Un de moins : la municipalité souhaitait supprimer un dimanche travaillé en 2024. Proposition adoptée par le Conseil municipal. Depuis la Loi Macron de 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, le cadre réglementaire qui régit les ouvertures dominicales dans les commerces s’est assoupli. Les maires ont désormais la possibilité d’en accorder jusqu’à 12 par an. A Angers, c’était cinq l’an dernier, dont 4 sur la période de Noël. Ça sera quatre l’an prochain, soit une de moins à l’automne. L’autorisation d’ouverture lors du premier dimanche suivant le coup d’envoi des soldes est maintenue : ce sera le 30 juin 2024. « L’an prochain, nous limitons à trois dimanches avant Noël et un pour accompagner les soldes d’été » a confirmé le maire d’Angers Jean-Marc Verchère. « Nous écartons désormais le dimanche de la braderie (l’évènement se déroule désormais sur deux jours, tout un week-end, début juillet, NDLR). Et d’ajouter : « Si le dimanche des soldes s’avère infructueux, nous pourrions en 2025 nous concentrer uniquement sur les dimanches précédant Noël ». Trois dimanches prévus en 2025 Une décision qui a donné lieu à un débat très agité, non pas avec les représentants des commerçants, mais avec l’opposition municipale qui souhaitait abaisser le plafond d’autorisations à trois, et les concentrer sur le mois de décembre, avant Noël. La position des élus LFI et PS rejoint d’ailleurs celle de la CFDT qui, dans un communiqué, s’est dit « très sceptique sur l’utilité d’une ouverture le dimanche des soldes d’été ». Le syndicat réclame en effet des garanties supplémentaires pour les salariés qui font le choix d’aller travailler le dimanche, dont « une solution d’accès aux transports en commun, et le lancement d’une enquête pour mesurer leurs attentes autour de solutions de garde d’enfants par la CCI et les associations de commerçants ». Après ces discussions à feu nourri, le maire d’Angers a finalement annoncé qu’en 2025, seules trois ouvertures seraient autorisées.

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Comme l’ensemble du territoire national, Angers entre, à partir de dimanche, dans une phase de confinement dit « adapté » pour ralentir la propagation de la Covid-19. Cette mesure va entraîner la fermeture de nombreux commerces. Les restrictions d’avril, mises en place à partir de samedi soir minuit sur l’ensemble du territoire français, dont Angers, n’auront pas grand-chose à voir avec le confinement de novembre dernier, lequel n’était déjà pas comparable, dans sa sévérité, avec le confinement strict et généralisé du printemps 2020. Pour autant, les nouvelles mesures de « freinage » introduites par l’exécutif pour faire face à l’accélération de l’épidémie vont se faire sentir sur le quotidien de la population, et sur l’activité professionnelle de très nombreux travailleurs indépendants, essentiellement des commerçants contraints de fermer boutique pour une durée minimale de quatre semaines. L’Etat adapte sa sémantique pour s’éviter les polémiques de l’automne dernier, et distingue cette fois les enseignes qui vendent des produits dits de « première nécessité » et toutes les autres. Offre très restreinte à l’Atoll Seules les premières sont autorisées à ouvrir : comme il y a un an, les surfaces alimentaires (quelles que soient leurs tailles) continueront à accueillir du public, mais dans des conditions sanitaires renforcées. Idem pour les buralistes, les pharmacies et, bien sûr, les boulangeries. Grosse différence par rapport aux deux précédents confinements : une tolérance est cette fois accordée aux libraires, aux disquaires, aux salons de coiffure, aux concessions automobiles (sur prise de rendez-vous), aux cordonniers, aux fleuristes, aux magasins de bricolage – de moins de 10 000 m² – et… aux chocolatiers (dont l’activité est traditionnellement importante en cette période de Pâques). Tous ces magasins doivent toutefois se conformer aux