement la viande sans pour autant la dessécher. La viande est ainsi moelleuse et juteuse. De plus, le brasero permet de cuire la viande à température élevée, ce qui favorise la formation d’une fine couche de croute grillée. Le brasero offre également un avantage esthétique certain. En effet, le foyer ouvert du brasero séduit les convives et leur donne envie de déguster la viande grillée. Le brasero est donc un excellent outil pour améliorer l’ambiance du restaurant. Comment choisir un brasero barbecue pour un restaurant ? Nous sommes en été, la saison des barbecues ! Si vous envisagez d’en acheter un pour profiter de vos soirées d’été en bonne compagnie, voici quelques conseils pour choisir le brasero barbecue qui vous convient. 1. Prenez en compte la taille du brasero barbecue Tout d’abord, il est important de prendre en compte la taille du brasero barbecue. En effet, plus le brasero est grand, plus vous aurez besoin de combustible pour le maintenir en fonctionnement. Si vous avez une terrasse spacieuse, vous pouvez opter pour un brasero de taille moyenne ou grande. 2. Choisissez le type de combustion Il existe différents types de combustion pour les brasero : au charbon de bois ou bois… Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Si vous souhaitez un brasero authentique, le bois sera ideal. Cependant, cela nécessite un peu plus de préparation. Si vous préférez la simplicité, optez pour le charbon de bois 3. Prenez en compte le nombre de personnes Enfin, il est important de prendre en compte le nombre de personnes. Si votre restaurant compte faire 100 couverts, choisissez un barbecue de grande taille. Si vous recevez moins de 50 personnes, un brasero de taille moyenne conviendra parfaitement. Voilà, vous avez toutes les clés en main pour choisir le brasero barbecue qui vous convient ! Quel budget prévoir pour acheter un brasero barbecue ? Il est important de déterminer le budget nécessaire pour l’achat d’un brasero barbecue. Ces appareils de cuisson sont relativement coûteux, mais il est important de faire une bonne estimation du prix en fonction de son besoin. Le brasero barbecue varie en fonction de leur taille, de leur capacité et de leur qualité. Les modèles les plus chers sont généralement les plus durables et offrent une meilleure performance. Découvrez le Brasero Artisan Le Brasero Artisan est un produit made in France. Il est fabriqué à partir de matériaux de haute qualité et est conçu pour durer. Il est facile à utiliser et permet de cuisiner de délicieux repas en plein air. Ce produit est simple et très pratique à utiliser. Le Brasero Artisan est un excellent produit et il est très apprécié par les consommateurs. Où placer un brasero dans son restaurant ? Le choix de la place du brasero dans un restaurant dépend de différents facteurs. Tout d’abord, il faut tenir compte de la configuration

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Le n°1 de Bercy participera ce mardi à une table ronde avec des des élus locaux et des chefs d’entreprise afin de dessiner les contours de son plan de relance. Quatre jours après la visite de son ministre délégué Alain Griset, en charge des Petites et Moyennes Entreprises, Bruno Lemaire se déplace en personne ce mardi 9 février en Anjou : le très médiatique ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, viendra tâter le terrain dans les Mauges où, selon le journal Le Courrier de l’Ouest, l’entreprise Lacroix Eletronics devrait l’accueillir, tôt en matinée : pou rappel, ce sous-traitant, installé à Saint-Pierre Montlimart, conçoit et fabrique et des systèmes électroniques à destination d’entreprises industrielles de l’avionique civile et militaire, de la construction automobile, de la santé ou de la domotique. Rencontre avec les secteurs sinistrés Après cette visite, le ministre devrait faire un passage par Beaupréau où l’entreprise déménagera fin 2021, dans un bâtiment en cours de construction sur la commune, un investissement chiffré à 25 millions d’euros. Le contact entre Lacroix