Dès le 29 juin, la « Machine à Bulles » ouvrira en bas de la rue Plantagenêt, sur la nouvelle esplanade adossée à la Maine. On y voit beaucoup plus clair en contrebas du centre-ville où, depuis deux ans, une importante opération urbanistique visait à reconfigurer les places Molière et Poissonnerie, désormais libérées de la rocade qui les traversait à la faveur d’une couverture en béton. Sur ce nouvel espace, délimité par un rectangle vert en prise directe avec la rivière, les projets d’aménagements et d’animation se multiplient. L’inauguration officielle du lieu, le 29 juin prochain, s’en accompagnera d’une autre, dans les 150 m² de périmètre compris entre l’Hôtel Ibis et Châtaigner Fleur (place de la Poissonnerie) : il s’agira de l’ouverture de La Machine à Bulles, un concept de guinguette éphémère issu d’un partenariat local noué entre plusieurs associations et entreprises du cru, engagées à des degrés divers dans des démarches solidaires, d’entraides et de « circuits courts » propres à valoriser le « Made in Anjou ». Les deux maitres d’œuvre du dossier, Bruno Kaufmann (déjà propriétaire des restaurants Le Grandgousier et Le Bidule à Angers) et Benoît Akkaoui, directeur de la Ressourcerie des Biscottes (Ponts-de-Cé), investie dans une Mission sociale auprès des personnes en situation de réinsertion, ont remporté l’appel d’offre lancé par la Municipalité, face à une dizaine d’autres candidats. Pour le maire Christophe Béchu, la Machine à Bulles est la proposition qui correspondait « le mieux avec l’endroit et son état d’esprit ». Pour commencer, la guinguette s’installera de manière temporaire : ainsi sa première saison s’étendra grosso modo sur la période estivale, du 29 juin au 29 septembre 2019. Pour les années suivantes, advienne que pourra…Tout dépendra du succès et de la nature des retours qui rythmeront cette édition inaugurale. Des animations toute la journée De nombreux partenaires se sont agrégés à la Machine à Bulles : parmi eux, l’association Agapè qui forment des jeunes demoins d e25 ans aux métiers de la cuisine (notamment au restaurant l’Entrecôte du MIN à Angers). Sont également cités dans le projet la structure associative Resto-Troc (Belle-Beille), l’établissement et service d’aide par le Travail (ESAT) Kipseli à Bouchemaine, mais aussi l’Etabli et Matière grise, spécialisées, comme la Ressourcerie des Biscottes, dans la récupération et la réutilisation de matériaux et de mobilier. Cette logique de développement durable et de recyclage présidera d’ailleurs à la construction de la Machine à Bulles proprement dite. La société Epiphyle prendra en charge la végétalisation de la terrasse sous la forme d’un chapiteau. La guinguette sera ouverte, tous les jours de 11 heures à 23 heures. Outre le service de restauration et boissons locales, son programme reposera sur de stemps forts d’animation thématiques : entre Matinées « I feel good » (avec des ateliers de taï-chi ou de Pilates) et  temps de jeu collectif l’après-midi pour les enfants, « afterwork » en soirée, mais aussi boîtes à livres et manifestations musicales et artistiques.

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Alors qu’une grosse manifestation régionale se profile à Angers, le Préfet de Maine-et-Loire a défini un périmètre de sécurité dans lequel le défilé n’aura pas le droit de pénétrer. Depuis le début de semaine, les réseaux sociaux, et Facebook en particulier, relaie un appel à manifester lancé par des gilets jaunes de Loire-Atlantique qui cherchent à organiser un rassemblement régional, non pas à Nantes, mais dans les rues d’Angers, samedi 19 janvier. Devant la perspective d’une action d’ampleur, irriguée par les cinq départements des Pays de la Loire, la Préfecture du 49 a préféré prendre les devants : un communiqué, publié jeudi par le représentant de l’Etat, Bernard Gonzalez, donne le détail d’une série de mesures sécuritaires destinées à prévenir l’immixtion d’éléments perturbateurs et violents dans le cortège de gilets jaunes. Le Préfet commence par s’appuyer sur une règle juridique qui lui donne la possibilité d’interdire la manifestation, sous prétexte qu’elle n’a pas été déclarée par ses organisateurs auprès de l’administration « au moins trois jours avant la tenue de l’évènement ». Or, à ce jour aucune démarche de ce genre n’a été engagée. Bien que déclaré « illégal », le défilé ne sera pas empêché : un solide cordon de sécurité va toutefois être déployé autour du centre-ville historique afin d’en barrer l’accès. La marge de manœuvre des gilets s’en trouvera donc réduite aux grandes artères périphériques, en l’espèce les boulevards Maréchal- Foch, Roi-René et Charles-de-Gaulle, ainsi que la promenade Jean-Turc en contrebas du château, la place Molière et le Quai Ligny qui borde la Maine. La consommation d’alcool interdite sur la voie publique Voilà pour le périmètre. Les consignes maintenant. Elles s’adressent d’abord aux commerçants, cafetiers et restaurateurs, tous invités « à sécuriser leurs établissements » quelle que soient les circonstances et l’importance de la mobilisation. Si la vente d’alcool reste autorisée, sa consommation sur la voie publique sera prohibée. En revanche la commercialisation et le transport de produits chimiques, gaz, pétards et autres objets pyrotechniques sont interdits. Par ailleurs, des difficultés de circulation (et de stationnement) sont à prévoir dans le cœur de ville et à hauteur de la rocade (voies sur berges). Depuis le 17 novembre, coup d’envoi du mouvement des gilets jaunes, « aucune violence n’a été enregistrée sur Angers » souligne le communiqué de la Préfecture. Un état d’esprit dont s’est d’ailleurs récemment félicité le maire Christophe Béchu à l’occasion d’une rencontre avec une délégation locale. Samedi, un centre opérationnel départemental sera ouvert à la préfecture afin de superviser le maintien de l’ordre. La cellule d’information du public – 02 41 81 82 22 – sera ouverte dès 13 h 30. Enfin les comptes Twitter et Facebook @Prefet49 assureront un suivi régulier de la situation.