créneaux horaires imposés par le couvre-feu, avec une fermeture obligatoire à 19 heures donc. Dans le centre-ville d’Angers, ce dispositif va permettre à la FNAC de rester ouverte, comme les distributeurs de biens culturels (Richer et autres librairies indépendantes, vendeurs de vinyles etc…), mais aussi les opticiens, les opérateurs téléphoniques, les vendeurs de matériels informatiques, les jardineries. En revanche, les Galeries Lafayette (place du Ralliement) vont devoir baisser le rideau, comme tous les magasins du secteur de l’habillement et de la chaussure, du gros électroménager, les bijoutiers. En revanche, les visites immobilières sont possibles en dehors du couvre-feu. En périphérie de la ville, les fermetures qui frappent depuis plusieurs mois les gros centres commerciaux sont évidement maintenues : la galerie d’Espace Anjou reste inaccessible (à l’exception de son supermarché). L’Atoll de Beaucouzé est théoriquement ouvert, mais la fermeture de nombreux commerces « non essentiels » au sein de la structure, devrait sensiblement peser sur son attractivité et sa fréquentation. Dans les magasins Décathlon, seuls les rayons cycles, ateliers, nutrition, aliments pour animaux vont poursuivre leur activité. Voir la liste complète des secteurs autorisés à accueillir physiquement du public

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Au lieu d’un confinement généralisé, l’Etat a seulement ordonné la fermeture des grands centres commerciaux non alimentaires. En contrepartie, les magasins restés ouverts, de tailles plus réduites, doivent renforcer les normes de distanciation. Depuis lundi, un protocole renforcé s’applique dans les commerces autorisés à maintenir leur activité, malgré le durcissement des mesures sanitaires destinées à enrayer la propagation de la Covid-19 et de ses variants anglais et sud-africain, réputés plus contagieux : le Préfet de Maine-et-Loire a donné le détail du dispositif à mettre en œuvre. Couvre-feu oblige, l’accueil du public est interdit au-delà de 18 heures. Ce simple rappel s’ajoute à d’autres contraintes relatives à la fixation d’une jauge définie en fonction de la superficie de la boutique. Une capacité maximale que les enseignes ont l’obligation d’afficher à l’entrée de leur local afin d’en informer la clientèle. La galerie d’Espace Anjou fermée jusqu’à nouvel ordre Un chiffre à retenir : 8 m², c’est la valeur de référence autour de laquelle s’articulent les règles de distanciation physique en vigueur depuis le 1er février. Les magasins qui présentent un espace de vente inférieure à cette surface sont tenus de ne faire entrer et de ne servir qu’un client à la fois.Les établissements plus grands (entre 8 et 400 m²) limitent leur accueil de façon à respecter la proportion d’une personne tous les 8 m². Un exemple : pas plus de sept consommateurs (ou simple visiteurs) ont la possibilité d’accéder à un magasin qui présente une superficie de 60 m², quel que soit le nombre de vendeurs en poste. Dans ces locaux fermés, le gérant « doit être en mesure de vérifier que la jauge est respectée » signale la Préfecture dans son arrêté. Au-delà de 400 m², la surface individuelle laissée à chacun passe à 10 m², soit 50 personnes maximum dans une structure de 500 m² par exemple. Ici, les responsables doivent pouvoir s’assurer que la capacité requise n’est pas dépassée et, pour ce faire, mettre en place un dispositif de comptage spécifique à l’entrée de leur magasin (personnel ou tout autre moyen technique de dénombrement). Pour rappel, depuis dimanche, tous les grands centres commerciaux aménagés en intérieur de plus de 20 000 m² ont dû baisser le rideau. A Angers, cette mesure concerne la galerie d’Espace Anjou (à l’exclusion des pharmacies, des enseignes alimentaires et de l’hypermarché Géant Casino), mais pas l’Atoll de Beaucouzé qui, au même titre que les retail parks à ciel ouvert, échappe à cette fermeture administrative.