et Bruno Le maire est loin d’être un hasard : le groupe a récemment remporté un des appels à projets ouvert par Bercy afin de soutenir des programmes relocalisation ciblant des secteurs stratégiques, dans le cadre du plan de relance post-covid engagé par l’Etat. Un dispositif qui se traduira par le versement d’une subvention publique de 800 000 euros visant à financer, sur le nouveau site, la création d’un magasin automatisé et des minitours de stockage pour les composants électroniques (5 millions d’euros au total). Dans l’après-midi, le patron de Bercy se rendra à Angers, sans doute dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie, pour échanger avec des chefs d’entreprise et des élus locaux. Les professionnels sélectionnés seront tous issus des secteurs les plus fragilisés par la crise sanitaire : des acteurs de la restauration seront présents, ainsi que des gérants de galeries commerciales, des représentants de la culture et de salles de sport indoor. Ces dernières ont déjà rencontré la ministre délégué en charge des PME vendredi dernier : Alain Griset a notamment rencontré les responsables de l’entreprise Ouistiti Compagnie de Beaucouzé et du Bowling Red Bowl de Saint-Gemmes-sur-Loire. Il leur a annoncé la mise en place d’un dispositif de soutien complémentaire qui permettrait de prendre en charge « des charges fixes non couverts à hauteur de 70% pour les entreprises de plus de 50 salariés et 90% pour les entreprises de moins de 50 salariés ».

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Le magasin spécialisé dans l’ameublement ferme définitivement ses portes ce week-end. Les 17 000 m² de surface qu’il occupait ne seront pas repris d’un seul bloc. Une grosse page s’est tournée cet été au centre commercial Atoll de Beaucouzé, à l’ouest d’Angers. Deux de ses locomotives – annoncées comme telles en tout cas lors de l’inauguration de l’éco-parc en 2012 – quittent définitivement la « place » pour des raisons économiques. C’est déjà fait pour l’enseigne de bricolage Castorama, fermée depuis le mois de juillet. C’est une question d’heures pour Alinéa (ameublement, décoration intérieure) qui baisse le rideau dès ce samedi 12 septembre, laissant vide un immense emplacement de plus de 15 000 m² : le site angevin ne figure pas sur la liste des neuf magasins que l’unique repreneur de la marque, Néomarché, entité commerciale gérée…par ses actuels actionnaires majoritaires (la famille Mulliez), a annoncé vouloir maintenir, essentiellement dans le sud de la France. A l’Atoll, 73 salariés perdent donc leur emploi (ils étaient 70 également à Castorama). Qui pour remplacer Casto et Alinéa ? Au-delà de ce drame social, qui prime sur toute autre considération économique, le départ de ces deux mastodontes interroge sur le virage stratégique que la Compagnie de Phalsbourg, propriétaire de l’Atoll va devoir prendre au cours des prochains mois pour renouveler son offre Une chose est certaine : cette double fermeture signe la fin du gigantisme qui avait marqué de son empreinte le concept développé par l’éco-parc il y a dix ans. Conséquence : à l’heure où la généralisation de la vente en ligne remet en cause la rentabilité des commerces physiques, aucune chance de voir s’établir deux candidats uniques sur les espaces respectivement laissés vacants par Casto et Alinéa (près de 30 000 m² à eux deux).Chacun de ses deux emplacements sera redistribué en lots afin d’offrir des espaces plus compétitifs à d’éventuels repreneurs. Le président de la compagnie de Phalsbourg confirment d’ailleurs travailler sur un plan de redécoupage des locaux précédemment occupés par le spécialiste du bricolage qui rendra définitivement ses clés en octobre prochain. Pour l’heure, aucune piste n’a été évoquée et l’interrogation demeure sur le choix commercial que le promoteur sera amené à faire pour combler ces deux dents creuses : la thématique de l’ameublement sera-t-elle maintenue ou faudra-t-il, par défaut ou nécessité, ouvrir l’anneau de l’Atoll à d’autres secteurs ?