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Le candidat « ni droite ni gauche » d’En Marche ! a choisi l’Anjou, terre réputée centriste, pour tenir un meeting le mardi 28 février et lancer sa campagne sans étiquette en Région Pays de la Loire. Près de deux mois après la visite « off » de François Fillon au Commissariat central et chez les pompiers du centre-ville, Angers s’apprête à accueillir un nouveau favori du premier tour de l’élection à l’Elysée : Emmanuel Macron, leader d’En Marche !, mouvement qu’il a lancé il y a six mois pour se démarquer des étiquettes politiques traditionnelles, se placera sous les projecteurs du Centre des Congrès le mardi 28 février pour y tenir un grand meeting qui sonnera comme un appel à la mobilisation de ses supporters en Pays de la Loire. L’ex-conseiller du président de la République François Hollande, devenu ministre de l’Economie après le remaniement gouvernemental du 26 août 2014, poste dont il a démissionné l’été dernier pour se jeter dans la campagne présidentielle, tente depuis plusieurs mois de positionner son discours sur un registre centriste teinté de nuances franchement ultralibérales, convictions qu’il n’avait pas cachées lors du débat sur la Loi Travail en 2016 et, plus encore un an auparavant, à l’occasion de la mise en chantier de sa réforme pour la Croissance, l’Activité et l’Egalité des Chances (dite « Loi Macron »). Des ralliements en Maine-et-Loire En Maine-et-Loire, l’UDI Florian Santinho, actuel adjoint à la Jeunesse de la Ville d’Angers dirigée par le maire LR Christophe Béchu, s’était rallié à En Marche ! dès septembre 2016. Fin janvier, c’est le député-maire socialiste Marc Goua, déçu par le résultat de la primaire de la gauche remportée par le « frondeur » Benoît Hamon, qui a fini par céder aux sirènes de la Macronie ambiante. Après un état de grâce sondagier qui a atteint son pic en janvier dernier, alimenté il est vrai par les suspicions d’emplois fictifs de Penelope Fillon, l’épouse du candidat de la droite, l’aura de l’ex-patron de Bercy donne l’impression de s’effriter quelque peu sous les attaques croisées de ses adversaires de tous bords qui l’estiment trop jeune (39 ans) pour prendre les rênes du pays, et ceux qui lui reprochent de ne pas avoir de programme politique et d’incarner une bulle médiatique vide de tout contenu électoral. En Maine-et-Loire, son collectif est pourtant loin d’être un flop : 1 700 adhérents se sont engagés auprès de Macron, moins qu’en Loire-Atlantique (4 000), mais plus qu’en Sarthe (1 000). Largement de quoi remplir les 2 200 places du Centre des Congrès.

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Faute de moyens, l’aéroport d’Angers Marcé abandonne ses lignes régulières vers Londres (Grande-Bretagne) et Nice (Alpes-Maritimes). Ouvert en grandes pompes il y a près de vingt ans, l’aéroport Angers-Marcé a connu un lent et triste déclin qui vient d’aboutir à la perte définitive de ses deux dernières lignes régulières à vocation touristique vers Londres et Nice qui, disait-on, devaient reprendre leur rythme de croisière l’été prochain. Déjà, le sort de l’équipement, propriété d’Angers Loire métropole mais géré, à grand renforts de subventions, par l’opérateur privé Kéolis avait pris une mauvaise tournure en 2016 lorsqu’en pleine saison estivale, la compagnie aérienne IGavion décidait subitement la suppression sans délai de sa liaison Angers-Toulouse, faut de réservations suffisantes sur ses deux rotation hebdomadaires. Manque de moyens Mais l’horizon s’est très sévèrement bouché en décembre dernier : la Direction générale de l’Aviation Civile (DGAC) retirait alors ses quatre fonctionnaires de la tour de contrôle de l’aéroport angevin, laissant le soin au Ministère des Transports d’annoncer au président de l’agglomération Christophe Béchu qu’il lui faudrait mettre la main à la poche, soit 385 000 euros par an, pour financer le maintien de deux postes d’aiguilleurs du ciel. Le refus des élus locaux a été net, comme leur résolution d’arrêter les frais au plus vite, sous peine d’engloutir des millions d’argent public dans une infrastructure qui n’a jamais trouvé ses parts de marché entre ses deux voisines Nantes et Rennes. Trop près de Paris, et bien desservie par le TGV, Angers n’était pas en mesure de rentabiliser une liaison aérienne vers la capitale. En 2006, le projet porté par la compagnie aérienne Aer Arann visant à déployer, depuis l’Anjou, des trajets vers Cork (Irlande) et Manchester (Angleterre) s’est rapidement heurtée aux limites techniques du site angevin et à la modestie des enveloppes investies par la collectivité pour le lancement de nouvelles lignes, y compris sur le créneau low cost. Christophe Béchu a annoncé que l’aéroport continuera à exister en recentrant son offre sur le voyage d’affaires, l’aviation de loisirs et les vols affrétés très largement alimentés par les déplacements d’Angers SCO.

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La rentrée touristique à l’Esthua, à Angers, a reçu, cette année, le support de plusieurs structures publiques et privées, telles que le nouveau théâtre d’Angers, ainsi qu’un bon nombre de musées. Les organisateurs de cet événement ont été deux étudiants appartenant au centre de recherche sur le tourisme et ont été missionnés et sponsorisés par l’Université.

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