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2020 s’achève à peine que la municipalité se projette déjà à Noël prochain : les enseignes seront autorisées à ouvrir trois dimanches en décembre. Une dérogation leur sera accordée également dès les soldes d’été. Lundi dernier, le conseil municipal d’Angers s’est penché sur un marronnier : les ouvertures dominicales pour les commerces, tous secteurs d’activité confondus. Rappelons que des dérogations permanentes existent déjà -et de jure – pour les enseignes alimentaires, boulangeries, restaurants et autres buralistes, en général jusqu’à 13 heures. Mais pour toutes les autres, ces autorisations resteront limitées à quatre dans l’année : une au coup d’envoi des soldes d’été (le dimanche 27 juin prochain), et les trois dernières en décembre, les 5, 12 et 19 décembre (en 2021, la veille de Noël tombera un vendredi). Après un exercice 2020 ô combien difficile et perturbé en raison de la crise sanitaire, les possibilités d’ouverture supplémentaires prennent une dimension particulière pour certains commerces qui voient dans la journée du dimanche un moyen d’augmenter leur chiffre d’affaires et de compenser une partie des pertes engrangées durant les deux périodes de confinement. Détail important : Faire travailler des salariés ce jour-là revient à déroger à la règle du repos dominical, valable pour tous : c’est sur ce point particulier qu’ont porté les discussions des conseillers municipaux angevins. Le sujet divise traditionnellement syndicats et patronat. Entre les deux, le maire d’Angers, assez réservé sur la question des ouvertures le dimanche et peu enthousiaste à l’idée que le dispositif soit amplifié ou généralisé, joue les arbitres et abat plutôt la carte de la modération : quatre ouvertures en 2021, c’est moins que ce que la Loi Macron permet dans ce type de territoire urbain. Trois dimanches de suite en décembre, c’est aussi inférieur à ce que réclamait le patronat (4). De son côté, la CFDT a proposé de limiter les ouvertures aux après-midis afin de réduire l’impact de la mesure sur la vie personnelle des salariés qui seront amenés, plus ou moins volontairement, à travailler sur un jour traditionnellement -et légalement – chômé. Rappelons qu’en 2020, les commerces angevins ont reçu cinq autorisations : aux 28 juin, et 6, 13 et 20 décembre initialement prévus, une dérogation préfectorale avait été accordée le dimanche 29 novembre, période de Black Friday et week-end de déconfinement pour les enseignes dites « non essentielles » après un mois de fermeture.

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En Maine-et-Loire, l’administration autorise les enseignes à effectuer un week-end complet avec une ouverture possible le dimanche 29 novembre. A quelques semaines de Noël, il y avait urgence pour les « petits » commerces, contraints à un deuxième confinement depuis le 30 octobre, cinq mois après le premier. Mardi dernier, le président de la République Emmanuel Macron a lâché du lest dans le dispositif sanitaire à la faveur de résultats jugés encourageants sur le front de l’épidémie de la Covid-19. A Angers, comme dans le reste du Maine-et-Loire, les activités de distribution et de services dites « non essentielles » seront autorisées à rouvrir…ce samedi, date fixée par l’Etat pour la reprise de l’accueil du public au sein des locaux commerciaux (elle sera complétée par une autorisation exceptionnelle d’ouverture dimanche). Ce redémarrage ne signifie pas un retour à la normale pour les enseignes concernées : l’Etat conditionne en effet ces dérogations à l’application stricte de mesures de distanciation physique à l’intérieur des établissements, avec une règle très contraignante qui fixe une densité d’une personne par 8 m², jauge qui s’ajoute évidemment au port obligatoire du masque et la mise à disposition de gel désinfectant (pour les mains). Pour les petites surfaces, ce cadre sanitaire très serré risque de s’avérer problématique. Certains enseignes souhaitent ainsi combiner les visites spontanées (shopping traditionnel) à un mode de vente plus anticipé sur prise de rendez-vous (en ligne ou par téléphone, avec des commandes enregistrées à l’avance). Trois ouvertures dominicales en décembre Pour la préfecture, cette ouverture dominicale la version assouplie du confinement entre en vigueur dès samedi matin, avec un élargissement du rayon de déplacement autorisé pour les particuliers, dans le temps et l’espace, soit jusqu’à 20 kilomètres et pendant trois heures) « pourrait répondre à la nécessité de mieux réguler les flux dans un contexte sanitaire toujours caractérisé par un niveau de circulation élevé du virus ». Le Représentant de l’Etat souligne également le caractère d’urgence de ces autorisations destinées à « compenser les baisses d’activités et de chiffres d’affaires subies ». Dans le centre-ville d’Angers, de nombreuses ont déjà prévu de lever le rideau dimanche : c’est le cas d’Armor Lux, Bouchara, TBS, Eram, France Loisirs, Mademoiselle Dune (voir la liste sur le site des Vitrines d’Angers). De nombreux coiffeurs également et instituts de beauté devraient également reprendre du service. Pour rappel, les commerces angevins seront autorisés à ouvrir les trois dimanches qui précèdent Noël, soit le 6, 13 et 20 décembre.Reste à savoir si le public répondra présent : car aucun bar ni restaurant ne sera ouvert d’ici le mois de janvier.