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Le magasin spécialisé dans l’ameublement ne fait pas partie des sept sites maintenus par l’association Mulliez, propriétaire de l’enseigne. C’est une nouvelle « dent creuse » qui va s’ouvrir dans l’immense anneau de l’Atoll, à Beaucouzé (à l’ouest d’Angers). Dans quelques semaines -aucun calendrier n’a été fixé pour l’instant mais le compte à rebours devrait être rapide -, Alinéa aura disparu de l’offre commerciale du complexe géré par la Compagnie de Phalsbourg. Le coup est très rude pour les 70 salariés en poste : la fermeture définitive du site leur a été signifiée vendredi dernier. Beaucoup le redoutaient : Alinéa, en grosses difficultés financières, a été placé en redressement judiciaire en mai dernier. Leur maison-mère, qui n’est autre que l’association familiale Mulliez, tablait sur des projets de reprises pour sauvegarder l’essentiel de son réseau de points de vente (30 à l’échelle nationale). Faute de candidats, les actionnaires ont finalement pris la décision de restructurer la chaîne et de sacrifier 23 magasins. Celui d’Angers figure sur cette longue liste « noire » aux conséquences sociales très lourdes (en Pays-de-la-Loire, Le Mans est aussi concerné). L’enseigne, dont le siège social se trouve à Aubagne (Bouches-du Rhône) a symboliquement choisi de réduire son périmètre à la moitié sud de la France (Herblay mis à part, dans le Val d’Oise, en région parisienne) : les sites de Bordeaux-Mérignac, Montpellier, Grenoble, Avignon, Toulouse-Blagnac et Aubagne sont donc les seuls à échapper au couperet. La surface des magasins réduite A l’Atoll, la fermeture d’Alinéa redistribue sérieusement les cartes et interroge sur la réorientation stratégique que les gestionnaires du centre commercial vont devoir engager pour maintenir l’attractivité de ce pôle périphérique qui, rappelons-le, avait vocation à rayonner bien au-delà de l’Anjou : le spécialiste d’ameublement, membre historique de l’éco-parc inauguré en 2012, était présenté comme une locomotive, aux côtés de Castorama qui baisse également le rideau dès le mois de juillet. A eux seuls, ces deux « dinosaures » y occupaient presque la moitié de la surface (30 000 m²). On sait déjà que l’emplacement bientôt laissé libre par le magasin de bricolage va être découpé en plusieurs parcelles afin de mieux correspondre aux besoins de candidats potentiels à l’installation. Il en sera sans doute de même pour les 17 000 m² jusqu’ici exploités par le spécialiste de l’ameublement et de la décoration intérieure. Objectifs de l’opération : réduire la voilure et redimensionner une offre physique qui, tous secteurs confondus, est confronté à crise du modèle commercial « grand public ».

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Cette année, le traditionnel bain de foule du 21 juin n’aura pas lieu. Mais la Ville promet une tribune aux musiciens. Dans les rues, les rassemblements supérieurs à dix personnes restent toujours interdits par l’Etat, sur fonds de risque épidémique. A Angers comme ailleurs, il était impensable d’organiser un événement aussi massif que le Fête de la Musique, alors même que les discothèques n’ont toujours pas l’autorisation de rouvrir. Ce vendredi, le nouvel adjoint à la Culture et patrimoine Nicolas Dufetel a confirmé ce que tout le monde, au fond, savait déjà : il n’y aura pas cette année de concerts sur l’espace public. En revanche, la fête subsistera en mode confiné à travers les canaux d’internet. Un « manque à gagner » évident pour les bars du centre-ville qui, à peine rouverts (depuis le 2 juin), vont être privés de ce grand brassage populaire dense et éclaté aux quatre coins de la ville. Des animations urbaines cet été Pour autant, la municipalité promet du mouvement et quelques décibels : le tout sera concentré sur une scène ouverte installée au Grand Théâtre (place du Ralliement). Là des musiciens locaux auront la possibilité de se produire et d’effectuer des sets de quelques minutes. Le programme abordera une grande variété de styles et cultures, depuis des partitions classiques et de jazz jusqu’aux envolées électro, en passant par le hip hop et le rock traditionnel avec guitares saturées (ou non d’ailleurs). Trois noms connus, et du cru, sont déjà annoncés à l’affiche : Titi Robin, Bertrand Chamayou et Jamie Gallienne (ce dernier avait déjà expérimenté le Facebook Live pendant le confinement). Ce long spectacle non stop sera diffusé en direct sur internet, annonce Nicolas Dufetel. Et pour la suite ? Les élus angevins, comme beaucoup de leurs homologues en France, misent sans doute sur un assouplissement des règles sanitaires au cours de la saison estivale. Il n’empêche, le festival des Accroche-Cœurs, qui clôt traditionnellement la période des vacances et celle du tourisme (première quinzaine de septembre), a été annulé. Cela ne signifie pas que les rues seront désertes en juillet et en août : la Ville promet de consacrer une enveloppe de 150 000 euros à un large programme d’animations dans les rues en lien avec la découverte du patrimoine. Des compagnies et des associations auront ainsi la possibilité de monter des spectacles, sous forme de cirques, de danses et de déambulations. Une coopération a été conclue en ce sens avec le théâtre Le Quai.

