240 salariés de Thomson-Angers devant le siège de Technicolor jeudi prochain.

« Nous avons affrêté des cars pour permettre aux 240 salariés de monter à Paris jeudi prochain ». Odile Coquereau, la secrétaire CGT du CE ne désarme pas. Alors que le tribunal de commerce de Nanterre doit se prononcer jeudi matin 9h sur l’avenir de Thomson Angers (Technicolor), aujourd’hui en redressement judiciaire, la quasi-totalité des salariés de l’usine ira manifester en fin de matinée devant le siège de Technicolor à Issy –les Moulineaux.

 

« Jamais la cessation de paiement de Technicolor n’aurait dû être prononcée »

« Nous voulons que Technicolor prenne sa responsabilité sociale » explique Odile Coquereau. « Si nous  n’obtenons pas de réponse de la direction, il y aura des conséquences. Nous porterons l’affaire en justice car nous estimons que la cessation de paiement n’aurait jamais dû être prononcée. Le site d’Angers n’a  eu aucune autonomie vis-à-vis du siège parisien. Jamais Technicolor n’a vu une de ces filiales placée en redressement judiciaire. Alors pourquoi Angers ? » interroge la syndicaliste.

Des repreneurs potentiels pour le site de Thomson Angers ?

Les syndicats qui redoutent une liquidation pure et simple de leur entreprise veulent obtenir des engagements de  Technicolor. Selon eux, il existe des repreneurs éventuels mais ces derniers ne reprendront le site et une partie des salariés que s’il existe une charge d’activité suffisante. Cette charge doit être assumée par Technicolor selon les représentants du personnel. Ils estiment que ce délai doit être d’une année au moins.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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