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Le représentant de l’Etat a prévenu les maires que des arrêtés municipaux autorisant l’ouverture d’enseignes jugées « non essentielles » seraient illégaux. En Maine-et-Loire, la « fronde » mijote encore à bas bruit, contrairement certains territoires, plus ruraux en général (mais pas seulement…), où des maires ont tenté d’ouvrir une brèche dans le confinement imposé par l’Etat : le week-end dernier, plusieurs élus locaux ont en effet publié des arrêtés autorisant les commerces jugés « non essentiels » – non alimentaires, hors bureaux de tabac ou pharmacie – à rester ouverts malgré les fermetures administratives dont ils font l’objet dans le cadre des restrictions de déplacement destinées à ralentir l’épidémie. En Anjou, le préfet René Bidal a pris les devants et adressé, au cours du week-end, des lettres à tous les maires du département dans lesquelles il leur signifie que tout arrêté municipal de ce type serait frappé d’illégalité par les tribunaux administratifs. Pire : il ajoute qu’une telle initiative exposerait son auteur – le maire de la commune en l’occurrence – à un risque « pénal » et ferait peser sur les commerces qui décideraient d’’ouvrir malgré l’interdiction, la menace d’une « amende de 135 € à la première infraction », tel que le prévoit le décret fixant la réglementation de ce deuxième confinement. Rappelons qu’en cas de récidive dans les quinze jours, les contrevenants pourraient se voir infliger une sanction financière de 435 euros, portée à 3 700 euros et seraient, en outre, passibles d’une peine d’emprisonnement de six mois si les faits sont constatés « à plus de trois reprises ». Le Préfet ajoute que « pour répondre au légitime ressentiment que provoque ce virus qui n’en finit pas, un maire ne saurait se soustraire aux lois et règlements de la République en s’exposant lui-même et les commerçants à des amendes et des poursuites pénales, ce qui ajouterait au désarroi ». Pour rappel, ces contestations locale sont nées d’un sentiment d’inéquité lié aux tolérances dont jouissent certaines enseignes –les grandes surfaces principalement – sous prétexte qu’elles distribuent des produits alimentaires, aux côtés d’autres marchandises catégorisées « non essentielles » (livres, jouets, cosmétique par exemple). Dimanche, le premier ministre Jean Castex a souhaité couper court à la polémique en annonçant la publication d’un décret qui impose à ces super ou hypermarchés de limiter leur offre aux seuls rayons consacrés à la vente de nourriture et de produits d’entretien indispensables.