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A un peu plus d’un mois de la fermeture définitive de Castorama, des interrogations émergent sur l’avenir de l’autre grosse locomotive du site, Alinéa, dont la maison-mère a été placée en redressement judiciaire. A eux deux, ils occupent un espace de plus de 30 000 m2, soit presque la moitié de la superficie totale du centre commercial de Beaucouzé. L’un va bientôt disparaître : c’est Castorama dont la fermeture, programmée de longue date (depuis mars 2019) interviendra le 21 juillet prochain. L’autre, Alinéa, reste suspendu à une décision judiciaire, celle du tribunal de commerce de Marseille auprès duquel ses actionnaires (association familiale Mulliez) ont déclaré l’entreprise en état de cessation de paiement, avant que les juges n’enclenchent une procédure de redressement. Objectif de l’opération : geler la dette le temps de trouver un repreneur qui permettra de sauver les 30 magasins de l’enseigne française. Celui d’Angers, installé depuis 2012 au sein du complexe commercial Atoll (Beaucouzé en fait), compte une soixantaine de salariés, mais la marque en emploie 2 000 sur l’ensemble du territoire national. Le jugement préalable rendu à Marseille indique qu’Alinéa a subi de plein fouet deux coups durs successifs liés au mouvement des gilets jaunes en 2018, puis à la contestation de la réforme des retraites. La crise sanitaire du Covid-19, qui a entraîné la fermeture des magasins pendant deux mois (mars et avril 2020), a encore aggravé les difficultés de trésorerie de l’enseigne, malgré le développement de formules de vente alternatives, comme le drive et le e-commerce. Autant d’épisodes qui ont révélé les failles profondes d’un modèle à la peine dans un secteur d’activité -celui de l’ameublement « design » en kits et bon marché – hyperconcurrentiel dominé par le géant suédois Ikéa et bousculé par les acteurs en ligne. Un magasin trop grand pour Angers ? A Angers comme au Mans, Alinéa éprouve les pires difficultés à rentabiliser d’immenses surfaces de vente déconnectées de la réalité du bassin de consommation (17 000 m² à l’Atoll de Beaucouzé). Dans la Sarthe, l’enseigne avait dû réduire de presque 50% sa superficie en 2016. Epoque à laquelle son ancienne maison-mère (Auchan, également sous l’égide de Mulliez) revoyait à la baisse les formats des magasins : 3 000 m2 pour les petites villes, 6 000 pour unités urbaines dites « moyennes » et entre 8 000 et 10 000 m2 pour les grandes métropoles. Un problème de calibre qui se pose aussi dans le cadre du départ de Castorama : L’espace de 15 000 m² occupé par la marque de bricolage va devoir être découpé en lots « puisqu’il est difficile de trouver une enseigne qui reprenne une telle surface » expliquait en mai dernier au journal Ouest-France Philippe Journo, le président de la Compagnie de Phalsbourg, qui exploite l’Atoll.

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