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À l’ère du numérique, de plus en plus de consommateurs intègrent Internet dans leurs habitudes d’achat. De ce fait, il devient incontournable pour les entreprises de posséder un commerce en ligne pour profiter de ce marché en plein essor. Le commerce électronique désigne la vente de produits et de services en ligne. Quel est l’intérêt d’avoir ce type de commerce ? Pour répondre à la question, ce billet propose de découvrir les avantages du e-commerce. La réduction des coûts d’exploitation Le premier avantage d’avoir un e-commerce réside dans la réduction des coûts d’exploitation. Un entrepreneur peut lancer des activités de commerce électronique à moindre coût en passant par des plateformes abordables. Il peut également choisir de recourir à une agence web offshore qui propose des tarifs avantageux. Ces prestataires permettent aux entrepreneurs d’obtenir une boutique en ligne opérationnelle en réalisant un site attrayant et adapté aux appareils mobiles. Le site permet en outre la prise en charge des paiements, la gestion des stocks ainsi que l’expédition. Bien entendu, il existe de nombreux détails à gérer, cependant, l’investissement initial sera relativement faible, en particulier si on le compare à celui de la mise en place d’un magasin physique. Le suivi des clients optimisé Un autre intérêt d’avoir un e-commerce est que cela permet d’obtenir plus d’informations sur les clients grâce à l’analytique web. L’entrepreneur peut localiser ses clients, connaître les pages qu’ils visitent sur le site et les produits qu’ils achètent. Il peut ensuite utiliser ces données afin d’optimiser sa boutique. À travers ces informations, l’entrepreneur aura la possibilité de définir ses produits les plus populaires, les types de design et les promotions qui font augmenter les ventes et les besoins de ses clients. Par ailleurs, ces données permettent de favoriser l’expérience client à travers l’amélioration des prestations du commerce en ligne. Lorsqu’un client se rend sur un commerce électronique, c’est qu’il recherche un produit ou un service. Pour l’inciter à acheter et à revenir, il est important de lui offrir les meilleurs services en anticipant ses besoins et ses attentes. Élargir la portée géographique Un autre avantage notable d’avoir un commerce en ligne est que cela permet d’élargir sa portée géographique à travers un ciblage national voire international. La boutique électronique permet à une entreprise de prendre de l’avance par rapport à ses concurrents. Grâce à sa présence sur internet, elle est visible partout dans le monde et à n’importe quel moment. Les entreprises peuvent ainsi acquérir des parts de marchés dans les destinations de leurs choix. Comme évoqué plus haut, un bon nombre de consommateurs effectuent leurs achats sur internet. Ces derniers peuvent se trouver dans la même ville d’implantation de l’entreprise, mais également dans une autre région ou pays. Pour percer dans ces marchés, la boutique en ligne se doit toutefois de proposer des services adaptés, à l’instar de l’expédition, des modes de paiement et des langues.

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A Angers comme ailleurs, les mesures de confinement contraignent les magasins à garder portes closes. Un site marchand vient d’être déployé à leur intention pour leur permettre de poursuivre leur activité en ligne. Angersshopping.com : le nom de domaine est significatif et résume à lui seul la fonction de ce nouveau site internet, présenté comme un canal de vente alternatif pour les commerces physiques contraints à la fermeture après plus d’un mois de pandémie. L’outil, lancé en ligne le 15 avril, est une sorte de plateforme unique sur laquelle les enseignes adhérentes sont regroupées par thématiques pour poursuivre leur business en ligne et garder le contact avec leur clientèle. Il offre aussi un point de chute aux ménages angevins qui, en centre-ville, ont vu leur capacité de shopping se réduire aux commerces dits « essentiels » (alimentaires surtout), les seuls autorisés à ouvrir pendant la période de confinement total prolongée jusqu’au 11 mai. Derrière angersshopping.com, il y a une start-up parisienne, Wishibam (la marque a installé un bureau à Angers), concepteur de solutions e-commerce et spécialiste de la marketplace. Sa contribution est le fruit d’un partenariat avec la Ville, l’entreprise coopérative Angers French Tech, l’association « Les Vitrines d’Angers » (200 enseignes locales) et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire. Une centaine d’enseignes ? La solution numérique n’a pas été créée ex nihilo. Elle repend le modèle d’une plateforme déployée en 2019 pour les enseignes du centre commercial The Village, implanté à Villefontaine (Isère). A ceci près que, compte tenu des circonstances exceptionnelles, l’adhésion des commerçants à Angersshopping.com est gratuite pendant toute la durée de confinement et même au-delà, pour trois mois supplémentaires, annonce Whishibam. Inutile de préciser que la solution intéressera en premier lieu les marques qui, en temps ordinaire, ont seulement pignon sur rue et ne pratiquent pas la vente en ligne. Les membres de la plateforme se voient proposer un process assez simple : ils ont la possibilité d’y enregistrer (de manière automatique ou manuelle) les articles qu’ils souhaitent mettre en « vitrine » et proposer aux internautes. Les commandes passées sur l’e-shop sont conditionnées dans des colis acheminés dans un point de collecte (cette partie logistique ainsi que le service client sont entièrement assurés par Wishibam). La start-up compte regrouper une centaine d’enseignes sur angersshopping.com afin d’y déployer un nombre suffisant de références dans plusieurs catégories (librairie, bijouterie, sport, cosmétiques, prêt-à-porter etc…). Les ventes y sont ouvertes en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

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Les enseignes qui s’estiment le plus impactées par les grèves bénéficient de nouvelles dérogations lors des deux prochains week-ends. Après quatre dimanches d’ouverture accordées par le maire d’Angers en décembre, fêtes obligent, deux nouvelles autorisations ont été décrétées en janvier par la Préfecture afin de soutenir les commerces impactés par le mouvement de grève contre la réforme des retraites. Les deux dates fixées par l’administration tombent dès dimanche prochain (le 12 janvier) et le suivant (le 19). Cette mesure exceptionnelle, qui s’inscrit dans un contexte national, répond aux demandes gouvernementales visant à aider les enseignes pénalisées par le blocage des transports. Le communiqué de la Préfecture de Maine-et-Loire précise que cet arrêté «devra s’accompagner d’un strict respect des droits des salariés au repos hebdomadaire, aux contreparties financières, ainsi qu’au principe de volontariat ». Quelles sont les règles ? Rappelons que la loi Macron pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (2015) avait assoupli les règles encadrant le droit des commerces à ouvrir le dimanche : outre les dérogations permanentes qui s’appliquent dans les grandes métropoles et les zones touristiques internationales, le secteur alimentaire est historiquement habilité à accueillir le public sur ces jours traditionnellement chômés (jusqu’à 13 heures), quel que soit la typologie du territoire où il implanté. Mais les innovations introduites par le texte portaient sur tous les autres catégories de commerces et d’activités : cinq ouvertures dominicales par an leur sont consenties sans autorisation spéciale, et sept autres sur décision du maire. Dans certains cas, la Préfecture s’en mêle directement et décrète, de son propre chef, des dérogations lorsqu’il est établit que la fermeture des commerces le dimanche est préjudiciable au public ou compromettrait le fonctionnement normal de cet établissement (article L. 3132-20 du Code du travail). Autrement dit et, en s’appuyant sur cet argument juridique, l’Etat estime que le manque-à gagner accumulé en semaine après ces 36 jours de grève justifie que les enseignes aient la possibilité d’opérer un rattrapage économique sur des créneaux habituellement dévolus au repos hebdomadaire. Une décision qui, localement, fait bondir la CFDT. Le syndicat estime que cette mesure, issu d’un choix national, ne prend pas en compte « le contexte propre du territoire d’Angers ». Et dénonce la publication tardive de l’arrêté – trois jours avant -, un timing qui met les salariés au pied du mur et contredit la notion de « volontariat » mise en avant par les services de l’Etat.

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C’est ce que réclame la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire pour compenser les pertes économiques liées au mouvement des gilets jaunes. Depuis le 17 novembre dernier, et le coup d’envoi de la mobilisation menée par les gilets jaunes, le moral n’est pas au beau fixe dans de nombreuses enseignes angevines. Malgré le regain d’activité enregistré lors du Black Friday (23 novembre), opération commerciale qui s’était prolongée le samedi 24 et jusqu’au lundi suivant dans certains magasins, les commerçants déplorent une baisse de chiffres d’affaires qu’ils imputent directement aux manifestations et aux blocages organisés depuis trois week-ends en centre-ville dans sa périphérie. Pour rattraper ce qui peut encore l’être, la CCI de Maine-et-Loire (Angers), après consultation de l’ensemble des acteurs économiques concernés, a sollicité auprès du Préfet une dérogation supplémentaire autorisant les enseignes à ouvrir le dimanche 30 décembre, en plus des trois dates déjà prévues (9, 16 et 23 décembre). Une seconde demande a été déposée pour le 13 janvier prochain, premier dimanche après le coup d’envoi des soldes d’hiver. Initialement, la municipalité n’avait pas retenu ces deux jours dans son calendrier d’ouvertures dominicales défini fin 2018 (1er juillet, 9, 16 et 23 décembre) et en 2019 (30 juin, le 1er, 8, 15 et 22 décembre).

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